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Selon Oxfam, un impôt annuel sur la fortune (ISF) allant jusqu'à 5% pour les multimillionnaires et les milliardaires du G20 pourrait rapporter près de 1 500 milliards de dollars par an.
"Un prélèvement de 5% étalé sur 30 années (...) procurerait 150 milliards d'euros", écrivent les deux auteurs du rapport, qui suggèrent la mise en place d'une taxation européenne.
Pendant la campagne, Emmanuel Macron avait vendu une réforme fiscale à coût nul pour l’État. Promesse tenue… à 4,5 milliards près.
Le dernier rapport d’évaluation de France Stratégie sur l’impact des réformes baissant la fiscalité du capital n’a pas détecté d’effets vertueux sur l’économie réelle. Pis, la suppression de l’ISF aurait coûté une fortune à l’État.
Selon Emmanuel Macron, le passage de l'impôt sur la fortune à l'impôt sur la fortune immobilière a permis aux riches de revenir en France, d'investir dans l'économie française et de créer des emplois. Trois affirmations contredites par tous les indicateurs économiques disponibles.
Un rapport publié par cet organisme d’évaluation et de prospective rattaché à Matignon constate que les réformes n’ont pas eu d’effet sur l’investissement, alors qu’elles ont accru la concentration des dividendes chez les plus riches.
"À ce stade aucun effet n'est identifié sur l'investissement, ni après 2013 (réforme de l'imposition des dividendes), ni après la réforme de 2018", a annoncé Cédric Audenis, commissaire général adjoint à France Stratégie, qui pilotait cette évaluation.
Quarante ans. C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour disposer pour la première fois d’une évaluation empirique des effets de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). En s’appuyant sur des données inédites, une équipe de chercheurs de l’Institut des politiques publiques a évalué le bien-fondé des critiques récurrentes formulées à l’égard de cet impôt, qui avaient justifié sa suppression en 2018.
Les frères Seydoux, les fondateurs de Carrefour, des aristocrates, l'ancien maire de Vittel ou les propriétaires de grosses entreprises made in France… Ils ont été nombreux à délocaliser leur fortune au Canada. Loin des paradis fiscaux exotiques, mais dans une grande démocratie qu'on imaginait en pointe dans la lutte contre l'argent sale. L'enquête de Libé dévoile les coulisses d'un système que la justice et le fisc français essaient, difficilement, de démonter, et révèle la liste de plusieurs millionnaires et milliardaires concernés.
De la suppression de l’impôt sur la fortune au début du quinquennat jusqu’à la réforme de l’assurance-chômage aujourd’hui au détriment des plus pauvres, le président n’a pas changé de politique, même au plus fort de la crise sanitaire. C'est celle de l’égoïsme de classe et de la guerre sociale.
Alors que l’Assemblée nationale vient d’examiner la première partie du projet de loi de finances pour 2021, Greenpeace propose l’instauration d’un impôt sur la fortune (ISF) « climatique ». Soit une taxation des riches qui prenne en compte les émissions de CO2 renforcées par leurs placements financiers. Une vision plus écologique et sociale de l’impôt. Il serait surprenant que le gouvernement l’accepte.
Un rapport sur les effets des réformes Macron sur le capital fait ce constat, alors que le gouvernement cherche à convaincre de l’intérêt de nouvelles mesures proentreprises.
Deux économistes de l'Insee et de la Drees ont évalué les effets des réformes de la fiscalité du capital entrées en vigueur en 2018. La transformation de l'ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et la mise en place d'une « flat tax » sur les revenus du patrimoine ont creusé les inégalités. Le coût pour les finances publiques est moins élevé que prévu.