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« Un signal majeur », « un symbole fort », « une première mondiale ». Le ministre délégué aux transports, Clément Beaune, n’a pas manqué de superlatifs pour se féliciter, mardi 23 mai, de l’entrée en vigueur de l’interdiction des lignes aériennes courtes à l’intérieur de la France. Mais derrière la communication, la mesure aura, en réalité, des conséquences limitées en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Loin des ambitions initiales.
Le rapport sur la transition écologique rendu lundi par l’économiste Jean Pisani-Ferry, longtemps proche d’Emmanuel Macron, s’inscrit dans un mouvement plus large de disqualification du concept de décroissance. Ces efforts reflètent une position de faiblesse des puissants, qui doit encore être exploitée politiquement.
Des dizaines d’aéroports français sont très peu utilisés et ne survivent que sous perfusions de subventions publiques. L’aide publique à certaines lignes aériennes peut ainsi atteindre 1700 euros par passager !
La chargée de campagne de l'association, Lorette Philippot, voit dans les déclarations d'Emmanuel Macron plutôt la parole "d'un président du Medef que d'un président de la République".
Prendre le train plutôt que l’avion, c’est une bonne manière de réduire sa contribution aux émissions des gaz à effet de serre. Surtout quand le gain de temps procuré par l’avion n’est pas significatif par rapport au rail. La suppression des trajets courts en avion a donc été inscrite dans la loi. Mais le décret d’application vide méthodiquement le texte de toute portée réelle.
Cette mesure, décidée de manière "temporaire", est justifiée pour réduire la dépendance des Occidentaux à l'énergie russe.
L'Inde, le Nigeria ou l'Indonésie sont les pays comptant le plus grand nombre de personnes qui pourraient être confrontées à une chaleur mortelle, selon une étude publiée lundi.
Élisabeth Borne a présenté ses mesures pour doubler la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Des annonces peu concrètes qui n’ont pas convaincu les ONG environnementales.
Alors que depuis plusieurs décennies, les scientifiques du monde entier alertent inlassablement sur la crise climatique en cours, la publication de rapports et de connaissances scientifiques n’a pas suffi à impulser des politiques climatiques ambitieuses.
Face à ce constat d’échec, de nombreux scientifiques ont décidé de sortir de leur laboratoire, de s’organiser, et d’entrer en désobéissance civile pour faire entendre leurs voix. Du 07 au 13 mai dernier, l’organisation Scientist Rebellion a ainsi organisé une grande campagne internationale, pour faire passer un message : la science est claire. Leur but : demander l’arrêt de nouveaux projets d’exploitations fossiles, responsables de presque 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, environ 425 bombes climatiques pourraient réduire à néant nos efforts pour rester en dessous des 1,5 - 2°C de réchauffement planétaire. Pourtant le GIEC et l’AIE le rappellent : il faut à tout prix stopper l’expansion des énergies fossiles. Fatih Birol, directeur de l’AIE l’affirme, si nous réduisons notre consommation d’énergies fossiles, « les gisements de pétrole et de gaz et les mines de charbon existant suffiront amplement à répondre à la croissance de la demande”.
Millionaire spending will make clean transition ‘less likely’, a new report has warned.
La chargée de campagne de l'association, Lorette Philippot, voit dans les déclarations d'Emmanuel Macron plutôt la parole "d'un président du Medef que d'un président de la République".
Cette décision est publiée après l’affaire de la commune de Grande-Synthe, qui avait saisi le Conseil d’État pour « inaction climatique ».
La banque mise sous pression par la société civile et la communauté scientifique, semble reconnaître que les nouveaux projets pétroliers et gaziers n’ont plus lieu d’être, mais se contente encore une fois de mesures trop faibles pour véritablement répondre à une exigence scientifique claire : renoncer à tout soutien, direct et indirect, à l’expansion de toutes les énergies fossiles. Les ONG de « L’Affaire BNP » appellent la banque à prendre la mesure de l’urgence climatique et seront pour cela présentes, aux côtés des scientifiques, à son Assemblée générale la semaine prochaine.
Dans une tribune au "Monde", le collectif appelle les actionnaires de l'entreprise française "à voter contre la stratégie climat de la firme".
Dans une tribune au « Monde », un collectif de 188 scientifiques et experts, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte, Philippe Descola ou Jean Jouzel, dénonce la « bombe carbone » que représente le projet d’oléoduc en Ouganda de la multinationale française.
L’une des porte-parole de l’agence publique affirme qu’elle n’a « jamais » connu un tel niveau d’agressivité en trente ans de carrière. À tel point que le gouvernement espagnol a dû prendre sa défense ce vendredi.
Confusions entre météo et climat, réécriture de l’histoire… Derrière des apparences parfois savantes, ceux qui nient la réalité du dérèglement climatique multiplient les assertions trompeuses, voire les biais souvent grossiers.
Dans une décision rendue ce mercredi 10 mai, la plus haute instance de la justice administrative française enjoint la Première ministre de prendre "toutes les mesures supplémentaires utiles" pour réduire les émissions de CO2, afin de remplir les engagements pris par la France.
Lors d’une nouvelle audience dans l’affaire dite de «Grande-Synthe» mercredi 12 avril, le rapporteur public a appelé l’exécutif à faire plus pour baisser les émissions de gaz à effet de serre. La plus haute juridiction administrative va se prononcer prochainement.
« Les travaux de ce projet vont commencer. Ça n’est donc plus tout à fait un projet mais un début de réalisation », a déclaré Clément Beaune ministre délégué aux Transports, ce mardi, à propos de l’autoroute A69.