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« Une belle victoire pour nos forêts ! » Le 7 décembre, sur le réseau social X (ex-Twitter), l’association Canopée révèle que Air France met fin à son partenariat avec Alliance Forêts Bois (AFB). Pour l’année 2024, un contrat de plus de 20 millions d’euros liait la compagnie aérienne à la plus grande coopérative forestière de France, pour opérer son devoir de compensation carbone.
Le ministre des Transports défend le projet de l’autoroute A69 en promettant des plantations. « La première urgence est de préserver les arbres existants », défend Sylvain Angerand, coordinateur de l’association Canopée.
Des projets censés limiter les émissions de gaz à effet de serre surestiment très fréquemment leur bénéfice réel sur l’environnement, selon une étude parue dans « Science ».
Après avoir revendiqué une compétition à "contribution positive pour le climat", le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris met désormais en avant l'objectif, plus réaliste, de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre générées par l'événement.
Le Réseau Action Climat publie en avant-première les résultats d’une étude de la Commission Européenne qui montre que le système de compensation carbone CORSIA sera inefficace pour réduire l’impact climatique du secteur aérien.
En organisant le Global forest Summit, un colloque à vocation internationale, l’entreprise Reforest Action veut promouvoir la compensation des émissions de gaz à effet de serre par la plantation d’arbres. Les écologistes dénoncent une opération d’écoblanchiment soutenue par le gouvernement français.
Voilà au moins 3 ans que nous observons une très nette augmentation des papiers dans la presse sur les arbres et leur formidable pouvoir de captation de CO2. C’est un sujet complexe, dont nous entendrons forcément de plus en plus parler, à mesure que les entreprises chercheront à compenser leurs émissions de carbone. Jonathan est co-fondateur de la communauté all4trees, la première organisation à s’être donnée pour mission de fédérer l’ensemble des acteurs engagés sur le terrain pour la préservation et la restauration des forêts.
Cela fait maintenant quelques temps que la youtubeuse Marie Lopez —alias Enjoyphoenix— développe une certaine conscience écologiste, ce qui est à saluer pour une personne aussi influente qui évolue dans des milieux particulièrement consuméristes. [...] Pour autant, certains points de son discours sont critiquables, et récemment, Marie a fait une vidéo « Une journée avec » … Brune Poirson, secrétaire d’état au ministère de la « transition écologique et solidaire ».
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Se concentrer sur les choix de consommation en revient à chercher le moins pire sans remettre en question l’essentiel.
Compenser son empreinte carbone par un projet séquestration ou de réduction d'émissions est-il une bonne idée ? Les critiques sur la compensation se multiplient, surtout quand il s'agit de projets liés à la reforestation.
"Six cent millions de tonnes de dioxyde de carbone émises en plus entre 2008 et 2013 : c’est, selon des chercheurs du Stockholm Environment Institute, la facture climatique d’une faille embarrassante dans le protocole de Kyoto… précisément destiné à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Dans un rapport publié lundi 24 août, le centre de recherche met en lumière les faiblesses de l’un des mécanismes prévus par le traité, entré en vigueur en 2005."
"Financer des projets peu polluants, investir dans des énergies renouvelables, ne pas contribuer au réchauffement climatique... De plus en plus d’investisseurs recherchent des placements profitables mais respectables. Les obligations « vertes », un nouvel outil financier présenté comme plus écolo, sont là pour les séduire. Mais peut-on vraiment s’y fier ? L’exemple de GDF Suez, de ses grands projets de barrages en Amazonie, et des critères plus que flous qui entourent ce type d’investissement, montrent que ces financements « responsables » pourraient servir à « tout et n’importe quoi »."
"De plus en plus d’entreprises ou d’ONG présentent la compensation carbone comme une solution aux changements climatiques. Pour les Amis de la Terre, c’est au contraire une dangereuse distraction."
"Pour lutter contre le changement climatique, Air France finance un projet de lutte contre la déforestation à Madagascar, mis en œuvre par le WWF et GoodPlanet. Vu du ciel, ce projet contribue à conserver la biodiversité, à stocker du CO2, tout en aidant au « développement humain ». Mais pour les villageois concernés, la réalité est toute autre : ils n’ont plus accès aux terres qu’ils cultivaient et attendent de véritables compensations. Si Air France prétend faire du ciel « le plus bel endroit de la terre », il n’en est pas de même au sol. Enquête à Madagascar."