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On savait la cryptomonnaie gourmande en électricité, elle l’est aussi en eau. L’ensemble des transactions aurait coûté 1 575 gigalitres d’eau en 2021 et, cette année, elle pourrait avoisiner les 2 200 gigalitres. En cause : un minage gourmand en électricité, dont la production fait perdre de l’eau sous forme vapeur.
En matière d'aberrations écologiques, le bitcoin n'a pas fini de nous surprendre. Déjà épinglé pour sa phénoménale consommation d'électricité –près de 150 térawattheures par an selon le projet de suivi Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index, soit de quoi alimenter toute l'Argentine de janvier à décembre–, la star des cryptomonnaies revient avec une nouvelle statistique incroyable.
« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.
Le Salvador sera le premier pays au monde à instaurer, le 7 septembre prochain, le bitcoin comme cryptomonnaie officielle convertible à un cours légal avec le dollar étasunien. Et 200 distributeurs automatiques, en cours d'installation, vont permettre d'échanger bitcoins contre dollars. Mais deux sondages -et quelques manifestations- montrent une forte opposition à cette "Loi Bitcoin" votée le 9 juin par l'Assemblée.
Le Kazakhstan est désormais le deuxième plus gros mineur de bitcoin au monde, juste derrière les Etats-Unis. La Chine a interdit fin septembre toutes les cryptomonnaies, laissant la voie libre à son immense voisin d’Asie centrale, nouvel eldorado de la cryptomonnaie.
Le fondateur de l'Ether, la 2e cryptomonnaie du monde, dénonce la manière dont le Salvador a opéré sa transition bitcoin à marche forcée. Selon Vitalik Buterin, beaucoup de personnes courent le risque de se faire arnaquer, car elles n'ont pas été suffisamment informées sur les cryptomonnaies.
Le Bitcoin risque de perturber la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Chine
Pour valider une transaction en bitcoins, il faut faire tourner des ordinateurs très gourmands en électricité. Tout cela pour produire une monnaie virtuelle qui ne sert pratiquement qu’à spéculer.
Selon une étude réalisée par des chercheurs chinois, les émissions de carbone liées au processus de “minage” de la cryptomonnaie atteindront 130 millions de tonnes en 2024 en Chine. Soit l’équivalent des émissions de CO2 annuelles d’un pays comme l’Italie, observe le New Scientist.
Le bitcoin consomme déjà plus d’électricité que l’Argentine et son impact sur le climat suscite des inquiétudes.
Deux études avancent que la généralisation de cette monnaie virtuelle conduirait la planète à dépasser le seuil fatidique des 2 °C de réchauffement en deux décennies.
Le Bitcoin nécessite de l'électricité pour exister, beaucoup trop. Voici pourquoi c'est une mauvaise nouvelle pour notre planète, soulignent des chercheurs spécialisés dans le climat. Il ne faut surtout pas que son adoption progresse.
"Prétextant la lutte contre le financement du terrorisme, la Commission européenne présentera d'ici la fin du deuxième trimestre 2016 une nouvelle directive qui obligera les plateformes d'échanges de bitcoins et autres monnaies virtuelles à obéir à un certain nombre de règles."
"Si les principaux organismes du gouvernement américain connaissent l'existence du Bitcoin et suivent de près son évolution, tous n'ont pas le même regard sur cette monnaie électronique et décentralisée. Le département de la sécurité intérieure se montre particulièrement méfiant, évoquant un risque de blanchiment d'argent de grande envergure. Il plaide pour une "posture agressive" vis-à-vis de ces nouvelles monnaies."
"Alors que le Sénat américain s’intéresse de plus en plus près aux Bitcoin et que des chercheurs ont trouvé une faille dans son protocole, la monnaie virtuelle a atteint des sommets de valorisation, démontrant un dynamisme impressionnant."
"Alors que la France ne semble toujours pas prendre conscience du danger, le lobby américain du disque s'inquiète de voir The Pirate Bay gagner son indépendance financière avec Bitcoin et Litecoin, deux monnaies virtuelles en P2P qui ne peuvent faire l'objet d'aucune restriction."
"L'hébergeur de blogs Wordpress.com a annoncé qu'il accepterait désormais que les internautes puissent payer en utilisant des bitcoins, une monnaie virtuelle anonyme qui n'est gérée par aucune entité centrale, et ne peut donc faire l'objet d'aucun contrôle étatique."