426 liens privés
Le géant américain de la tech a immédiatement dénoncé une "mauvaise" décision et a annoncé sa volonté de faire appel.
La Commission européenne vient d’infliger à Google une amende de 2,95 milliards d’euros pour avoir enfreint les règles de la concurrence dans le domaine de la publicité. L’enquête avait été ouverte en 2021, mais les conclusions se faisaient attendre. Dans un contexte géopolitique très tendu, Google a maintenant 60 jours pour réagir.
Le géant américain de la tech Google a vigoureusement critiqué vendredi la décision de la Commission européenne de lui infliger une amende de près de 3 milliards d'euros, et a annoncé faire appel. La décision de la commission survient à un moment compliqué puisque les négociations avec les États-Unis sur les droits de douane ne sont pas finalisées et que Donald Trump menace de nouveaux droits tous les pays qui règlementent sur le numérique.
Google doit partager ses données avec ses concurrents afin d'ouvrir la compétition dans le domaine de la recherche en ligne, a décidé mardi un juge de Washington. Le géant californien échappe cependant à l'obligation de vendre son navigateur Chrome, comme le voulait le gouvernement.
Dans une décision rendue jeudi, la justice américaine juge que le géant de la tech a "sciemment entrepris une série d'actions anticoncurrentielles" qui lui ont permis de garder le monopole sur la publicité numérique.
« Les consommateurs ne devraient pas avoir à payer des prix plus élevés parce que des sociétés enfreignent la législation sur la concurrence », a déclaré le ministre américain de la justice, Merrick Garland.
La Commission annonce avoir ouvert des enquêtes sur la non-conformité avec le DMA de Google Play, Google Search, l'App Store d'Apple, l'écran de sélection du navigateur, l'alternative « paiement ou publicité comportementale » de Meta et le site d'Amazon.
Longtemps moins ciblé par les régulateurs et les gouvernements, le fabricant de l’iPhone fait l’objet d’une plainte antitrust déposée jeudi par Washington, et est également sous pression à Bruxelles.
L’éditeur du jeu vidéo phénomène « Fortnite » accusait la marque à la pomme de pratiques anticoncurrentielles. En refusant d’entendre leurs appels, la plus haute juridiction du pays met un terme à une saga juridique opposant les deux sociétés.
Depuis 2020, le jeu vidéo « Fortnite » a disparu des magasins en ligne de Google et d’Apple. Son éditeur, Epic Games, poursuit depuis 2020 les deux entreprises, dénonçant leur position de monopole sur le marché des applications mobiles. Un tribunal californien lui a donné raison, lundi, dans la procédure l’opposant à Google.
Dans un verdict historique, un jury a décidé que Google avait effectivement un monopole illégal sur la distribution des applications pour smartphones. Cette décision fait suite à une bataille juridique acharnée entre Epic Games et Google concernant les pratiques de la boutique d’applications de ce dernier. Epic Games, le créateur du jeu populaire “Fortnite”, a poursuivi Google en 2020, affirmant que les frais imposés par le Google Play Store pour les abonnements intégrés aux applications et les transactions ponctuelles, ainsi que d’autres conditions, ont aidé Google à maintenir un monopole illégal sur la distribution des applications. Le procès, qui s’est déroulé devant le tribunal de district des États-Unis dans le district nord de la Californie, a mis en lumière le débat de longue date sur la question de savoir si les opérateurs de boutiques d’applications comme Google et Apple favorisent un écosystème d’applications ouvert et compétitif.
Dans une déclaration « choc », la vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager envisage la possibilité d’un démantèlement de Google. Dans son annonce, elle précise à titre préliminaire que les indices vont dans le sens d’un abus de position.
Le département américain du Commerce a publié mercredi un nouveau rapport appelant le Congrès à ouvrir les magasins d'applications mobiles à une plus grande concurrence. Le rapport décrit les géants Apple et Google comme les "gardiens" des magasins d'applications mobiles et suggère qu'une législation est nécessaire pour stimuler la concurrence et donner plus de choix aux développeurs d'applications et aux consommateurs. Les nouvelles demandes adressées au Congrès par l'administration Biden s'inscrivent dans le cadre d'un plan gouvernemental plus large visant à lutter contre la consolidation du monopole des entreprises dans tous les secteurs.
Google roi des moteurs de recherche, Google roi du contenu, Google roi de la publicité, Google roi de la cartographie, Google roi… Google roi du web ? Dans cette tribune, Georgiana Pricop, experte en communication et marketing digital, revient sur les stratégies du géant du numérique qui ont abouti à la construction d’une position monopolistique sur le marché des moteurs de recherche mais aussi sur sa stratégie en cours pour consolider une position monopolistique sur le web… Dans son entièreté !
India’s competition regulator fined Google $161.9 million on Thursday for anti-competitive practices related to Android mobile devices in “multiple markets” in a major setback for the search giant in the key overseas nation where it has poured billions of dollars over the past decade.
En amont d’un procès antitrust contre Google, qui devrait débuter l’année prochaine, une première audition a eu lieu. Elle a permis aux partis de présenter leurs premiers arguments. Google est accusé de payer des milliards pour bloquer la concurrence hors de certains périphériques.
Je tombe, via divers canaux, sur des informations techniques distinctes concernant Android. Prises séparement, ces informations ont l'air anodines, et accessoirement juste purement techniques. Mais je pense qu'il n'en est rien. Je pense que c'est un plan de Google pour verrouiller progressivement Android et garder un maximum de contrôle dessus.
L’enquête est ouverte depuis juin 2020 et concerne les pratiques anticoncurrentielles d’Apple pour ce qui est des règles en vigueur sur l’App Store et Apple Pay. La Commission de l’UE revient de façon spécifique sur le cas Apple Pay dans sa dernière communication des griefs à l’endroit de l’entreprise américaine et l’informe qu’elle estime, à titre préliminaire, qu’elle abuse de sa position dominante sur le marché des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS en limitant restreignant l’accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC. Apple risque jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.
Selon certains médias américains, Apple devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles la semaine prochaine pour avoir prétendument empêché ses rivaux d'utiliser Apple Pay, son système de paiement mobile. Ce développement intervient alors que l'Union européenne s'apprête à contester le monopole du géant technologique, dont le chiffre d'affaires atteint 2,5 milliards de dollars. Apple sera poursuivi pour ne pas avoir respecté la législation européenne dans l'exploitation d'Apple Pay.
Le feu vert donné à l'autorité de la concurrence américaine (FTC) pour attaquer Facebook en justice signe un changement d'époque, selon Laura Philipps Sawyer, professeur à l'Université de Géorgie.