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Plus débattue que jamais, la taxation des ultrariches affole les gardiens de l’ordre fiscal, qui vont jusqu’à recourir à des arguments biaisés et à des données erronées.
La crise du Covid et la guerre en Ukraine n’expliquent pas à elles seules le dérapage des finances publiques. Les choix fiscaux du président et de son ministre de l’Economie pèsent lourdement dans la balance.
Déprime rénov’. Les nouvelles modalités d’obtention de l’aide Ma prime rénov’ ont été officialisées ce mardi au Journal officiel, quelques heures avant la démission du premier ministre. Plusieurs reculs ont été actés.
Le parti d'extrême droite tire ainsi profit de ses résultats aux élections législatives anticipées de 2024.
Ce taux était de 21,4% pour les PME en 2022, contre 17,8% pour les entreprises de taille intermédiaire et 14,3% pour les grandes entreprises.
La commission d'enquête sénatoriale chiffre à 211 milliards d’euros les aides publiques aux entreprises en 2023, pointant un manque de transparence. Le rapport propose 26 recommandations, dont le remboursement en cas de délocalisation.
Un rapport sénatorial avance le chiffre record d’au moins 211 milliards d’aides publiques versées aux entreprises dans la plus grande opacité. Des pistes sont avancées pour conditionner ces subventions.
Le ministre des finances est accusé par des parlementaires de tous bords d’avoir cédé face au lobby bancaire pour détricoter une mesure empêchant la fraude fiscale, dite « CumCum », des banques. Dans une note que Mediapart a pu consulter, l’administration fiscale lui avait pourtant déconseillé de le faire.
Alors qu'une loi a été votée fin 2024 pour mettre fin à ce système de fraude sophistiqué, le Sénat accuse Bercy d'avoir "ouvert une brèche" sous la pression des banques.
Une nouvelle étude du Conseil d’analyse économique (CAE) se penche sur l’exil des plus riches en cas de hausse de la fiscalité les concernant. Elle conclut que le phénomène est très marginal.
En cas de hausse des impôts sur le patrimoine, l'expatriation des plus fortunés resterait faible et aurait un effet modeste sur l'économie nationale, conclut une étude du Conseil d'analyse économique. L'optimisation fiscale réduit davantage les recettes que les départs à l'étranger.
Astrid Panosyan-Bouvet est intervenue personnellement pour diminuer les cotisations sociales dues par la société Setforge, cela contre l’avis de son administration et celui de la justice. Nos révélations.
Cinq économistes membres d’Attac et de la Fondation Copernic dénoncent, dans une tribune au « Monde », le bêtisier de François Bayrou sur la dette publique, mais reconnaissent néanmoins la menace que les marchés financiers font peser sur celle-ci.
Le gouvernement de François Bayrou souhaite augmenter la contribution des malades au financement des dépenses de santé et ainsi économiser près de 2 milliards d’euros l’année prochaine. Pour cela, trois moyens sont envisagés en réformant le fonctionnement des franchises médicales et participations forfaitaires.
Alors qu’il enchaîne les déconvenues budgétaires, l’exécutif poursuit malgré tout son agenda de réformes néolibérales engagé depuis 2017. Il compte cette fois-ci faire des économies sur l’hôpital public. Cinq ans seulement après la crise du covid-19.
Transition écologique, lutte contre la pauvreté, réforme des retraites : il est une data qui permet de justifier toutes les inactions et les rigueurs... Mais c’est le chiffre de la dette publique, bien sûr ! Et parce que nous vivons soit disant au dessus de nos moyens, il nous faudrait nous soumettre aux créanciers et au chantage à l’austérité. Bien sûr. Pourtant, à bien y regarder c’est moins les dépenses publiques que les cadeaux fiscaux qui creusent notre dû. Alors, au fait, à qui profite la dette ?
Le premier ministre a engagé pendant l’été des travaux de rénovation pour son bureau à Pau. Montant de la facture : 40 000 euros, selon les informations de Mediapart. Une dépense politiquement inflammable en plein plan d’austérité et dans une commune où la dette a explosé depuis qu’elle est dirigée par le Béarnais.
Le Premier ministre a donc décidé de ne pas attendre la discussion sur la loi de finances pour savoir ce que le Parlement pense de son budget 2026. Dramatisant encore une fois à l’excès la situation de la dette française, il demande un blanc-seing pour sa politique économique.
L'enquête, réalisée auprès de 148 associations du secteur féministe, dont 122 associations accompagnant du public, estime à 15% la baisse moyenne des subventions en 2025 par rapport à l'année précédente.
Un pognon de dingue : les aides publiques aux entreprises coûtent 211 milliards d’euros par an. Prodigieux tant ces dispositifs manquent de transparence et de redevabilité, et génèrent des effets d’aubaine massifs. Mieux : selon nos calculs, elles augmentent 3,3 fois plus vite que les aides sociales et 3 fois plus vite que le PIB. Les assistés ne sont peut-être pas là ou on le dit.