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D’après le premier baromètre de la fondation Nicolas Hulot et Wimoov, les Français sont prêts à revoir leur mode de transport mais plusieurs obstacles viennent entraver cette démarche.
Le gouvernement assure avoir fait de la rénovation des logements un pilier de son action. Qu’en est-il ? Après avoir pointé les malfaçons entourant la pseudo « isolation à un euro », le deuxième volet de notre enquête révèle une course aux chiffres. Un piège qui éloigne chaque jour un peu plus la France d’une véritable politique d’efficacité et de sobriété énergétique.
Des projections financières « lacunaires », des « différences de traitement » injustifiées, un recours exagéré aux ordonnances, des promesses contraires à la Constitution… Dans son avis rendu le 24 janvier, le Conseil d’État attaque sévèrement la réforme des retraites. Et dénonce l’empressement de l’exécutif à vouloir faire passer un texte dont la « sécurité juridique » n’est pas garantie.
Saisie le 3 janvier, la plus haute juridiction administrative française a notamment critiqué le choix de recourir à 29 ordonnances et déploré des projections financières "lacunaires".
Reporterre révèle que le gouvernement entérine la privatisation de l’office public chargé des forêts : ses agents pourront de plus en plus être de droit privé. Cette mesure capitale affaiblira leur pouvoir de protection des forêts. C’est un nouveau recul, alors même que le changement climatique exige une attention accrue pour les massifs français.
Le gouvernement va devoir amender son dispositif censé garantir aux profs qu'ils ne seront pas les grands perdants de la réforme des retraites.
Le gouvernement vient de publier sa Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et sa Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), toutes deux révisées à l’aune de l’objectif de neutralité carbone en 2050 fixé par la France. Ces documents, qui jouent le rôle de boussole climatique, sont mis en consultation publique jusqu’au 19 février mais font d’ores et déjà l’objet de critiques. Incapable de tenir ses engagements, la France a décidé de revoir à la hausse ses émissions de CO2 autorisés jusqu'en 2023.
Saisie le 3 janvier, la plus haute juridiction du pays a rendu un avis très sévère sur le projet de réforme défendu par le gouvernement. Le Conseil d'Etat dit n'avoir pas eu le temps nécessaire pour étudier sereinement les textes de loi et critique également les projections financières et les engagements pris par l'exécutif.
Avec 16,6% et 7,4% d'énergies renouvelables, Paris et Amsterdam sont les deux pays européens les plus en retard sur leurs objectifs.
Le Conseil d’État estime ne pas avoir eu le temps de « garantir au mieux la sécurité juridique » de la réforme des retraites, selon un avis publié ce vendredi 24 janvier. L’institution déplore aussi les « projections financières lacunaires » du gouvernement et un recours aux ordonnances qui « fait perdre la visibilité d’ensemble ».
Dans un avis publié vendredi, la plus haute juridiction administrative française déplore aussi les « projections financières lacunaires » du gouvernement.
Le lundi 20 janvier, l’exécutif a révélé sa stratégie nationale bas-carbone (SNBC) révisée pour la période 2019-2023. Le gouvernement a choisi de relever le budget carbone pour cette période, ce qui permettra à la France d’émettre plus de CO2 que prévu. Dans le détail, il passe à 422 millions de tonnes de CO2 équivalent en moyenne par an, contre 398 millions prévus initialement en 2015.
La Convention citoyenne pour le climat a reçu la visite d’Emmanuel Macron vendredi 10 janvier. Celui-ci a pris l’engagement, sous conditions, de reprendre les propositions qui en seront issues en avril. On assiste donc à l’apparition d’une assemblée dotée d’un pouvoir de proposition. Matthieu Orphelin, député non-inscrit du Maine-et-Loire ayant quitté La République en marche en février 2019, livre son opinion sur ce que l’on peut attendre de cet exercice démocratique original et analyse les blocages au sein de l’Etat pour intensifier la transition écologique.
Après le tournant amorcé dans ses déclarations sur les violences, moins conciliantes que par le passé, l’exécutif passe en revue les décisions possibles sans mécontenter davantage les syndicats de police... Une gageure
Dans une autre vie, il était haut fonctionnaire, et a déjà dû gérer des manifestations. Depuis le mouvement des Gilets jaunes, il manifeste et filme les cortèges pour sa chaîne YouTube. Et ce jeudi 9 janvier, Laurent Bigot dit avoir assisté à un summum de violence policière lors de la manifestation contre la réforme des retraites à Paris. Il raconte à ASI.
Une note de la direction des douanes réintroduit en catimini une exonération fiscale pour un sous-produit de l'huile de palme. Les ONG dénoncent un nouveau passage en force, avec de lourdes conséquences en termes de déforestation.
Selon un document obtenu par Mediapart, la direction générale des douanes et droits indirects a rédigé une note qui maintient l’exonération fiscale pour un sous-produit de l’huile de palme, malgré la suppression du principe de cet avantage par les parlementaires l’année dernière. Total est le premier intéressé.
Alors que la COP25 s'achève à Madrid sans avancées significatives, constructeurs et compagnies aériennes promettent l’impossible : une forte hausse du trafic aérien ces 20 prochaines années sans augmenter les émissions de CO2. Le pari est quasi impossible à tenir.
Rappelons que le besoin n'est pas de contenir les émissions GES mais bien de les baisser...
Si l’aviation était un pays, ce serait le septième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le secteur pollue autant que les 129 pays les moins émetteurs ! Pourtant, sous la pression des lobbies, c’est le seul secteur avec le transport maritime, qui ne soit pas soumis à un objectif de réduction des émissions. En Europe, on s’apprête à investir 75 milliards de dollars dans 800 projets d’extension ou de construction de nouveaux aéroports, dont celui de Notre-Dame-des-Landes. Les États du monde entier, réunis jusqu’au 7 octobre à l’Assemblée générale de l’Organisation de l’Aviation civile internationale, refusent pourtant de réduire la croissance du secteur et misent sur la compensation carbone.
Ils sont chargés de protéger les rivières, la biodiversité, et de verbaliser les pollueurs. « Scientifiques avant d’être flics », les inspecteurs de l’environnement assurent aussi bien des missions de police judiciaire que des inventaires d’espèces. Leur travail se heurte au « pouvoir de nocivité des préfets » qui, soumis aux lobbies locaux, usent de multiples moyens pour leur mettre des bâtons dans les roues.