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"Pour avoir refusé de traiter sa vigne avec des insecticides, contrairement aux injonctions préfectorales pour lutter contre une maladie mortelle pour la plante, un vigneron bio de Bourgogne est convoqué devant la justice. Thibault Liger-Belair est viticulteur de nuits-saint-georges et de moulin-à-vent, cette dernière appellation étant à cheval entre le Rhône et la Saône-et-Loire, où la réglementation n'est pas la même."
"Bis repetita. Après « l’affaire Emmanuel Giboulot » – un vigneron poursuivi en justice pour avoir refusé de traiter son vignoble avec un insecticide [1] – un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair, est convoqué au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) le 19 mai prochain. Son délit ? « Refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce : lutte insecticide contre le vecteur de la flavescence dorée », selon la convocation consultée par Basta !."
"Plus une semaine ne passe sans que de nouvelles pierres soient déposées dans le jardin des néonicotinoïdes, ces insecticides suspectés d’être un élément déterminant dans le déclin récent des abeilles domestiques, des insectes pollinisateurs et des oiseaux. Après la publication, début avril, d’un rapport des académies des sciences européennes critiquant sévèrement les « impacts négatifs sévères » de ces molécules sur l’environnement, la revue Nature publie, jeudi 23 avril, deux nouvelles études qui assombrissent encore le bilan de ces pesticides introduits sur le marché au milieu des années 1990."
"Le 21 avril 2015, un recours collectif a été intenté contre l’entreprise Monsanto dans le comté de Los Angles. Dans la plainte, il est affirmé que Monsanto est coupable de publicité mensongère en prétendant que le glyphosate, l’agent actif du Roundup, cible un enzyme que l’on ne trouve que chez les plantes et pas chez les humains ni les animaux. Monsanto s’appuie sur cette affirmation pour prétendre que le glyphosate est sans danger pour les humains."
"Gare si vous osez publier une étude contre les biotechnologies : Monsanto va vous diffamer, vous discréditer. Pour la première fois, un employé de Monsanto reconnaît publiquement qu’au sein de l’entreprise, un service entier a pour seul but de « discréditer » et « dégommer » les scientifiques qui critiquent les OGM ."
"Pour la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, il faut que plusieurs pesticides, dont le glyphosate, récemment classés cancérogènes « probables » ou « possibles » par l'agence du cancer de l'OMS, « ne soient pas en vente libre » pour les particuliers, et accompagnée d'un conseil."
"Le glyphosate, une molécule produite par Monsanto pour les pesticides, vient d’être classé comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basée à Lyon. « L’information est énorme. En France, un champ de blé sur trois est traité au glyphosate. En Europe, pas moins de 400 entreprises en commercialisent, à travers 30 désherbants différents. Ailleurs dans le monde, une bonne partie des maïs et soja OGM ont été conçus pour être « Roundup ready », c’est-à-dire résistants au glyphosate. Ce qui permet d’épandre du glyphosate sur un champ et y tuer toutes les plantes sauf les OGM. Ce qui permet à Monsanto de vendre à un agriculteur à la fois la plante et l’herbicide. »"
"Réduire de moitié l’usage des pesticides : telle est l’ambition affichée par les ministres de l’Agriculture depuis une décennie. Pourtant, le recours à ces produits toxiques et cancérogènes ne cesse d’augmenter. Malgré les discours sur « l’agriculture raisonnée », malgré la progression des cultures bio, malgré l’effort des consommateurs qui achètent de plus en plus de produits sans pesticides, malgré les résultats obtenus par plusieurs agriculteurs qui réduisent drastiquement le recours à la chimie… En cause : le poids de l’agro-business qui freine tout changement d’ampleur. Et l’absence de véritables sanctions contre les fraudeurs qui continuent d’utiliser des produits pourtant interdits. Enquête sur une aberration."
"« Les fruits et légumes sont l’un des principaux éléments d’une alimentation favorable à la santé », nous assure l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Mais tout dépend de la qualité de ces fruits et légumes. S’ils regorgent de pesticides, ils peuvent avoir des effets sanitaires forts indésirables. Des chercheurs américains viennent de mettre en évidence que l’ingestion de résidus de pesticides par voie alimentaire peut affecter la spermatogénèse, c’est à dire la fabrication de spermatozoïdes. « Les plus gros consommateurs des fruits et légumes estimés comme les plus contaminés avaient 49% de spermatozoïdes en moins et 32% de spermatozoïdes morphologiquement normaux en moins dans leur éjaculât que les hommes les moins consommateurs de ces fruits et légumes », relève l’association Génération futures."
"Les niveaux de résidus de pesticides les plus élevés dans les fruits et légumes consommés sont associés à une moindre qualité du sperme, selon une étude publiée mardi 31 mars. Notamment en cause : les fraises, les pommes, les poires ou les épinards, dont la teneur en résidus de pesticides est particulièrement élevée."
"Rarement le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) aura rendu évaluation potentiellement aussi lourde de conséquences. Dans la dernière édition de la revue The Lancet Oncology, publiée en ligne le 20 mars, l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce avoir classé trois pesticides dans la catégorie 2A – c’est-à-dire « cancérogènes probables » –, dernier échelon avant la qualification de « cancérogène certain »."
"Une nouvelle étude fait le lien entre résistance aux antibiotiques et pesticides couramment utilisés. Le glyphosate, le 2-4 D, le Dicamba peuvent affecter les bactéries et favoriser la résistance à des antibiotiques courants."
"« Créer une nouvelle harmonie entre la nature et les humains. » C'est le sens que la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, donne au projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, qui a été voté en première lecture à l'Assemblée nationale, mardi 24 mars, à une large majorité, par 325 voix contre 189."
"Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières.
Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.
Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet – le Circ a classé ce produit comme « probablement cancérogène ».
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Le journaliste termine son article par ces mots :
« L’histoire fait au moins comprendre une chose : l’état de notre environnement est souvent celui de notre démocratie. »"
" Les députés ont voté jeudi 19 mars 2015 l'interdiction de toute une famille d'insecticides réputés toxiques pour les butineuses. "
"L'Assemblée nationale a voté jeudi 19 mars l'interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, en adoptant un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho. Un vote contre l'avis du gouvernement, défavorable à la mesure au motif notamment que « le cadre européen ne permet pas une interdiction stricte », selon la ministre de l'écologie, Ségolène Royal."
"L'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (IARC), basée à Lyon, dans le Rhône, a classé, vendredi 20 mars, cinq pesticides comme cancérogènes « probables » ou « possibles » pour l'homme.
L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon entrent ainsi dans cette première catégorie. Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, entrent dans la deuxième catégorie."
"Le Centre de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé vient d’affirmer que l’herbicide le plus utilisé dans le monde est « probablement carcinogène pour les humains », de quoi alarmer l’industrie agrochimique et les jardiniers amateurs."
"Des chercheurs du Centre des sciences de la conservation (Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS/UPMC) et de l'Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine de Seine-Saint-Denis démontrent pour la première fois les effets de l'emploi de pesticides par les particuliers en France."
"Dans les épisodes précédents, des regroupements d’apiculteurs portaient plainte contre Bayer et Syngenta, deux géants des pesticides. Le groupe Bayer, non content de nier fermement les faits, a déposé une plainte contre la Commission Européenne."