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La Cour suprême américaine envisage de revenir sur le droit à l'avortement. Des inquiétudes émergent sur les collectes de données personnelles pouvant incriminer les femmes.
La Cnil profite du bilan de l'année 2021 pour présenter les enjeux de 2022. Parmi eux : surveiller les moyens de surveillance que les employeurs mettent en place pour leurs salariés en télétravail et lutter contre les potentielles dérives.
Google a présenté une nouvelle fonctionnalité qui va permettre de se passer du fameux « Ok Google », et de parler directement à son assistant vocal.
Les logiciels de surveillance des employés - désormais connus sous le nom de "bossware" - seraient de plus en plus utilisés et poseraient des problèmes aux travailleurs. Plusieurs rapports notent que les logiciels de surveillance des employés seraient devenus la nouvelle norme pendant le Covid-19 et il semble que les travailleurs ne puissent plus y échapper. Ces logiciels peuvent enregistrer les frappes au clavier, noter les sites Web visités par les employés, faire des captures d'écran, enregistrer les mouvements de la souris et activer les webcams ou les microphones. Souvent, tout ceci serait fait sans leur consentement.
Ces dernières années, les grands éditeurs de publications scientifiques ont investi massivement dans la collecte de données. Les chercheurs craignent que la recherche s’enfonce dans une course à la performance.
Les groupes de protection de la vie privée ont sonné l'alarme au sujet des dispositifs de localisation de la taille d'une pièce de monnaie AirTag lorsqu'ils ont été présentés. Cette fois-ci, des événements dénoncés sur les réseaux sociaux viennent illustrer leurs craintes.
Les critiques du passe sanitaire dénoncent unanimement un « danger autoritaire ». Assez justement, la CNIL elle-même présente ce danger comme « le risque d’accoutumance et de banalisation de tels dispositifs attentatoires à la vie privée et de glissement, à l’avenir, et potentiellement pour d’autres considérations, vers une société où de tels contrôles deviendraient la norme et non l’exception ». Prenons un instant pour détailler ce danger et répondre à la question : de quel type de surveillance le passe sanitaire est-il l’expression ?
« Projet Pegasus » : des révélations d’une ampleur mondiale sur la surveillance - Page 1 | Mediapart
Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie, qui concerne au moins onze États à travers le monde.
La société NSO affirme ne vendre son logiciel que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. De nombreux rapports ont déjà prouvé sa présence dans les téléphones de journalistes ou opposants de nombreux pays.
« Le Monde » et seize autres rédactions ont eu accès à plus de 50 000 numéros de téléphone potentiellement ciblés par Pegasus, un puissant logiciel espion israélien, pour le compte d’une dizaine d’Etats. Une arme numérique utilisée contre des journalistes, des avocats, des militants et des responsables politiques de nombreux pays, dont la France.
Face au gouvernement indien, Google a admis que son Assistant espionne les conversations des utilisateurs sans que ces derniers n’aient prononcé de commande vocale. Puis, une fois interrogé sur le sujet, la compagnie a fait marche arrière en assurant que toute donnée enregistrée sans commande vocale est automatique supprimée.
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En revanche, c’est la première fois que Google annonce que son Assistant enregistre des conversations sans qu’il ne soit activé. Quand bien même le constructeur affirme que ses employés n’écoutent pas les « conversations sensibles », il ne s’est pas étendu sur les caractéristiques spécifiques qui permettent de reconnaître ces-dites conversations ni sur les méthodes employées pour protéger la vie privée de ses utilisateurs.
Lundi 22 mars avait lieu le conseil municipal de Dijon. À l’ordre du jour : Cité de la gastronomie et du vin, urbanisme, carte scolaire, mais aussi OnDijon, le projet de « ville intelligente » sous surveillance.
Définitivement adoptée le 15 avril dernier par l’Assemblée nationale, la loi relative à la sécurité globale avait fait couler beaucoup d’encre, notamment pour son article controversé sur l’utilisation des drones. Pourtant, ce texte n’est que la dernière brique d’une machinerie législative qui vise à renforcer de plus en plus la surveillance des citoyens. Et un prochain ajout est déjà dans les tuyaux, avec un nouveau projet de loi antiterroriste.
La Commission européenne cherchera à mettre hors la loi les systèmes d’intelligence artificielle utilisés pour des opérations de « surveillance indiscriminée ».
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Toutefois, le projet [...] stipule que ces interdictions ne s’appliqueront pas aux gouvernements et aux autorités publiques de l’UE lorsqu’elles sont mises en œuvre « afin de préserver la sécurité publique ».
Au début des années 2000, l'entreprise Ikea s'est lancée dans un vaste système de surveillance et d'espionnage de ses salariés, et même de clients, grâce à des liens tissés avec des (ex)-policiers. Nos révélations.
L'analyse de l'Atlas des technologies de surveillance déployées aux États-Unis, un projet de l'Electronic Frontier Foundation, révèle qu'elles auraient tendance à se banaliser dans les campus universitaires. En France, l'initiative Technopolice de la Quadrature du Net vient de son côté de lancer un « CADATHON ».
Depuis plusieurs années, les hélicoptères de la gendarmerie sont régulièrement déployés pour des missions de surveillance de l’espace public, et ce en toute illégalité. Dotés d’un matériel d’abord développé dans un contexte militaire, la police se vante de leur capacité d’espionnage bien supérieure à celles des drones : caméras thermiques avec zoom ultra-puissant, suivi automatisé des suspects, transmission en temps-réel des images à des postes de commandement…
Surveiller les salariés en télétravail n'est pas seulement une erreur de management, le télétravail reposant sur la confiance. Pis, la surveillance pourrait très rapidement avoir un impact sur la productivité et devenir très vite une stratégie perdant perdant. Telle est l'analyse de Janina Steinmetz, maîtresse de conférences à la Business school
Décision rarissime tombée aujourd’hui. La CNIL sanctionne le ministère occupé par Gérald Darmanin pour l’usage de drones équipés de caméras, qu'aucun texte n'autorise et violant les droits des personnes.
Le 12 janvier 2021, la formation restreinte de la CNIL a sanctionné le ministère de l'Intérieur pour avoir utilisé de manière illicite des drones équipés de caméras, notamment pour surveiller le respect des mesures de confinement. Elle enjoint au ministère de cesser tout vol de drone jusqu’à ce qu’un cadre normatif l’autorise.