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L’Arcep, le régulateur des télécoms, estime que ces boîtiers fibre optique ou ADSL, présents chez plus de 24 millions de foyers, ont utilisé 3,3 térawattheures d’électricité en 2022, et représentent 2,2 % de la facture des ménages.
Chauffage, frigo, télé... Visualisez les grands postes de dépense et les pistes d’actions pour réduire sa consommation, alors que le prix de l’électricité augmente de près de 10 % en février.
« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.
Les opérateurs mobiles français ont annoncé la fin de leur réseau 2G et 3G à l’horizon 2025-2029. Une décision qui va rendre des millions d’équipements obsolètes, comme Reporterre le dénonçait dans une enquête d’avril dernier.
Les réseaux 2G et 3G sont énergivores et peu efficaces en matière de trafic au regard des technologies plus récentes de la 4G et 5G. « À moyen terme, la fréquence 900 MHz des opérateurs resterait allumée pour transporter un faible trafic 2G-3G et consommerait de l’ordre de 17 % de la consommation des réseaux », constate le Comité d’experts techniques qui a travaillé sur ce sujet au sein de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep).
Est-ce rentable, du point de vue de l’impact carbone, de fermer les réseaux 2G et 3G en France ? Pour le Comité d’expert de l’Arcep, la réponse ne fait aucun doute : oui ! Le régulateur a étudié plusieurs scénarios en faisant bouger les variables pour s’assurer que tout va bien.
Dans la bouche des opérateurs, la 5G est synonyme de hausse des performances et d’économie d’énergie. C’est en théorie vrai, mais l’augmentation des débits et les nouveaux usages qui en découlent finissent par alourdir la facture, explique le CNRS. Le Centre rappelle que l’apparition d’une nouvelle technologie permet aussi de relancer les ventes de smartphones.
Coût énergétique, environnemental, utilité douteuse… En dépit des critiques qui se renforcent, la 5G poursuit imperturbablement son déploiement, dénonce l’auteur de cette tribune.
Sans nier les gains de performance promis par les réseaux 5G, des scientifiques se sont demandé pourquoi et comment leur exploitation s’avère finalement aussi coûteuse en énergie.
La 5G, une fois déployée, risque « d’avoir un effet important sur la consommation d’électricité en France, entre 16 et 40 TWh en 2030, soit entre 5 % et 13 % de la consommation finale d’électricité du résidentiel et du tertiaire en 2019 ».
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Or, dans un rapport publié en décembre 2020, le Haut Conseil pour le Climat, saisi par le Sénat, notait que « selon l’intensité du déploiement, l’impact carbone de la 5G pourrait ajouter entre 2,7 et 6,7 millions de tonnes d’équivalent CO2 en 2030 à l’empreinte carbone du numérique » (établie à 15 Mt éqCO2 par an), que ces émissions proviennent de l’électricité, de la construction des infrastructures ou de l’« effet rebond » que produit l’apparition de toute nouvelle technologie.
L’Agence internationale de l’énergie a présenté, mardi, son rapport annuel. L’accord de Paris ne sera pas respecté si le courant provient toujours de centrales à charbon ou à gaz.
Deux études avancent que la généralisation de cette monnaie virtuelle conduirait la planète à dépasser le seuil fatidique des 2 °C de réchauffement en deux décennies.
Le Bitcoin nécessite de l'électricité pour exister, beaucoup trop. Voici pourquoi c'est une mauvaise nouvelle pour notre planète, soulignent des chercheurs spécialisés dans le climat. Il ne faut surtout pas que son adoption progresse.
Infographie créée le 06/10/2016
Infographie mise à jour le 06/01/2017
"Les entreprises d’électroménager surestimeraient délibérément, selon une enquête inédite, la performance de leurs produits, jusqu’à 25%, grâce à un trou dans la réglementation dont l’impact pour les consommateurs est estimé à 2 milliards d’euros par an."
"Internet est-il trop centralisé ? Sommes-nous au bord de la congestion du réseau des réseaux ?... Ces alarmes reviennent régulièrement. En mai dernier, Martin Untersinger pour Le Monde revenait sur la crise de capacité (capacity crunch) mise en avant par la Royal Society britannique, l'équivalent de notre Académie des sciences. Pour Andrew Ellis, de l'université de Birmingham, les innovations n'arriveront pas à repousser indéfiniment les limites du réseau, en terme de capacité de stockage ou de vitesse de transmission. Reste que, comme le soulignait l'article, ce n'est pas la première fois qu'on annonce la mort prochaine du réseau des réseaux. Pour plusieurs spécialistes interrogés dans l'article, on est plus là dans l'alarmisme et ce d'autant que l'internet des objets à venir ne va pas entrainer un déluge de nouvelles données extrêmement consommatrices en bande passante. "
"Si la consommation énergétique des ménages ne cesse d'augmenter, celle liée à l'usage d'Internet va devenir de plus en plus significative. Une étude datant de juillet 2014, a démontré que surfer sur le web fait consommer beaucoup d'énergie, pas seulement à cause des centres de données mais principalement du fait de la conception des sites web et des habitudes des internautes. Près de 25 ans après la naissance du web, sa croissance est telle qu'elle va poser de sérieux défis énergétiques au point que certains prédisent déjà son effondrement dans quelques années seulement..."
"La sonnette d’alarme est enfin tirée. Si le marché des objets connectés est en pleine explosion, l’Agence Internationale de l’Energie (IEA) s’inquiète de la surconsommation énergétique de ces objets connectés. Leur publication s’intéresse également aux coûts énergétiques cachés. Selon ce rapport, "même en mode veille, l’étude montre que certains appareils consomment jusqu’à 80 % de la consommation d’énergie uniquement pour maintenir la connectivité au réseau.""
"On savait les appareils électroniques énergivores, mais sans doute pas à ce point là. Une étude publiée mercredi 2 juillet par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) permet de prendre conscience de l'ampleur du phénomène.
Dans ce rapport, l'AIE pointe l'"inefficacité technologique" des 14 milliards d'appareils électroniques connectés à internet dans le monde, et estime que cette perte pourrait "considérablement s'aggraver" et atteindre 120 milliards de dollars en 2020."
"Chronique C'est tout Net. Les « je n'ai plus de piles » ont cédé du terrain aux « il ne me reste que 5 % de batterie ». Les attachants smartphones, tablettes et ordinateurs, gourmands en énergie, restent attachés à leurs prises électriques."
"Les NTIC font tellement partie de notre quotidien qu’elles passeraient presque inaperçues. A quand remonte la dernière fois où vous avez ouvert le « bottin » pour chercher une adresse ou un numéro de téléphone ? Une éternité certainement parce qu’il est tellement plus rapide de regarder sur Internet ou de trouver l’info grâce à une application sur son smartphone. Des petits gestes quotidien qui pourtant laissent des traces sur la planète. Mais à quel est l’impact de l’informatique sur l’environnement ?"