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Faire de la sobriété une feuille de route pour la métamorphose écologique et sociale. C’est le combat quotidien de la chercheuse Yamina Saheb, experte du Giec, qui ne mâche pas ses mots à l’heure d’alerter sur l’urgence climatique. Après avoir réussi à faire entrer le terme dans le rapport du Giec, elle vient de créer le Laboratoire mondial de la sobriété.
Le programme du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a été adopté ce 20 janvier à Istanbul. Pour ce 7ème cycle de travaux, l’accent sera mis sur l’adaptation aux changements climatiques. Entretien avec Yamina Saheb, docteure en énergétique et autrice du Giec.
Ils sont la nouvelle coqueluche du président Emmanuel Macron, qui les présente comme « la » solution de la transition énergétique : les SMR, ces mini-réacteurs qui doivent nous permettre de tripler la production nucléaire d’ici à 2050. Mais des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses : les résultats seraient loin des espoirs suscités. Dans le monde, de nombreux projets sont d’ores et déjà abandonnés.
Selon le rapport d’un ingénieur, expert auprès du Giec, que s’est procuré «Libération», les SMR, ces petits réacteurs nucléaires modulaires présentés comme plein d’avenir par la filière et vantés par le chef de l’Etat, ne résisteraient pas à l’analyse en termes de coûts, de risques et de technologies.
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti !
Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Interviewé sur France Inter, le député RN Thomas Ménagé a pointé la «tendance à exagérer» du groupe d’experts sur le climat. Des propos qui méconnaissent la réalité des travaux de l’institution.
À l’université d’été du Medef, le climatologue a appelé à stopper l’investissement dans les énergies fossiles. « Il y a la vie réelle » lui a répondu Patrick Pouyanné.
L’agence spatiale américaine a publié une animation illustrant l’élévation du niveau de la mer sur ces 30 dernières années. Conçue à partir de données capturées par des satellites entre 1993 et 2022, le scientifique spécialiste de la visualisation de données Andrew J. Christensen détaille l’effet dévastateur du réchauffement climatique sur la fonte des glaces et la dilatation thermique des océans. La hauteur des vagues qui se répercutent sur le hublot d’un bateau statique représentent le niveau de l’eau, qui augmente d’environ 3,4 millimètres en moyenne chaque année, pour un total de 10 centimètres en 30 ans.
D’après un rapport du GIEC rendu en septembre 2019, le niveau de la mer pourrait atteindre 60 à 110 centimètres d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter au rythme actuel.
Tribune "TotalEnergies est très loin de prendre en compte les conclusions du Giec" : des scientifiques dénoncent l'instrumentalisation de leurs rapports par le géant pétrolier
Des chercheurs ont analysé la manière dont les chaînes de télévision ont couvert la sortie du rapport du GIEC. Ils constatent un fort taux de climatoscepticisme sur les chaînes de droite.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
La coprésidente du Giec a dénoncé, avec « gravité », les menaces de dissolution pesant sur le collectif écologiste « Les Soulèvements de la Terre ».
Le groupe international d'experts sur le climat n'est pas mandaté pour émettre des recommandations. Il se contente d'évaluer les solutions possibles pour lutter contre le réchauffement climatique, rappellent ses membres. Pour les "méga-bassines", son constat semble mitigé.
Dans une tribune publiée sur franceinfo, une dizaine d'auteurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) critiquent la stratégie du groupe pétrolier, qui a récemment utilisé leurs travaux pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles.
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Le Giec rend son sixième rapport de synthèse lundi 20 mars. Malgré le consensus scientifique, certains climatosceptiques ne seront jamais convaincus, explique le mathématicien David Chavalarias.
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Rien de bien nouveau sous le soleil : l’excès de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (principalement émis par les humains 😒) entraîne une hausse de la température à la surface de la Terre → déjà +1,1°C de réchauffement en 2011-2020 par rapport à la fin du XIXe siècle.