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Ce troisième épisode d’une série consacrée à l’état critique de la démocratie américaine – après les problèmes structurels du système électoral, puis les risques d’un blocage de l’élection – porte sur la tendance à l’hyper-présidentialisation, particulièrement sensible lors du mandat de Donald Trump, et qui se renforcerait encore s’il était élu de nouveau.
Des soutiens de Donald Trump investissent depuis des mois des millions de dollars pour assurer la victoire du candidat républicain. Ce dernier assure de son côté que seule une fraude électorale organisée par les démocrates peut l'empêcher d'être élu.
Depuis sa première campagne présidentielle, Donald Trump suscite des controverses quant à la nature fasciste de son projet. Si le débat n’est pas clos, il est impossible de minimiser la dérive extrémiste qu’il a imprimée au camp républicain, et qui pourrait fracasser les institutions.
L'ancien président des Etats-Unis avait saisi la Cour suprême en revendiquant une immunité totale dans le cadre de l'enquête sur l'assaut du Capitole en janvier 2021, dans le contexte des contestations des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020.
La Cour suprême offre une large victoire à Donald Trump sur la question de l’immunité présidentielle
Joe Biden a dénoncé un « dangereux précédent », alors que s’éloigne la possibilité d’un procès sur l’assaut contre le Capitole avant l’élection de novembre. Selon la juge Ketanji Brown Jackson, « les graines du pouvoir absolu ont été plantées » par la majorité conservatrice de la Cour.
L’élection du nouveau speaker de la Chambre des représentants, évangélique et droitier, confirme la mainmise de Trump sur le parti républicain.
Une enquête de la chaîne CNBC constate que les chefs d’entreprise américains semblent moins inquiets que leurs homologues européens, et insistent sur le faible pouvoir intérieur du président des Etats-Unis.
A un an de la présidentielle américaine, le grand mythe conspirationniste pro-Trump connaît une résurgence. En France, il continue de répandre sa vision paranoïaque du monde.
Alors qu’il s’est rendu à la justice de Géorgie, jeudi 24 août, pour être formellement arrêté pour la quatrième fois dans le cadre d’une affaire pénale, l’ancien président républicain joue avec le feu, et avec les institutions, pour sauver sa peau.
Le nouveau patron de Twitter use et abuse des « faits alternatifs » depuis des mois. Après avoir transformé le rachat du réseau social en un feuilleton invraisemblable et inédit dans l'histoire économique, il modèle l'entreprise en arme anti-système depuis qu'il en est le nouveau patron. Pour la première fois, les principes de la « post-vérité », chère à Donald Trump, sont appliqués au business model même des médias sociaux, comme le montre le nouveau système d'abonnement à 8 dollars par mois pour bénéficier d'un compte certifié. Analyse.
La nouvelle ne vous a probablement pas échappée : après avoir été banni des principaux réseaux sociaux américains (Twitter, Facebook et YouTube) suite à l’assaut du Capitole par ses partisans en janvier, l’ancien président Donald Trump a annoncé la semaine dernière l’arrivée de son propre réseau social, (ironiquement) prénommé « Truth Social ».
Une enquête du Washington Post et de ProPublica a révélé comment les groupes Facebook ont pris de l’ampleur entre le jour du scrutin de la présidentielle américaine et l'émeute du 6 janvier au Capitole, avec des centaines de milliers de posts parfois violents attaquant l'élection de 2020 et la victoire du président Joe Biden.
Même si l'exemple de Trump est sans doute le pire possible quand il s'agit de s'interroger sur la toute-puissance des réseaux sociaux face à la liberté d'expression, son éviction de pratiquement toutes les plateformes nous donne l'occasion d'élargir le débat bien au delà de sa très triste personne, et j'essaie dans ce qui suit d'en profiter pour proposer quelques pistes de réflexion.
L'administration Trump a mis aux enchères des droits de forage pour des parcelles du Arctic National Wildlife Refuge, une zone jusqu'ici préservée de tout forage pétrolier.
La réglementation « Strengthening Transparency in Regulatory Science » vient d'être adoptée aux États-Unis. Sous couvert de transparence, elle menace l'adoption de politiques anti-pollution et empêchant la prise en compte de preuves scientifiques majeures. Elle repose par ailleurs... sur une théorie du complot.
Alors que les élections présidentielles américaines approchent à grands pas, Donald Trump semble vouloir frapper un grand coup sur la table en poursuivant Google en justice pour abus de position dominante. Une stratégie risquée.
Mark Zuckerberg est-il à l’origine des tensions entre Washington et Pékin au sujet de TikTok ? Oui, selon un rapport publié ce dimanche par le Wall Street Journal (WSJ). Le rapport estime que lors de son tête-à-tête avec Donald Trump en automne dernier à la Maison Blanche, Zuckerberg a clairement notifié au président que la vraie menace ne vient pas de Facebook, mais plutôt des entreprises technologiques chinoises dont la croissance et la puissance, commencent à être fortement remarquées. Il aurait dit à Trump que la répression de ces entreprises devrait être plus une priorité que de restreindre Facebook.
Après s'être attaqué à TikTok, Donald Trump cible désormais l'ensemble des géants technologiques chinois. A commencer par Alibaba.
Le gouvernement de Donald Trump a approuvé lundi 18 août un programme ouvrant la voie à des forages pétroliers et gaziers dans la plus grande zone naturelle protégée du pays, en Alaska, où vivent des ours polaires.
Etats-Unis : Les normes des douches vont être révisées parce que Trump veut des cheveux « parfaits »
Le ministère américain de l’Energie a proposé mercredi un changement des normes des pommeaux de douche après que Trump s’est plaint d’une pression d’eau insuffisante pour ses cheveux