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"Des vents à 168km/h : la tempête Benjamin fait un mort", annonce le 20 Heures de France 2 en ouverture. Le JT de TF1 abonde : "Dans l'actualité de ce jeudi, un mort et d'importants dégâts après le passage de la tempête Benjamin..." Qu'un événement météo d'une telle ampleur fasse la Une de l'actualité, cela s'entend - même si le lien avec le dérèglement climatique, qui rend plus violents et plus fréquents ces événements, n'est rappelé ni sur TF1, ni sur France 2.
Ce qui est moins compréhensible, en revanche, c'est qu'aucun des JT des deux principales chaînes de France ne consacre un sujet, même bref, à une autre actualité, parlementaire celle-ci, pourtant qualifiée d'"avancée historique" : la validation, à l'Assemblée nationale, de l'introduction de la notion de consentement dans la loi.
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Silence aux JT, donc, sur ce vote singulier à l'Assemblée, dont il aurait pourtant été fort intéressant de relever l'opposition en bloc de l'extrême droite. Silence surtout sur la victoire que ce nouveau texte, qui définit désormais le crime de viol comme "un acte sexuel non consenti", signifie dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. "Céder ne sera plus jamais consentir", a déclaré la députée écologiste Marie-Charlotte Garin, l'une des rapporteuses de la commission qui a travaillé plus de deux pour aboutir à ce vote. La ministre à l'Egalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé a pris la parole dans l'hémicycle pour saluer un texte qui va faire "passer de la culture du viol à la culture du consentement". Et pour illustrer cette victoire à la très large majorité parlementaire, qui a réuni des député·es allant des Républicains (LR) à la France Insoumise (LFI), il y avait même de belles images à filmer : Mediapart décrit "des élus gagnés par l'émotion, une ministre enlaçant des députées en plein hémicycle".
Le maire de Fréjus et vice-président du RN s’est affiché au restaurant aux côtés de deux anciens patrons du GUD. Le premier est une figure historique de l’extrême droite radicale avec laquelle Marine Le Pen tente de prendre ses distances, le second ne cache pas ses sympathies pour le IIIe Reich.
À la veille du renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, l’élu du Bas-Rhin est l’un des rares membres du camp présidentiel à refuser de glisser un bulletin Rassemblement national dans l’urne. Le parti d’extrême droite pourrait décrocher deux vice-présidences grâce aux voix des macronistes.
Bruno Retailleau multiplie les appels du pied à l’extrême droite, mais refuse pour l’instant l’accord de gouvernement proposé par Jordan Bardella en cas de dissolution. Sur le terrain, plusieurs cadres locaux du parti de droite se montrent déjà disposés à faire alliance avec le Rassemblement national.
Après lui avoir accordé un soutien inconditionnel, le monde patronal a définitivement tourné le dos à Emmanuel Macron. Au-delà de l’instabilité politique et institutionnelle, il lui reproche d’avoir permis de relancer le débat sur la politique de l’offre. Il prône un rapprochement rapide entre le RN et le reste de la droite pour diriger le pays.
Si le Rassemblement national s’affiche comme un parti proche des “laissés-pour-compte”, son président actuel opère un virage vers le milieu des affaires, observe “The Daily Telegraph”. Une évolution stratégique qui intrigue le quotidien conservateur, et qui ferait écho au programme de Nigel Farage, le chef du parti d’extrême droite Reform UK, outre-Manche.
Ça va barder, là. Avec la chute probable du gouvernement Bayrou, le Rassemblement national veut se présenter en alternative crédible à la crise politique. Le parti à la flamme a ressorti son «contre-budget». Au programme : suppression des agences gouvernementales, arrêt des énergies renouvelables et autres économies à rebours de la transition écologique.
Incendies, canicules... L’été 2025 a été un bon poste d’observation de la stratégie du Rassemblement national face à la crise climatique. Fini le climatoscepticisme grotesque, place à l’instrumentalisation.
Le parti d'extrême droite tire ainsi profit de ses résultats aux élections législatives anticipées de 2024.
Le Premier ministre a donc décidé de ne pas attendre la discussion sur la loi de finances pour savoir ce que le Parlement pense de son budget 2026. Dramatisant encore une fois à l’excès la situation de la dette française, il demande un blanc-seing pour sa politique économique.
Depuis sa condamnation lundi 31 mars par le tribunal correctionnel, Marine Le Pen et ses alliés n’ont cessé d’asséner des contre-vérités et de semer le doute sur la légitimité du jugement. Cette vidéo rétablit des vérités factuelles en quelques minutes.
Le président du Rassemblement national avait attaqué le quotidien, après une enquête mettant en doute son travail d’assistant au Parlement européen. Le procès n’a pourtant fait que confirmer le sérieux de l’investigation. La procureure a demandé la relaxe du journal.
Alors que le RN tente régulièrement de se donner l'image d'un parti attentif aux souffrances sociales, son attitude lors du débat budgétaire, avant un possible usage du 49.3, révèle son peu de préoccupation pour la justice fiscale et sociale.
L'ancien député de la 5e circonscription de Vaucluse voit dans LFI un parti "infiltré" par des tenants du wokisme qui présente les "germes du néofascisme" et prédit la fin de la Ve République.
Alors que le Rassemblement national a mis un pied dans la porte du pouvoir, les dirigeants de la majorité ont été incapables d’appeler clairement à lui faire barrage au second tour. Par calculs politiciens, ils s’apprêtent à lui ouvrir grand les grilles de Matignon.
La LDH dénonce les menaces de morts, des insultes et des agressions de nazis partout en France : Albi, Rouen, Rennes...
Dans une tribune publiée par "Le Nouvel Obs", les scientifiques critiquent notamment l'impact du programme du RN sur le climat et l'environnement.
Très tôt dans son histoire, l’extrême droite européenne s’est intéressée aux questions environnementales. Au sein du Rassemblement national (RN) toutefois, on observe un net désintérêt.
Si le second tour oppose Thierry Ferrand (RN) à Arthur Meyer-Abbatucci (NFP), dans la 7e circonscription des Alpes-Maritimes, pour qui votera Éric Pauget? Le député sortant LR n’hésite pas: "Si le candidat du Nouveau Front populaire est un candidat LFI, ce qui est le cas ici, je voterai pour le Rassemblement national – de manière assumée!"
Qu’il s’agisse de son programme ou des votes de ses députés, le Rassemblement national est clairement engagé contre l’écologie. Populiste, le parti d’extrême droite s’oppose à toutes mesures favorables au climat ou au vivant.