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For economist Timothée Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis "The political economy of degrowth" (2019) has been adapted into a mainstream book: "Slow down or perish. The economics of degrowth" (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism.
Jean-Marc Jancovici aborde les thèmes de l’énergie et du climat autour de l’enjeu du réchauffement climatique.
Vulgarisateur sur les thèmes de l’énergie et du climat, Jean-Marc Jancovici est ingénieur de formation connu pour ses nombreux écrits tels que "Dormez Tranquille jusqu’en 2100", ou encore, "Le changement climatique expliqué à ma fille". Également enseignant à Mines Paris Tech et co-fondateur du cabinet de conseil Carbon 4 spécialisé dans la transition énergétique, cet hyperactif s’est donné pour mission de mettre en perspective la place de l’énergie dans les sociétés occidentales face à l’enjeu du réchauffement climatique.
Un ours polaire seul sur une banquise qui fond, voilà l’image symbolique que nous avons eu du réchauffement climatique pendant des années.
Aujourd’hui, cette image a été remplacée par celle des feux de forêts, des canicules, des inondations ou encore des ouragans. Et nous avons eu tendance à peut-être un peu oublier les glaciers. Pourtant ces géants de glace sont notre passé, notre présent et notre futur. Et ils sont aujourd’hui les premières victimes du réchauffement climatique. Les scientifiques, eux-mêmes sont stupéfaits de la vitesse à laquelle ils fondent. Ce qu’ils pensaient voir dans 70 à 80 ans est déjà en train d’advenir. Par exemple, le Groenland perd aujourd’hui six fois plus de glace qu’il y a quarante ans alors qu’il est la masse glacée qui contribue le plus à l’élévation des océans. Et ce que l’on ne réalise pas toujours c’est que l’espèce humaine n’a jamais existé sans glacier, ce sont les glaciers qui ont permis au climat de se stabiliser et aux civilisations de se développer. C’est ce qu’explique la glaciologue Heidi Sevestre dans son livre “Sentinelle du Climat”. “Notre avenir dépend des glaciers, nous pouvons encore les sauver”. Un message d’espoir plus que jamais nécessaire.
À quoi ressemble le métier de glaciologue ? Quel rôle jouent les glaciers dans l’équilibre climatique ? En quoi la disparition des glaciers nous concerne directement ? et comment sauver les glaciers aujourd’hui ? Réponse dans cet entretien de Paloma Moritz avec Heidi Sevestre.
C’est un débat qui a créé la polémique mais qui en réalité pose des questions bien plus larges sur l’écologie politique. Le 13 avril, Hugo Clément est allé débattre d’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, chez Valeurs actuelles.
La présence du journaliste à une soirée organisée par un média d’extrême droite condamné pour injure raciste et provocation à la haine a enflammé les réseaux sociaux. D’un côté, les personnes qui le soutiennent et trouvent courageux et nécessaire d’aller débattre avec l'extrême droite sur ces sujets, de l’autre celles qui l’accusent de banaliser et légitimer le Rassemblement national. Au-delà des affrontements, cet événement raconte l’évolution de l’écologie politique. Le Rassemblement national comme tous les autres partis commencent aujourd’hui à parler d’urgence écologique. Ses figures comme Jordan Bardella, mettent de plus en plus en scène leur volonté d’agir sur le sujet tout en décriant les autres partis et donc en cherchant à s'approprier l’écologie.
L’urgence écologique redéfinit les lignes politiques et oblige les partis à se positionner mais elle devient aussi une porte d’entrée au confusionnisme dès lors qu’elle est présentée comme un combat pur. Pour le dire autrement, le défi écologique ne doit pas faire oublier les droits humains ou la démocratie. Et surtout il est profondément politique. Il amène donc avec lui son lot de débats et de conflits. Car si aujourd’hui tous les bords politiques reconnaissent que la planète brûle, ils ne proposent pas du tout les mêmes solutions, la même ambition ou encore la même vision du monde. Et surtout les programmes n’ont pas la même efficacité face aux défis actuels.
Peut-on penser que tous les partis politiques seront en mesure un jour de proposer des mesures ambitieuses sur l’écologie ? Une écologie d’extrême droite peut-elle exister ? L’écologie peut-elle être transpartisane ? Réponses dans ce décryptage de Paloma Moritz.
La série de catastrophes climatiques récentes a fait resurgir les débats sur le changement climatique et la protection de l’environnement auquel nos dirigeants occidentaux amènent une solution, présentée comme LA solution, la croissance verte.
La croissance verte, ça consiste à garder le même niveau de développement économique tout en préservant l’environnement. Cette notion un peu fourre tout permettrait d’envisager un avenir radieux, où notre planète serait préservée sans que nos vies ne soient bouleversées. Et cette transition écologique qui n’impliquerait aucun changement est sur toutes les lèvres : Emmanuel Macron, Joe Biden aux Etats-Unis ou Justin Trudeau au Canada par exemple en passant par la banque mondiale, l’OCDE ou l’ONU, tout le monde ne jure plus que par la croissance verte.
Et cette croissance verte est contre nature pour notre invitée Hélène Tordjman, économiste, et autrice du livre "la croissance verte contre la nature".
Ce lundi 24 avril marque le premier anniversaire de la réélection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. En un an, le président et son gouvernement ont accumulé les actions allant à l’encontre de la préservation de l’environnement.
A la suite de cette lettre qui s’adressait aux parents et grands-parents (et qui aurait très bien pu s’adresser aux enfants, frères et sœurs…), j’ai reçu la remarque suivante : “et maintenant, on fait quoi ? Très bien ta lettre, mais on fait quoi ? Faudrait que tu fasses une liste de 5 à 10 actions, simples à mettre en place et à la portée de tout le monde.”
Challenge accepted. Voici une liste de 10 actions pour “devenir écolo”. Elle s’adresse avant tout aux personnes qui comme moi il y a quelques années, découvrent à quel point le changement climatique est catastrophique et risque d’exacerber tous les autres maux de notre société. Il n’est jamais trop tard pour changer…
Le changement climatique, on en parle beaucoup, mais les problèmes qu’il va poser ne sont pas toujours évidents à comprendre. Ils sont pourtant très inquiétants. Alors, concrètement, quelles vont être ses conséquences ?
La France émet 400 millions de tonnes d’équivalent CO2 chaque année. D’où viennent-elles ? Et comment les réduire pour atteindre l’objectif de zéro tonnes fixé pour 2050 ?
Attendu depuis des décennies, le projet d’autoroute Toulouse-Castres bénéficie de nombreux soutiens de la gauche, dont celui de la présidente de la région Occitanie, la socialiste Carole Delga. Une position incohérente, selon la Nupes.
Le troisième lien n’aura pas lieu. Pourtant, au cours des dix dernières années, seul Carey Price a obtenu plus d’espace médiatique que ce projet de tunnel entre Lévis et Québec, promis et repromis par la CAQ. Pendant que l’humanité rêve d’aller sur Mars, nous, on rêvait d’aller à Québec en roulant dans notre fourgonnette sous le Saint-Laurent.
Il y a exactement un an, le 24 avril 2022, Emmanuel Macron était réélu président de la République. Une semaine avant sa réélection, le 16 avril 2022, il déclarait lors d’un meeting d’entre-deux-tours à Marseille que son second mandat serait “écologique ou ne sera pas”. Un an après, quel est le bilan de l’action de la politique du gouvernement ? Est-ce qu’Emmanuel a respecté sa promesse ?
La réforme des retraites est en France un sujet de crispation depuis plusieurs décennies. Des grèves de 1995 jusqu’à la dernière élection présidentielle 2022, le sujet alimente les débats chaque année, et est l’une des priorités du gouvernement Macron.
Ce dernier volet du sixième rapport du Giec, publié lundi, s'intéresse aux moyens de limiter nos émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique.
Face aux vagues de sécheresse sur leurs terres électorales, des élus du parti de Marine Le Pen relativisent l’ampleur du réchauffement climatique, opposant le « bon sens paysan » au « catastrophisme » des scientifiques.
Cette semaine, Christophe Béchu (ministre de la transition écologique) a dit devant les député·es que « [...] le réchauffement climatique et le dérèglement sont une réalité qui n’est pas politique, mais qui est naturelle. »
Le rapport Banking on Climate Chaos 2023 (BOCC), publié jeudi 13 avril par Reclaim Finance et six autres ONG (1), démontre notamment le rôle de la BNP Paribas dans le financement massif de l’expansion des énergies fossiles, source principale du dérèglement climatique. La banque française n’a pas tardé à contre-attaquer : si elle rappelle les mesures adoptées sur le secteur, elle attaque avant tout la méthodologie du rapport, une manière assez classique pour détourner l’attention de son échec à aligner ses pratiques avec ses engagements en matière climatique (2). Reclaim Finance répond aux principales critiques et défend une méthodologie parfaitement transparente et rodée depuis 2016.
Selon le nouveau rapport « Banking on Climate Chaos », une étude mondiale annuelle sur le financement des énergies fossiles, le Crédit agricole, BNP Paribas et la Société générale sont les principaux soutiens européens aux plus gros industriels pétro-gaziers, avec 15 milliards de dollars injectés dans le secteur en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
Interdire les jets privés aurait mis fin à une pollution totalement inutile. Mais les représentants du peuple ont préféré sortir les arguments climaticides habituels, plutôt que de faire preuve d’intelligence et de courage.