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"Le numéro un mondial de la chimie, l'allemand BASF, a annoncé mardi 29 janvier avoir décidé de retirer ses demandes d'autorisation de commercialisation dans l'Union européenne de ses pommes de terre génétiquement modifiées (OGM) : Fortuna, Amadea et Modena."
"La Commission européenne a démenti, mardi 22 janvier, tout gel du processus d'autorisation de culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) jusqu'à la fin de son mandat, en 2014, corrigeant ainsi une information de l'Agence France-Presse (AFP) reprise par de nombreux médias."
"La Commission européenne a décidé de geler le processus d'autorisation de mise en culture des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union européenne, et de rechercher un règlement négocié avec les Etats membres.
Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire à la santé, Tonio Borg, chargé du dossier, a en effet assuré, mardi 22 janvier à l'AFP, que "la Commission, si elle le veut, peut lancer le processus pour autoriser la culture d'un soja et de six maïs OGM, dont le MON810. Mais elle ne le fera pas".
"Les autorisations de culture sont gelées", a-t-il précisé. Bien que le processus de demandes d'autorisation de cultures se poursuive, "dans l'immédiat, la Commission ne va pas soumettre de demande d'autorisation de culture aux Etats", a-t-il souligné."
"Quand ma fille a fêté son septième anniversaire, la semaine dernière, nous lui avons préparé un gâteau au chocolat. Je me demande si elle pourra un jour faire de même avec son propre enfant. Des scientifiques nous avertissent d'ores et déjà des difficultés à cultiver le cacao et le blé générées par la perturbation des modèles de températures et de précipitations.
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Les experts agricoles sont de plus en plus nombreux à souligner la nécessité d'un passage à l'agriculture écologique, appelée parfois agroécologie. L'agriculture écologique évite d'utiliser des engrais chimiques; elle leur préfère le compost et le fumier, qui améliorent la fertilité des sols et permettent de mieux retenir l'eau – des atouts quand le climat est chaud et sec.
Et plutôt que la monoculture, l'agroécologie opte pour un paysage agricole diversifié, où les processus naturels sont mis à profit non seulement pour cultiver de la nourriture, mais aussi pour que le sol, l'eau et la biodiversité conservent leur santé, une santé qui fut à l'origine de l'agriculture."
"L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a définitivement rejeté, mercredi 28 novembre, l'étude controversée du biologiste français Gilles-Eric Séralini, publiée le 19 septembre dans la revue Food and Chemical Toxicology, sur la toxicité du maïs OGM NK 603 de Monsanto et de l'herbicide Roundup.
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Quelque 140 scientifiques français ont toutefois pris leurs distances avec les Académies savantes françaises. Et M. Séralini a également reçu le soutien de 200 scientifiques internationaux. Sans se prononcer sur le fond de l'étude, les partisans de M. Séralini, président du conseil scientifique du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen), estime qu'elle plaide en faveur d'études de long terme (plus de trois mois) sur la toxicité du maïs NK603 et de son herbicide associé."
"Pour enterrer définitivement l’étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la nocivité potentielle d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup,ses détracteurs ont trouvé un moyen simple : obtenir de la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology (FCT) qui l’a publiée, qu’elle se rétracte et « retire » l’étude de la liste de ses publications."
"Des apiculteurs européens, rassemblés depuis jeudi 11 octobre en congrès à Agen, dans le Lot-et-Garonne, ont manifesté leur inquiétude quant aux conséquences des OGM sur les abeilles. En cause notamment, un projet européen visant à concilier apiculture et production de maïs transgénique.
"Ces plantes sont néfastes pour les abeilles", a assuré Jean-Marie Sirvins, vice-président de l'UNAF (Union nationale de l'apiculture française), en marge d'une table ronde sur les OGM, organisée pour l'ouverture du congrès. "Les OGM favorisent la monoculture à grande échelle et donc éliminent la biodiversité nécessaire aux abeilles", a-t-il ajouté."
"Frédéric Jacquemart est docteur en médecine, spécialiste de biologie médicale et docteur es sciences, président fondateur du GIET (Groupe International d'Etudes Transdisciplinaires), copilote de la mission biotechnologies de France Nature Environnement (FNE) et préside Inf'OGM, organe de veille citoyenne et d'information sur les OGM, depuis 2010. Il répond à cette question sur la rigueur et l'honnêteté des études d'évaluations publiques des OGM dans un rapport intitulé « Expertise des OGM, l’évaluation tourne le dos à la science ». Il vient d’être mis en ligne ici par Inf'OGM. "
"L'étude de Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Criigen) se trouve, à nouveau, sous le feu roulant des critiques. A la suite de ses homologues européenne, allemande, danoise et néerlandaise, l'agence de sécurité sanitaire française (Anses) a rendu publique, lundi 22 octobre, son opinion scientifique sur les résultats du biologiste français. Et ce, quelques heures à peine après que le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) en a fait de même."
"L'organisme de recherche sur les OGM dont le Pr Gilles-Eric Séralini est un membre-clé, le Criigen (Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie genétique), a accusé vendredi 26 octobre l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de "mauvaise foi", en réponse à la réaction de l'agence qui avait déploré lundi son refus de lui transmettre ses données brutes.
"Nous déplorons la mauvaise de foi de l'EFSA", écrivent dans un communiqué les membres du Criigen, qui a géré le financement de l'étude controversée du professeur sur le maïs OGM NK603 et le Roundup, publiée en septembre. L'équipe du Pr Séralini demande la publication des données sur la base desquelles l'EFSA a autorisé le NK603 et le Roundup, herbicide du groupe Monsanto le plus utilisé au monde, avant de transmettre ses propres données."
"Dans le même temps, le Haut conseil des biotechnologies (HCB) et l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (Anses) ont réfuté les conclusions des travaux du professeur Séralini sur la toxicité d'un maïs OGM de Monsanto."
Ce que je retiens de cette histoire : l'étude du Professeur Séralini est invalidée par la communauté scientifique. Celles de Monsanto, menées sur des périodes plus courtes, avec encore moins de rats restent valides... Cherchez l'erreur.
"L'étude de Gilles-Eric Séralini est de nouveau remise en question. Lundi 22 octobre, le Haut conseil des biotechnologies (HCB) a réfuté les conclusions du biologiste de l'université de Caen sur la toxicité d'un maïs génétiquement modifié, mais il a recommandé une étude "indépendante" de long terme sur ce maïs."
"Les voies des académies scientifiques sont décidément bien mystérieuses. Dans un communiqué de presse [PDF] émis vendredi 19 octobre, les académies de science, médecine, pharmacie et leurs consœurs désavouent les travaux du Professeur Séralini sur le maïs GM NK603 et le Roundup.
Les académiciens annoncent :
« Les données présentées ne peuvent remettre en cause les études ayant conclu à l’innocuité sanitaire [...] des plantes génétiquement modifiées. »"
"Les premières Rencontres Internationales Maisons des Semences Paysannes commencent demain. Elles auront lieu les 27, 28 et 29 septembre 2012 à Boulazac (Dordogne). Cet événement est organisé par le Réseau Semences Paysannes et la Fédération Bio d'Aquitaine. Dans le contexte de l'appropriation du vivant par l'industrie agroalimentaire, de la perte de la biodiversité, des dangers des OGM dénoncés par le Professeur Gilles-Eric Séralini et son équipe, les rencontres visent à permettre aux paysans du monde entier de s'organiser pour sauvegarder les semences paysannes, véritables alternatives pour une agriculture propre et une alimentation saine. Une journée sera ouverte au grand-public pour faire la fête et favoriser les échanges entre producteurs et consommateurs (Fête des Maisons des Semences Paysannes) le 29 septembre à Le Change (Dordogne)."
"Quelques jours après la révélation, le 19 septembre, des conclusions d'une étude choc sur la toxicité d'un OGM, le professeur Gilles-Eric Séralini s'est dit, lundi 24 septembre, "attaqué de manière extrêmement malhonnête par des lobbies, qui se font passer pour la communauté scientifique"."
"Shakespeare l'écrivait : "Les mauvaises nouvelles sont fatales à celui qui les apporte" (Antoine et Cléopâtre). Ainsi les critiques pleuvent-elles sur l'étude publiée par Gilles-Eric Séralini dans Food and Chemical Toxicology."
"Après les révélations de l’étude sur les OGM dirigée par Gilles-Eric Seralini, la filière bio considère que l’argent public doit maintenant être réorienté vers les filières agroécologiques alternatives, l’agriculture biologique en tête. Le bio et les OGM sont-ils compatibles ? "
"L'étude publiée le 19 septembre par le biologiste Gilles-Eric Séralini (Université de Caen) montrerait les effets délétères sur des rats, d’une alimentation à base d’un maïs fabriqué par Monsanto. Mais des experts s'interrogent sur la validité de l'étude étant donné la fragilité des cobayes choisis."
"Une expérience contestée sur deux cents rongeurs de laboratoire affole le gouvernement français. Bruxelles dit s’inquiéter. De quoi, au juste, s’agit-il?"
"Des chercheurs français ont étudié secrètement, pendant deux ans, 200 rats nourris au maïs transgénique. Tumeurs, pathologies lourdes… une hécatombe. Et une bombe pour l'industrie OGM."