417 liens privés
Dans le dernier numéro hors-série du Figaro Histoire, "Aux sources de la civilisation occidentale : ce que nous devons à l'antiquité gréco-romaine", un article d'Olivier Postel-Vinay (déniché par l'association Quota climat) aimerait vous rassurer : la sécheresse actuelle, "qualifiée non sans raison d'exceptionnelle", n'a en fait rien de si grave. Ouf !
L’agence spatiale américaine a publié une animation illustrant l’élévation du niveau de la mer sur ces 30 dernières années. Conçue à partir de données capturées par des satellites entre 1993 et 2022, le scientifique spécialiste de la visualisation de données Andrew J. Christensen détaille l’effet dévastateur du réchauffement climatique sur la fonte des glaces et la dilatation thermique des océans. La hauteur des vagues qui se répercutent sur le hublot d’un bateau statique représentent le niveau de l’eau, qui augmente d’environ 3,4 millimètres en moyenne chaque année, pour un total de 10 centimètres en 30 ans.
D’après un rapport du GIEC rendu en septembre 2019, le niveau de la mer pourrait atteindre 60 à 110 centimètres d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter au rythme actuel.
Après le lancement d’une procédure de dissolution visant le collectif écologiste, de très nombreux chercheurs et intellectuels dénoncent dans une tribune à « l’Obs » le tournant autoritaire du gouvernement, et la poursuite d’une politique écocidaire.
Le rapport annuel 2023 du Haut Conseil pour le Climat vient de sortir, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la France n’est pas prête pour le changement climatique en cours et à venir.
Baisse non significative des émissions de gaz à effet de serre, absence d’une réelle politique fiscale pour l’écologie... L’État est mis à mal dans le dernier rapport du Haut Conseil pour le climat.
Les membres de la commission environnement ont majoritairement rejeté mardi 28 juin le règlement sur la restauration de la nature, pierre angulaire de l’Europe en faveur de la biodiversité. Ce vote alerte sur le recul de l’écologie à Bruxelles, sous la pression de la droite et de l’extrême droite.
La grande foire de l’aviation tient, jusqu’au dimanche 25 juin, ses quartiers au Bourget. Annonces de ventes record, dénonciation de l’« aviationbashing », du « nouveau suicide français », présentation du nouveau SUV Renault (oui, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace) ou appel à la création d’un avion du futur « plus sobre », le Salon oscille entre « business as usual » et prise de conscience plus ou moins sincère qu’un changement s’impose dans ce secteur.
Si l’on en croit certains médias, les français auraient “un problème avec l’argent”, ils seraient jaloux de ceux qui réussissent, qui ont du succès, pire, ils auraient la haine des riches. Mais cette haine supposée est-elle un mythe ou une réalité ? Surtout, si on part du principe que les français n’aiment pas les riches, est-ce parce qu’ils en sont jaloux ou parce qu’ils exigent plus de redistribution ? Pour apporter des éléments de réponse, Salomé Saqué propose une analyse de l’évolution des inégalités en France, à l’heure où les 5 premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis le début de la pandémie et que les plus défavorisés doivent gérer des conditions de vie de plus en plus difficiles, notamment à cause de l’inflation. Avec cette grille de lecture, les accusations en “jalousie” paraissent de plus en plus inappropriées.
Depuis son élection à la mairie d’Athènes en 2019, le parti conservateur Nouvelle Démocratie poursuit une politique de transformation de la capitale grecque. Mais les habitants étouffent face au manque d’espaces verts, de lieux publics ou de libertés politiques. Une fronde s’organise contre des projets jugés non adaptés aux citoyens, mais plutôt aux touristes, des « clients » bien plus rentables aux yeux de la droite néolibérale.
Selon un rapport, ni les innovations technologiques, ni les énergies décarbonnées ne pourront être déployées à une vitesse suffisante pour atteindre les objectifs climat de 2030 de l'Europe.
Promesses en l’air ? Le salon international de l’aéronautique qui se tient toute la semaine au Bourget (Seine-Saint-Denis) vante un panel de solutions technologiques pour atteindre la neutralité carbone de l’aviation en 2050. Dans les allées, mêmes certain·es professionnel·les sont sceptiques.
Jeudi, le ministère de l’intérieur a notifié aux porte-paroles du collectif écologiste des « éléments complémentaires », dont Mediapart a pris connaissance, justifiant « le maintien du projet de dissolution » repoussé depuis plusieurs semaines. La décision pourrait intervenir dès mercredi prochain.
Pour les insoumis, Anne Hidalgo ou encore Sandrine Rousseau, la présentation en Conseil des ministres ce mercredi du décret de dissolution des Soulèvements de la terre renvoie l’exécutif à sa propre inaction climatique.
Le gouvernement a prononcé mercredi la dissolution de ce mouvement écologiste. Il n’est pourtant pas la cause mais la conséquence d’une colère qui atteint son paroxysme. Cette mesure est une erreur démocratique et une absurdité politique.
Mercator Ocean International oceanographers analyse the record-breaking temperature of the Earth’s ocean surface, which has reached the highest level recorded since satellite records began, only narrowly exceeding the 2016 record. Our data reveals that currently, multiple regions, such as the North Pacific, eastern South Pacific, the north Atlantic, and areas near New Zealand and Australia are experiencing moderate to severe marine heatwaves. As our climate continues to rapidly warm, new temperature records are being regularly set, and there are predictions of a possible upcoming El Niño event which could give way to further warming.
Seize jeunes, âgés de 5 ans à 22 ans, accusent cet Etat du Nord-Ouest américain d’avoir enfreint leur droit constitutionnel à un « environnement propre et sain ». Un contentieux climatique dont l’issue pourrait faire date.
Tout en lui montrant son soutien par ailleurs, le chef de l'Etat a mis un coup de pression sur sa Première ministre Elisabeth Borne, ce mercredi en Conseil des ministres, pour que soit publié le décret de dissolution de la nébuleuse activiste.
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Depuis le début du mois de juin, la vaste province russe connaît des températures radicalement différentes du grand froid qu'on lui assimile. Ce qui n'est pas sans conséquence.
Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.