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Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Face aux vagues de sécheresse sur leurs terres électorales, des élus du parti de Marine Le Pen relativisent l’ampleur du réchauffement climatique, opposant le « bon sens paysan » au « catastrophisme » des scientifiques.
Cette semaine, Christophe Béchu (ministre de la transition écologique) a dit devant les député·es que « [...] le réchauffement climatique et le dérèglement sont une réalité qui n’est pas politique, mais qui est naturelle. »
Le rapport Banking on Climate Chaos 2023 (BOCC), publié jeudi 13 avril par Reclaim Finance et six autres ONG (1), démontre notamment le rôle de la BNP Paribas dans le financement massif de l’expansion des énergies fossiles, source principale du dérèglement climatique. La banque française n’a pas tardé à contre-attaquer : si elle rappelle les mesures adoptées sur le secteur, elle attaque avant tout la méthodologie du rapport, une manière assez classique pour détourner l’attention de son échec à aligner ses pratiques avec ses engagements en matière climatique (2). Reclaim Finance répond aux principales critiques et défend une méthodologie parfaitement transparente et rodée depuis 2016.
Selon le nouveau rapport « Banking on Climate Chaos », une étude mondiale annuelle sur le financement des énergies fossiles, le Crédit agricole, BNP Paribas et la Société générale sont les principaux soutiens européens aux plus gros industriels pétro-gaziers, avec 15 milliards de dollars injectés dans le secteur en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
Interdire les jets privés aurait mis fin à une pollution totalement inutile. Mais les représentants du peuple ont préféré sortir les arguments climaticides habituels, plutôt que de faire preuve d’intelligence et de courage.
Les SUV, des grosses voitures polluantes, sont toujours plus nombreuses. Comment inverser la tendance ? Réponses avec Marie Chéron, responsable des politiques de véhicules à l'ONG Transports et environnement.
Trouver des solutions pour réduire leur impact semble donc primordial pour limiter le dérèglement climatique 🧐 Et dans ce domaine, une petite nouvelle fait de plus en plus parler d’elle : le rétrofit électrique.
Depuis ses débuts (en 1950), la course automobile n’a jamais eu une super image d’un point de vue écologique. Et aujourd’hui pas mal de gens ne comprennent pas que ce sport continue d’exister tel quel (parce que, au hasard, on doit polluer moins et que les deux vont pas très bien ensemble).
Plus de 500.000 vols en avion privé, au départ ou à destination de l’Europe, ont été effectués en 2022, déplore Greenpeace, dans un rapport ce jeudi. « La France est le pays comptant le plus de vols en jet privé », l’an dernier…
C’est un fait, L’urgence écologique s’est imposée dans les débats sur les réseaux sociaux. Mais alors que nous devrions débattre sur des bases objectives des réponses à apporter pour assurer un avenir vivable pour toutes et tous, on assiste aujourd’hui à une manipulation de plus en plus importante des données scientifiques. Mais aussi à une explosion du climato-scepticisme en ligne. Le rapport de synthèse du GIEC a été dévoilé le lundi 20 mars et il a donné lieu à de nombreuses récupérations de la part de personnalités politiques ou encore de comptes influents sur les réseaux sociaux. Des récupérations dangereuses qui visent à faire dire aux données scientifiques ce qu’elles ne disent pas pour servir des intérêts politiques ou économiques. Des récupérations qui créent de la désinformation, de la confusion et qui ne sont malheureusement pas nouvelles. Plus récemment, sur le sujet des méga bassines, les interprétations des données scientifiques se sont affrontées et là encore des ministres se sont appuyés sur le rapport du BRGM en le manipulant. Face à tout cela, nombreux sont les scientifiques, les journalistes aussi, qui passent leur temps à rectifier les informations sur les réseaux sociaux, parfois en vain. Alors quels sont les dangers de ces manipulations de la science ? Sommes nous entrés dans l’ère de la post-vérité ? Comment ne pas se faire avoir et rétablir aujourd’hui le consensus scientifique dans les débats en ligne ? Réponses dans ce nouvel entretien Blast de Paloma Moritz avec Thomas Wagner alias @bonpote7754
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Il avait été le premier, avec Jean Jouzel, à avoir mis en évidence le lien entre la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre et l'évolution du climat. En 2015, Luc Jaquet lui avait consacré un documentaire.
Les transports représentent 30% des émissions de gaz à effet de serre en France – deux tiers pour les déplacements de personnes, un tiers pour ceux de marchandises. Pour réduire cette pollution à l’origine du réchauffement climatique qu’on connaît, miser sur la technologie ne suffit plus, explique le spécialiste des transports Aurélien Bigo. Il faut que nos habitudes changent radicalement.
Le Giec rend son sixième rapport de synthèse lundi 20 mars. Malgré le consensus scientifique, certains climatosceptiques ne seront jamais convaincus, explique le mathématicien David Chavalarias.
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Rien de bien nouveau sous le soleil : l’excès de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (principalement émis par les humains 😒) entraîne une hausse de la température à la surface de la Terre → déjà +1,1°C de réchauffement en 2011-2020 par rapport à la fin du XIXe siècle.
Le Réseau action climat a passé en revue les produits alimentaires vendus par huit enseignes françaises de la grande distribution. Il en ressort que les supermarchés ne font pas assez d'efforts pour mettre en avant les produits plus respectueux de l'environnement.