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Près de 400 militants de la Confédération paysanne ont investi la chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, à Angers, le 3 octobre. Ils dénoncent un conflit d’intérêts dans le refus d’une installation bio.
Le système de formations censé accompagner l’installation des nouveaux paysans favorise l’ordre établi, au détriment des profils non issus du milieu et d’une agriculture plus écologique.
Emmanuel Macron reçoit ce mardi la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs à l'Élysée, cinq jours avant l'ouverture du Salon de l'Agriculture. Alors que l'UE tente toujours de faire passer un accord de libre-échange avec le Mercosur, quelles sont leurs inquiétudes et leurs revendications ?
Répondre à la détresse des agriculteurs et agricultrices est compatible avec le respect de l’environnement et de la santé publique, expliquent, dans cette tribune à « l’Obs », les Scientifiques en rébellion, à condition de rejeter les mesures productivistes et rétrogrades du duo FNSEA-gouvernement.
Le président de la FNSEA Arnaud Rousseau est critiqué par plusieurs écologistes et petits producteurs comme tenant de l’agrobusiness. La taille de son exploitation, 700 hectares, soit dix fois plus que la moyenne des agriculteurs, pose question.
Pour calmer la colère paysanne, Gabriel Attal a cédé aux revendications du syndicat agricole majoritaire, en particulier sur les normes et les pesticides. Une nouvelle cogestion se met en place, écartant les ministères de la transition écologique et de l’agriculture.
En pleine contestation paysanne, le gouvernement cherche une porte de sortie avec la FNSEA, principal syndicat agricole. Cet interlocuteur privilégié des pouvoirs publics depuis plus d'un demi-siècle est pourtant un groupe violent, à côté duquel les black blocs font figure d'enfants de chœur. Et son impunité tranche avec la diabolisation de « l'ultra gauche » ou autres « éco-terroristes ».
Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture souhaite modifier les règles de répartition des aides publiques aux syndicats agricoles, en vue du scrutin de 2025. Cette mesure aurait pour conséquence d’assécher les finances de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale et d’avantager leur puissant concurrent, la FNSEA.
Le ministre de l’Intérieur a estimé sur TF1 qu’« on ne répond pas à la souffrance en envoyant les CRS ». La gauche dénonce un « deux poids, deux mesures ».
La retenue demandée par les autorités et assumée par Gérald Darmanin s'explique notamment par le caractère prévisible des dégradations commises, analyse Fabien Jobard.
Le syndicat agricole et son président Arnaud Rousseau se positionnent en tête de pont de la mobilisation des paysans. Mais ce riche patron n’est pas le mieux placé pour défendre les manifestants.
Les manifestations illégales du syndicat agricole jugées moins sévèrement que celles de la désobéissance civile
Indépendantes de l’État, ces structures décisives dans la gestion de la ressource sont pourtant l’objet de multiples pressions pour financer le lobby agricole.
Le gouvernement a abandonné son projet d’augmenter les taxes sur les pesticides et l’irrigation, privant ainsi de financement supplémentaire les agences de l’eau. De quoi révolter les acteurs du secteur.
Les tensions ne cessent de monter autour de la question de la gestion de l'eau à usage agricole. Nouvel exemple en Charente-Maritime, où le domicile du vice-président de l'antenne locale de France Nature Environnement a été saccagée par des agriculteurs revenant d'une manifestation à La Rochelle. Il porte plainte.
Vous connaissez la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles ? La FNSEA, c’est le grand lobby des agriculteurs de droite. Un «syndicat» de gros exploitants agricoles, qui milite notamment en faveur de l’agro-industrie, qui revendique l’usage intensif de pesticides et d’une agriculture toujours plus productiviste et destructrice. Ce lobby est un ennemi juré des petits paysans et des mouvements écologistes. Il est par ailleurs extrêmement violent et systématiquement impuni.
Le syndicat agricole dit avoir reçu l’assurance de la part d’Elisabeth Borne qu’il n’y aurait pas d’augmentation de ces prélèvements qui devaient permettre de lever respectivement 37 millions et 10 millions d’euros supplémentaires pour financer entre autres les agences de l’eau.
Pendant l’examen du PLF 2024, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté un amendement sur le financement des organisations faisant appel à la générosité du public, rédigé par la FNSEA, repris par la droite, l’extrême droite et la majorité. Un amendement très inquiétant pour les libertés d’association et d’expression.
Depuis les années 1960, le syndicat agricole FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militant·es écologistes et des élu·es. Chronologie de 60 ans d’actions violentes.
Vous connaissez la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles ? La FNSEA, c’est le grand lobby des agriculteurs de droite. Un «syndicat» de gros exploitants agricoles, qui milite notamment en faveur de l’agro-industrie, qui revendique l’usage intensif de pesticides et d’une agriculture toujours plus productiviste et destructrice. Ce lobby est un ennemi juré des petits paysans et des mouvements écologistes. Le journal Reporterre vient d’ailleurs de révéler que c’est la FNSEA qui a obtenu la dissolution des Soulèvements de la Terre, en faisant pression directement sur le gouvernement.