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Les eurodéputés français, à l’exception de ceux de Renaissance, se sont distingués, mercredi 22 novembre à Strasbourg, en choisissant de s’abstenir ou de voter contre l’accord, dit « de nouvelle génération ». Ils dénoncent un texte incompatible avec le « pacte vert européen ».
À quelques jours de la COP28 sur le climat, le Parlement européen se prononce mercredi (22 novembre) sur l’accord de libéralisation du commerce UE – Nouvelle-Zélande qui va conduire à importer sur 20 000 km des dizaines de milliers de tonnes de denrées alimentaires et à augmenter sensiblement les émissions de gaz à effet de serre. Est-ce acceptable en 2023 ? Non.
Des pommes qui font 20 000 kilomètres ? L’accord de libéralisation du commerce avec la Nouvelle-Zélande va conduire à importer des dizaines de milliers de tonnes d’aliments. Une action appelle les eurodéputés à voter contre sa ratification.
Un rapport de Corporate Europe Observatory dévoile les pressions des lobbies pour obtenir de la Commission une « cour des investissements » : une justice parallèle qui trancherait les litiges avec les États à la place des tribunaux nationaux.
Alors que l’importation de denrées agricoles et alimentaires a augmenté de 28% entre 2005 et 2019, le Think Tank de la Fondation Nicolas Hulot, INTERBEV et l’Institut Veblen, défendent la nécessité d’adopter un règlement européen sur les importations, basé sur un principe de mesures-miroirs. Ce règlement vise à stopper un système qui entrave la transition écologique et sociale, et met en péril l’avenir des éleveurs et agriculteurs européens.
Dans un document que Mediapart publie en exclusivité, l’exécutif français planche sur les conditions pour lever son veto au très critiqué traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. Des ONG s’inquiètent de la faiblesse juridique des contreparties exigées.
Jamais un accord de libéralisation du commerce n’a été aussi contesté. Le 9 novembre, sous la pression de l’opinion publique, les ministres des 27 États-membres n’ont pas pu avaliser le projet entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay). Une première victoire qui peut en amener d’autres, selon Maxime Combes, chroniqueur de Basta !.
Le Parlement européen a adopté mercredi un amendement à un rapport sur la politique commerciale européenne avertissant que les eurodéputés ne ratifieront pas l'accord commercial entre l'UE et le Mercosur sous sa forme actuelle.
Le gouvernement justifie son rejet par la déforestation qui met en péril la biodiversité et dérègle le climat.
Un audit européen pointe des « défaillances » dans la traçabilité du bœuf canadien. Avec un risque que des traces d’hormones de croissance se retrouvent dans les assiettes.
La commission formée par l’ancien premier ministre Edouard Philippe a rendu des conclusions sévères quant à l’accord signé en 2019 entre l’Union européenne et le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay.
Tafta, TTIP, Tisa, Ceta… tels sont les acronymes barbares qui désignent des traités commerciaux en cours de négociation entre l’Union européenne, les États-Unis, le Canada ainsi que d’autres pays industrialisés. Opaques, absentes du débat public, ces négociations auront pourtant un impact sur nos vies quotidiennes.
Les cabinets juridiques spécialisés dans les conflits entre investisseurs et États étudient d’éventuelles plaintes contre les mesures suspendant les activités économiques, instaurant un moratoire des loyers ou rendant accessible à tous un futur vaccin.
Le commissaire européen Phil Hogan ne voit guère qu’une exception : les « secteurs vulnérables, comme la santé ».
La Commission européenne a annoncé ce mardi l’aboutissement des négociations pour un accord de libre-échange entre l’UE et le Mexique, lancées en 2016. Malgré la crise du Covid-19, le libre-échange reste un pilier de l’Union.
Les eurodéputés ont validé mercredi, avec une large majorité, un traité de libre-échange négocié avec le Vietnam. Ils jettent ainsi le doute sur la crédibilité du « pacte vert » vanté par la nouvelle Commission européenne. Reportage à Strasbourg, où les élus français ont voté de manière dispersée.
Un modèle mathématique simple décrit la répartition de la richesse dans les économies modernes avec une précision sans précédent. Et remet en question quelques idées reçues sur le libre marché.
L’accord de libre-échange "ne donne pas la priorité aux préoccupations liées à la protection de l'environnement ou de la santé", décrit un rapport.
L’accord commercial entre l’UE et le Canada ne devrait pas empêcher l’arrivée de bœufs nourris avec certaines farines animales et dopés avec des antibiotiques.
Les députés examinent mercredi l’accord UE-Canada. La majorité LREM soutient l’accord. Mais les arguments avancés – le respect de l’Accord de Paris et l’existence d’un vrai-faux « veto climatique » – masquent mal la réalité : le commerce international sans frein passera toujours avant les politiques climatiques et environnementales.