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Les plaintes d'investisseurs en Allemagne contre Bayer dans l'affaire du glyphosate représentent au total près de 2,2 milliards d'euros de dommages et intérêts, a affirmé mardi le cabinet d'avocat Tilp, qui espère l'ouverture d'un procès groupé dès cette année.
C’est la proportion d’études jugées « non fiables » par deux spécialistes, parmi toutes les études réalisées par les industriels et utilisées par l’Efsa pour évaluer les risques liés au glyphosate avant sa réautorisation en 2017. Habituellement classées « secret industriel » mais récupérées par l’ONG SumOfUs suite à une injonction de justice, ces études ont été épluchées par deux scientifiques autrichiens qui les ont comparées aux « bonnes pratiques » établies par l’OCDE. Des bonnes pratiques très peu respectées finalement, ce qui pourrait expliquer les divergences entre le Circ qui classe le glyphosate comme cancérogène, et les agences européennes qui ne font pas ce lien.
Les études sur lesquelles les autorités sanitaires européennes ont fondé leur avis pour autoriser le glyphosate, l'herbicide qui a fait la fortune de Monsanto, sont jugées « désastreuses » par des toxicologues autrichiens qui ont eu accès à des dossiers jusque-là confidentiels. L'allemand Bayer, qui a acheté Monsanto, affirme que l'herbicide n'est « ni génotoxique, ni cancérigène ».
Le professeur Seralini revient sur son combat contre la firme Monsanto, à la lumière de milliers de documents confidentiels rendus publics par la multinationale, depuis absorbée par Bayer. Ces documents montrent l’obsession de ces fabricants d’herbicide à l’encontre de M.Seralini ainsi que le dévoiement des réglementations sanitaires.
Glyphosate: Monsanto aussi condamné parce que son "Roundup" a "considérablement" contribué à la maladie d'un plaignant
C’est la victoire d’un petit agriculteur face au géant Monsanto. Paul François, un céréalier charentais a gagné son bras de fer judiciaire face au groupe Monsanto, définitivement condamné par la Cour de cassation après quatorze ans de procédure.
Une étude pilotée sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire révèle une hausse des ventes d’insecticides, fongicides et herbicides depuis 10 ans en France. Un bilan alarmant.
Le glyphosate est l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde. Selon des chercheurs de Rennes 1, l'exposition régulière à cette molécule modifie le cerveau, la flore intestinale et le comportement des rats.
Faux journalistes, faux scientifiques, fausses études, faux paysans… Depuis des années, le producteur de glyphosate et d’OGM Monsanto, racheté par Bayer, tente par tous les moyens d’influencer l’information qui le concerne.
Selon les documents d'"Envoyé spécial", Monsanto aurait recruté des agriculteurs et leur aurait livré des textes à publier dans la presse, visant à promouvoir l'utilisation du glyphosate.
Manipulation de la science, fichage, « astroturfing »… « Les Jours » désherbent le lobbying de la firme.
Cet herbicide pourrait entraîner des modifications génétiques, selon une étude sur des rats publiée dans « Scientific Reports ».
Eric Andrieu, député européen PS et président de la commission d’investigation “Pesticides” au Parlement européen, a réagi à la condamnation de Monsanto aux États-Unis.
Le grand groupe agrochimique avait été condamné, en octobre, à payer 78,5 millions de dollars de dommages et intérêts à un jardinier états-unien souffrant d’un cancer.
La production de soja « responsable » arrive sur le marché européen. Responsable ? Parce que certifié par la Table Ronde sur le Soja Responsable, lancée par le WWF. Une certification qui fournit aux entreprises une belle façade verte. Ou comment Monsanto, Glencore, Nestlé ou Carrefour, grâce à ce label, deviennent d’ardents défenseurs du développement durable, et pourraient toucher des « crédits carbone » pour une culture qui contribue à la déforestation, véritable désastre écologique et social en Amérique latine.
Depuis la fusion effective des deux groupes, en juin, la valeur du nouvel ensemble ne cesse de fondre. Les investisseurs s’inquiètent du risque environnemental que constitue le glyphosate.
Huit premières plaintes ont été enregistrées à la mi-juin contre des fabricants et des décideurs qui autorisent l’herbicide de Monsanto, filiale de Bayer.
Un lobby de la société Monsanto a créé des groupes de "faux agriculteurs" chargés de se prononcer en faveur du glyphosate, révèle la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique "The Independent".
L’information est énorme et, pourtant, elle ne surprend même plus tant nous sommes désormais habitués à ce genre de manipulations grotesques : selon Greenpeace et le journal britannique The Independent, Monsanto aurait créé des groupes de faux agriculteurs pour défendre le glyphosate !
Mosanto a piloté de faux groupes de fermiers contre l’interdiction du glyphosate en Europe. C’est ce que révèle une enquête de la cellule d’investigation de Greenpeace et du quotidien britannique The Independent, que RMC vous révèle ce mercredi.