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Plus de 1 770 lobbyistes des énergies fossiles sont accrédités à la COP29 en Azerbaïdjan, a dévoilé une coalition d’ONG. Leur omniprésence parasite les débats et de nombreux experts appellent à une « réforme de la COP ».
Les ONG Greenpeace Italie et ReCommon ainsi que douze citoyens accusent le groupe de mener des politiques « en violation flagrante de l’accord de Paris » et veulent qu’il soit contraint de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Le pétrole règne en maître sur l’univers des plastiques, dont près de 99 % proviennent encore de cette ressource fossile. Leur production a doublé entre 2000 et 2019, atteignant 460 milliards de tonnes par an.
Les grands groupes pétroliers occidentaux ont tiré un trait sur leurs engagements de lutte contre les dérèglements climatiques. Tous n’affichent plus qu’un objectif : produire toujours plus de pétrole et engranger toujours plus d’argent. Comme l’exigent leurs actionnaires.
L’organisation des pays exportateurs de pétrole a écrit à ses membres pour leur demander le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28. Agnès Pannier-Runacher fait part ce samedi 9 décembre de sa colère.
Conflits d’intérêts, mélange des genres, lobbying décomplexé : les pays pétroliers n’ont pas seulement avancé leurs pions à la COP28, ils ont voulu démolir la crédibilité du multilatéralisme onusien sur la question climatique, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
La société de conseil McKinsey s’est imposée comme un acteur incontournable du débat climatique. Pour le chercheur Édouard Morena, elle contribue à présenter le capitalisme vert comme « unique horizon bas carbone possible ».
7 200 accréditations ont été accordées à des personnes affiliées au monde des énergies fossiles depuis la COP de 2003. De quoi étouffer les négociations, affirme Rachel Rose Jackson, de l’ONG Corporate Accountability.
Ces derniers mois, les majors pétrolières sont revenues sur leurs engagements pour la transition écologique. Sultan al-Jaber, à la tête du sommet international sur le climat de Dubaï, a soutenu, à rebours de la science, qu’il n’y avait aucun scénario prouvant que la fin des énergies fossiles sauverait le climat.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix.
"Pour agir sur les émissions liées à l'utilisation des hydrocarbures, il faut des politiques de baisse de l'utilisation des fossiles", a martelé Agnès Pannier-Runacher dans une interview publiée mardi par "Le Monde".
"Je le regrette, mais je ne ferai rien" #TraduisonsLes
L’activité pétrolière et gazière mondiale repose moins sur les « supermajors » privées occidentales que sur les entreprises nationales des Etats producteurs, encore moins enclines que les premières à réduire leur empreinte carbone.
Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhillips et Chevron sont visées par les poursuites. Cette action en justice fait suite à de nombreuses autres à l’initiative de villes, comtés et d’Etats américains contre des intérêts liés aux énergies fossiles.
Pour la première fois, des chercheurs ont quantifié le coût (astronomique) des dégâts causés par les entreprises fossiles, au détriment de millions de personnes.
Deux chercheurs estiment que les 21 plus gros groupes pétroliers devraient verser plus de 200 milliards de dollars par an pour réparer les dommages qu'ils ont causés. Saudi Aramco serait le premier visé, TotalEnergies huitième…
Le géant pétrolier a utilisé ses superprofits record de 2022 pour investir toujours plus dans les énergies fossiles. D’ici à 2025, la firme est en passe d’approuver de nouveaux projets pétrogaziers qui rejetteront près de quatre fois les émissions annuelles de la France.
Le document demande à TotalEnergies d'aligner ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur l'accord de Paris sur le climat pour 2030.
Avant même le premier rapport du Giec, le géant pétrolier a prédit avec précision les impacts de la catastrophe climatique si les groupes énergétiques continuaient de produire des énergies fossiles. Malgré cela, Shell a sciemment opté pour le « business as usual », conduisant aux résultats dévastateurs qu’il avait décrits.
One in five ads served on search results for 78 climate-related terms placed by firms with interests in fossil fuels, research finds
L'administration Trump a mis aux enchères des droits de forage pour des parcelles du Arctic National Wildlife Refuge, une zone jusqu'ici préservée de tout forage pétrolier.