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"Perché sur les hauteurs de Tulle, Victor-Hugo est le premier collège « connecté » du coin. Ailleurs en France, ce label signifie – en gros – que le wifi fonctionne et que les profs ne donnent pas des coups de pied dans les prises quand un écran ne s’allume pas. Ici, c'est un peu plus que ça."
"« Des cours de codage » et « une tablette et une formation au numérique » pour tous les élèves de cinquième à partir de la rentrée 2016 : voilà les deux principaux points du « plan numérique » pour l'école qu'a précisé François Hollande, jeudi 6 novembre sur TF1. Les tablettes au collège, c'est presque une spécialité du président de la République : la Corrèze, son fief, équipe depuis 2010 les collégiens en iPad, la tablette d'Apple, dans le cadre d'un programme pilote qui prévoyait initialement d'équiper les élèves d'ordinateurs portables. "
"Mozilla a bien du mal a séduire des fabricants de materiel. La solution ? Proposer Firefox OS sur Raspberry Pi, la petite carte vendue à des millions d’exemplaires pourrait être la porte de service pour séduire le grand public. Avec plusieurs millions d’unités vendues, le parc est énorme et proposer un système sur mesure pourrait faire mouche."
"Depuis sa mise en vente en 2012, le Raspberry Pi s’est écoulé à pas loin de quatre millions d’unités. Ce petit ordinateur, réduit à sa plus simple expression, attire les bidouilleurs de tout poil. Mozilla s’y intéresse d’ailleurs et plusieurs développeurs travaillent sur une version spécifique de Firefox OS. Mais la route est encore bien longue."
"La ville d’Angers (mais ce n'est hélas pas la seule!) annonce fièrement sur son site internet qu’elle a commencé à acquérir des tablettes iPad pour en équiper progressivement toutes ses écoles. Si l’on en croit les auteurs de l’article, c’est le choix d’un outil moderne, fiable, pérenne et incontournable. Et si au contraire il s’agissait là d’une erreur monumentale et fondamentale quant à la place de l’informatique à l’école ?"
" Les ateliers de fabrication numérique rendent accessibles au plus grand nombre des machines de prototypage rapide. Ce phénomène mondial développe une culture du concevoir global et du produire local. Reste que les FabLabs cherchent leurs modèles économiques. "
"Comment des hackers adultes peuvent-ils s’assurer de faire émerger une nouvelle génération de hackers libres ?
La réponse d’un père de famille dynamique et avisé ;)"
"Y'a des trucs qui énervent dans la vie et, je pense que personne ne me contredira là dessus, parmi ces trucs il y a les imprimantes. La notre marchait plutôt bien jusqu'à ce que tout d'un coup plus rien. C'est la tête d'impression qui est naze,... c'est 70€ une tête d'impression,... c'est moins de 100€ une nouvelle imprimante. Nous voilà donc partis, comme tout le monde pour l'achat d'une nouvelle imprimante. Et le vendeur, tout sourire qui nous explique que «de toute façon dans cinq ans elle sera foutue ou alors que le fabriquant il fera plus les cartouches». Bienvenue dans le monde de l'obsolescence programmée."
"Les membres d’iFixit, spécialisés dans la réparation de produits high-tech (et notamment Apple) se sont empressés de démonter la Surface Pro pour établir son « taux de réparabilité« . Le constat est sans appel, il est quasiment impossible de réparer seul la tablette de Microsoft.
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La Surface s’inscrit donc dans la tendance actuelle du « tout soudée », c’est triste quand il est question de réparation, mais c’est un mal nécessaire pour obtenir des produits aussi fins que possible."
Et bien ne faisons pas des produits fins à tout prix !
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Ce qui, par association d'idées, m'a invité à réfléchir à l'évolution des ordinateurs. Quand j'étais gamin, il n'y avait pas d'ordinateurs. J'ai vu arriver la révolution des ordinateurs personnels et j'y ai pris part, la révolution d'Internet, et maintenant la révolution des smartphones. Ce qui m'a frappé pendant ces révolutions c'est que ces outils, le PC, puis l'Internet ont été de formidables moyens de développer des possibilités. Si vous aviez une idée, vous pouviez vous mettre à bidouiller et ça devenait une réalité. Vous n'aviez pas à demander la permission. Vous pouviez utiliser les ordinateurs selon vos propres besoins en créant votre propre logiciel ou en adaptant un logiciel existant par la modification de son code source, lorsqu'il était disponible.
Avance rapide jusqu'en 2102. Les tablettes et les smartphones sont la révolution en cours, mais les choses sont très différentes. Créer une application pour ces appareils est complexe. Prenons l'exemple de l'iPhone ou de l'iPad. Vous devez avant tout vous enregistrer dans leur programme pour développeurs. Puis vous écrivez votre application et devez la soumettre à l'AppStore. Il n'existe aucune autre possibilité de partager avec les autres le travail que vous avez fait. Et votre application peut fort bien être refusée par Apple.
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"Je précise dans la présentation ce que tout Libriste a compris : le code, c'est la loi (titre d'un excellent livre de Larry Lessig, Code is Law). Plus précisément, celui qui contrôle le code source a un immense pouvoir sur les utilisateurs du code. Sans code, on ne peut as modifier le logiciel, on n'a pas la possibilité de faire ce que l'on veut. Dans un monde où le logiciel est chaque jour plus présent, le contrôle du code est essentiel.
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La vision d'Apple et de Google est fondamentalement celle d'un écosystème constitué de professionnels. Pour faire une appli pour le mobile, il faut signer un contrat, payer un droit d'entrée, utiliser le langage et les APIs propriétaires de la plateforme. Ensuite, il faut obtenir l'autorisation de l'App Store pour pouvoir diffuser son logiciel.
Tout cela limite l'appropriation de la technologie par les utilisateurs, qui ont tendance à devenir des consommateurs passifs, faute de ne pouvoir voir comment fonctionnent les applications et comment on peut les bricoler pour apprendre.
Il faut opposer cela au Web, où seul un éditeur de texte suffit, View source, documentation librement accessible faisant le reste.
Autrement dit, les App Stores fabriquent des consommateurs passifs d'application. On peut comparer un smartphone Apple ou Android à un distributeur automatique de nourriture en sachets plastique comme on en trouve dans les gares.
Chez Apple, le passage de l'Apple II, incroyablement ouvert (merci à Woz, son concepteur pour cela) à l'iPhone, complètement fermé. Le souci, c'est que ce modèle génère des natifs du numérique a qui on apprend depuis le plus jeune âge que l'informatique (et le mobile), c'est fait pour être consommé de façon passive."