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Fait inédit, la juridiction européenne s’est penchée ce 9 avril sur trois contentieux climat, dont l’un a conduit à la condamnation de la Suisse pour inaction climatique. Par cette décision, la Cour entérine que le réchauffement planétaire représente une menace pour les droits humains.
La suspension du plan Ecophyto, annoncée jeudi par le gouvernement, fait bondir les écologistes. Pour les Verts, c'est une preuve de plus de l'inaction climatique du chef de l'Etat.
Dans un jugement rendu vendredi, le tribunal administratif de Paris rejette la demande d’une astreinte financière d’un milliard d’euros pour « inaction climatique ».
« A partir de 2024 », la consommation mondiale devrait engager une tendance à la décrue, estime toutefois l’Agence internationale de l’énergie.
À la COP28, une vingtaine de pays dont la France viennent de signer une déclaration commune pour tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050, par rapport à 2020. Greenpeace France dénonce une manœuvre de diversion climatique.
Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile.
On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion publique, quitte à parfois finir en prison. Alors que raconte véritablement la rébellion des scientifiques ? En quoi cette désobéissance civile est-elle justifiée ? Quelles en sont les conséquences et les impacts ? Et quelles menaces pèsent aujourd’hui sur le milieu de la recherche ?
Réponses dans cet entretien Blast de Paloma Moritz avec Jérôme Santolini et Elodie Vercken, membre de Scientifiques en Rébellion.
Cette décision est publiée après l’affaire de la commune de Grande-Synthe, qui avait saisi le Conseil d’État pour « inaction climatique ».
La haute juridiction administrative demande de nouveau à l’exécutif de prendre des « mesures supplémentaires » pour respecter son objectif de réduction des émissions de CO₂. Il n’a, en revanche, pas prononcé d’astreinte.
Dans une décision rendue ce mercredi 10 mai, la plus haute instance de la justice administrative française enjoint la Première ministre de prendre "toutes les mesures supplémentaires utiles" pour réduire les émissions de CO2, afin de remplir les engagements pris par la France.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Le Giec rend son sixième rapport de synthèse lundi 20 mars. Malgré le consensus scientifique, certains climatosceptiques ne seront jamais convaincus, explique le mathématicien David Chavalarias.
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Rien de bien nouveau sous le soleil : l’excès de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (principalement émis par les humains 😒) entraîne une hausse de la température à la surface de la Terre → déjà +1,1°C de réchauffement en 2011-2020 par rapport à la fin du XIXe siècle.
Les 13 et 20 novembre, Emmanuel Macron s’est mis en scène en train de répondre à des questions des internautes sur l’écologie. L'occasion de vanter son bilan et la politique du gouvernement, vivement critiquée par une grande partie de la société civile depuis des années. Le tout en parlant à un public plus jeune et avec quelques messages clés faciles à repérer : l’action, le concret…. Au-delà du côté un peu inattendu du format, de l’opération communication qui va avec, du ton cash, du montage ultra cut, bref de la forme, il y a évidemment le fond.
Alors que de nouvelles actions de désobéissance civile sont prévues à partir de dimanche, franceinfo est allé à la rencontre de ces scientifiques qui mouillent la blouse blanche. Une dizaine de chercheurs et chercheuses expliquent les raisons de leur colère et de leur engagement.
Le nouveau rapport du Giec est encore passé à la trappe de la plupart des grands médias. Pour se faire entendre, les scientifiques doivent-elles et ils s’engager plus franchement en politique ? Nous leur avons posé la question.
Dans plusieurs villes de France (Montpellier, Nice, Paris et Toulouse), des scientifiques ont participé ce weekend à des actions d’information du public et de désobéissance civile, au nom de la lutte contre la catastrophe environnementale et humaine en cours et à venir. Dans un texte de 4 pages, disponible sur le site du collectif Scientifiques en rébellion, ils expliquent leurs motivations, leur positionnement et leurs interrogations. Certaines de ces actions ont été menées en collaboration avec les collectifs citoyens ANV-COP21 – Alternatiba et Extinction Rebellion. Cette mobilisation des scientifiques en France s’est faite dans le sillage d’une tribune parue en Une du journal Le Monde en 2020, dans laquelle mille scientifiques appelaient à la désobéissance civile. En parallèle, en Allemagne, des scientifiques venu·es de toute l’Europe (dont certain.es de France) participent à l’appel du collectif Scientist Rebellion à une campagne d’actions de désobéissance civile intitulée « Unite Against Climate Failure » qui se déroulera jusqu’au 4 novembre. Les scientifiques appellent tout·es leurs collègues qui ont pris conscience de l’urgence climatique à les rejoindre pour amplifier la mobilisation.
Après un été marqué par des catastrophes climatiques en cascade, de nombreux militants écologistes estiment que leurs actions doivent être plus visibles, quitte à choisir des modes d'actions plus radicaux.
Nous connaissons tous le chantage à l’emploi. La Covid a certainement été la plus belle période pour l’exercer. Des milliers de personnes ont ainsi entendu des phrases du type “on va devoir baisser votre salaire de 20%. C’est ça, ou nous devrons nous séparer de vous“.