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Cette décision est publiée après l’affaire de la commune de Grande-Synthe, qui avait saisi le Conseil d’État pour « inaction climatique ».
La banque mise sous pression par la société civile et la communauté scientifique, semble reconnaître que les nouveaux projets pétroliers et gaziers n’ont plus lieu d’être, mais se contente encore une fois de mesures trop faibles pour véritablement répondre à une exigence scientifique claire : renoncer à tout soutien, direct et indirect, à l’expansion de toutes les énergies fossiles. Les ONG de « L’Affaire BNP » appellent la banque à prendre la mesure de l’urgence climatique et seront pour cela présentes, aux côtés des scientifiques, à son Assemblée générale la semaine prochaine.
Dans une tribune au "Monde", le collectif appelle les actionnaires de l'entreprise française "à voter contre la stratégie climat de la firme".
Dans une tribune au « Monde », un collectif de 188 scientifiques et experts, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte, Philippe Descola ou Jean Jouzel, dénonce la « bombe carbone » que représente le projet d’oléoduc en Ouganda de la multinationale française.
L’une des porte-parole de l’agence publique affirme qu’elle n’a « jamais » connu un tel niveau d’agressivité en trente ans de carrière. À tel point que le gouvernement espagnol a dû prendre sa défense ce vendredi.
Confusions entre météo et climat, réécriture de l’histoire… Derrière des apparences parfois savantes, ceux qui nient la réalité du dérèglement climatique multiplient les assertions trompeuses, voire les biais souvent grossiers.
Dans une décision rendue ce mercredi 10 mai, la plus haute instance de la justice administrative française enjoint la Première ministre de prendre "toutes les mesures supplémentaires utiles" pour réduire les émissions de CO2, afin de remplir les engagements pris par la France.
Lors d’une nouvelle audience dans l’affaire dite de «Grande-Synthe» mercredi 12 avril, le rapporteur public a appelé l’exécutif à faire plus pour baisser les émissions de gaz à effet de serre. La plus haute juridiction administrative va se prononcer prochainement.
« Les travaux de ce projet vont commencer. Ça n’est donc plus tout à fait un projet mais un début de réalisation », a déclaré Clément Beaune ministre délégué aux Transports, ce mardi, à propos de l’autoroute A69.
Depuis quelques années, nous observons une opposition entre les actions individuelles et les actions collectives.
Après avoir entendu dès 2017 « 100 entreprises sont responsables de 71% des émissions », nous avons désormais droit à « les actions individuelles ne sont que 25% des émissions, les collectives 75% ! ». Ce 25% est clamé à la fois par les militant(e)s écologistes, des personnalités publiques (Gaël Giraud, François Gemenne, Jean-Marc Jancovici) et des politiques, à l’instar de Yannick Jadot :
Le chercheur Salvador Sanchez-Carillo met en garde contre la surexploitation des ressources hydriques, absorbées à 80 % par l’agriculture.
Le document demande à TotalEnergies d'aligner ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur l'accord de Paris sur le climat pour 2030.
Un nouveau rapport rendu public ce mardi pointe la démesure des utilisateurs des jets privés, qui continuent d’en acheter, alors que le caractère ultra-polluant de ces aéronefs n’est plus à prouver.
For economist Timothée Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis "The political economy of degrowth" (2019) has been adapted into a mainstream book: "Slow down or perish. The economics of degrowth" (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism.
Jean-Marc Jancovici aborde les thèmes de l’énergie et du climat autour de l’enjeu du réchauffement climatique.
Vulgarisateur sur les thèmes de l’énergie et du climat, Jean-Marc Jancovici est ingénieur de formation connu pour ses nombreux écrits tels que "Dormez Tranquille jusqu’en 2100", ou encore, "Le changement climatique expliqué à ma fille". Également enseignant à Mines Paris Tech et co-fondateur du cabinet de conseil Carbon 4 spécialisé dans la transition énergétique, cet hyperactif s’est donné pour mission de mettre en perspective la place de l’énergie dans les sociétés occidentales face à l’enjeu du réchauffement climatique.
Un ours polaire seul sur une banquise qui fond, voilà l’image symbolique que nous avons eu du réchauffement climatique pendant des années.
Aujourd’hui, cette image a été remplacée par celle des feux de forêts, des canicules, des inondations ou encore des ouragans. Et nous avons eu tendance à peut-être un peu oublier les glaciers. Pourtant ces géants de glace sont notre passé, notre présent et notre futur. Et ils sont aujourd’hui les premières victimes du réchauffement climatique. Les scientifiques, eux-mêmes sont stupéfaits de la vitesse à laquelle ils fondent. Ce qu’ils pensaient voir dans 70 à 80 ans est déjà en train d’advenir. Par exemple, le Groenland perd aujourd’hui six fois plus de glace qu’il y a quarante ans alors qu’il est la masse glacée qui contribue le plus à l’élévation des océans. Et ce que l’on ne réalise pas toujours c’est que l’espèce humaine n’a jamais existé sans glacier, ce sont les glaciers qui ont permis au climat de se stabiliser et aux civilisations de se développer. C’est ce qu’explique la glaciologue Heidi Sevestre dans son livre “Sentinelle du Climat”. “Notre avenir dépend des glaciers, nous pouvons encore les sauver”. Un message d’espoir plus que jamais nécessaire.
À quoi ressemble le métier de glaciologue ? Quel rôle jouent les glaciers dans l’équilibre climatique ? En quoi la disparition des glaciers nous concerne directement ? et comment sauver les glaciers aujourd’hui ? Réponse dans cet entretien de Paloma Moritz avec Heidi Sevestre.
C’est un débat qui a créé la polémique mais qui en réalité pose des questions bien plus larges sur l’écologie politique. Le 13 avril, Hugo Clément est allé débattre d’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, chez Valeurs actuelles.
La présence du journaliste à une soirée organisée par un média d’extrême droite condamné pour injure raciste et provocation à la haine a enflammé les réseaux sociaux. D’un côté, les personnes qui le soutiennent et trouvent courageux et nécessaire d’aller débattre avec l'extrême droite sur ces sujets, de l’autre celles qui l’accusent de banaliser et légitimer le Rassemblement national. Au-delà des affrontements, cet événement raconte l’évolution de l’écologie politique. Le Rassemblement national comme tous les autres partis commencent aujourd’hui à parler d’urgence écologique. Ses figures comme Jordan Bardella, mettent de plus en plus en scène leur volonté d’agir sur le sujet tout en décriant les autres partis et donc en cherchant à s'approprier l’écologie.
L’urgence écologique redéfinit les lignes politiques et oblige les partis à se positionner mais elle devient aussi une porte d’entrée au confusionnisme dès lors qu’elle est présentée comme un combat pur. Pour le dire autrement, le défi écologique ne doit pas faire oublier les droits humains ou la démocratie. Et surtout il est profondément politique. Il amène donc avec lui son lot de débats et de conflits. Car si aujourd’hui tous les bords politiques reconnaissent que la planète brûle, ils ne proposent pas du tout les mêmes solutions, la même ambition ou encore la même vision du monde. Et surtout les programmes n’ont pas la même efficacité face aux défis actuels.
Peut-on penser que tous les partis politiques seront en mesure un jour de proposer des mesures ambitieuses sur l’écologie ? Une écologie d’extrême droite peut-elle exister ? L’écologie peut-elle être transpartisane ? Réponses dans ce décryptage de Paloma Moritz.
La série de catastrophes climatiques récentes a fait resurgir les débats sur le changement climatique et la protection de l’environnement auquel nos dirigeants occidentaux amènent une solution, présentée comme LA solution, la croissance verte.
La croissance verte, ça consiste à garder le même niveau de développement économique tout en préservant l’environnement. Cette notion un peu fourre tout permettrait d’envisager un avenir radieux, où notre planète serait préservée sans que nos vies ne soient bouleversées. Et cette transition écologique qui n’impliquerait aucun changement est sur toutes les lèvres : Emmanuel Macron, Joe Biden aux Etats-Unis ou Justin Trudeau au Canada par exemple en passant par la banque mondiale, l’OCDE ou l’ONU, tout le monde ne jure plus que par la croissance verte.
Et cette croissance verte est contre nature pour notre invitée Hélène Tordjman, économiste, et autrice du livre "la croissance verte contre la nature".
Ce lundi 24 avril marque le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. En un an, le président et son gouvernement ont accumulé les actions allant à l’encontre de la préservation de l’environnement.
A la suite de cette lettre qui s’adressait aux parents et grands-parents (et qui aurait très bien pu s’adresser aux enfants, frères et sœurs…), j’ai reçu la remarque suivante : “et maintenant, on fait quoi ? Très bien ta lettre, mais on fait quoi ? Faudrait que tu fasses une liste de 5 à 10 actions, simples à mettre en place et à la portée de tout le monde.”
Challenge accepted. Voici une liste de 10 actions pour “devenir écolo”. Elle s’adresse avant tout aux personnes qui comme moi il y a quelques années, découvrent à quel point le changement climatique est catastrophique et risque d’exacerber tous les autres maux de notre société. Il n’est jamais trop tard pour changer…