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"Quelques plants de blé transgénique découverts dans une ferme de l'Oregon ont semé le trouble, jeudi 30 mai, sur le marché mondial de la céréale. Le département américain de l'agriculture (USDA) avait annoncé la veille, dans un communiqué, que "les résultats de tests effectués sur des échantillons de végétaux venant d'une ferme de l'Oregon indiquaient la présence de plants de blé transgénique résistants au glyphosate", le principe actif contenu dans des herbicides comme le Roundup. Des essais en plein champ de ce type de blé ont été menés par Monsanto entre 1998 et 2004 avant d'être abandonnés."
"Le 17 mai 2013, le Conseil scientifique (CS) de l’Inra a émis un avis consacré à la brevetabilité du vivant afin d’interpeller la Direction de cet organisme de recherche publique, et au-delà, les ministères de tutelles, pour que « les autorités françaises s’engagent sur la nécessité d’exclure les plantes comme les variétés du domaine de la brevetabilité »."
"Le 25 mai 2013, partout dans le monde, des manifestations ont été organisées pour dénoncer l’impérialisme des OGM, une alimentation sous dépendance, et des entreprises semencières sans scrupule [1]. Concrètement, selon un des organisateurs, Tami Canal, ce sont 436 villes dans 52 pays (dont les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l’Afrique du Sud, le Sénégal, l’Australie, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud) qui ont accueilli des rassemblements, non violents et joyeux, mais très déterminés."
"En 2010, quand ont été publiés, sur le site Wikileaks, des milliers de « câbles » étasuniens, la diplomatie de ce pays s’est révélée être au service des industries nationales et notamment de la promotion des plantes génétiquement modifiées (PGM). Inf’OGM écrivait alors : « Au Vatican, à Madrid, à Paris, mais aussi à Rome, au Caire, etc., les ambassades des États-Unis cherchent à imposer les PGM : c’est ce que nous confirment les dernières fuites obtenues par Wikileaks ». Ce rôle de lobbyiste qu’a endossé le Département d’État étasunien vient, à nouveau, d’être confirmé par une étude approfondie menée par l’ONG Food and Water Watch. Cette dernière a en effet sélectionné les 926 câbles diplomatiques destinés à quelques 113 pays entre 2005 et 2009 qui contenaient le mot « biotech » ou « GMO »."
"Septembre 2012, Gilles-Eric Séralini et son équipe publient dans le journal Food and Chemical Toxicology (FCT) une étude de deux ans qui met en doute l’innocuité sanitaire du maïs NK603 et de l’herbicide associé, le Roundup. Cette étude a engendré une tempête internationale et une campagne de dénigrement avait été orchestrée par le Science Media Center [1] afin que le journal se rétracte. Parmi les scientifiques les plus virulents dans cette campagne, nombreux avaient des liens très étroits avec l’industrie des OGM. Finalement, le journal Food and Chemical Toxicology a maintenu la publication. Mais, quelques mois après, au début de l’année 2013, le Comité de rédaction de ce journal a intégré un nouvel « éditeur associé pour les biotechnologies » [2], un certain Richard E. Goodman. Il s’agit d’un nouveau poste, au sein de la revue, qui semble avoir été créé spécialement pour Goodman. Or ce professeur à l’Université du Nebraska en charge des recherches sur les allergies alimentaires a travaillé pour l’entreprise Monsanto entre 1997 et 2004. Il a publié en 2004 une étude (Goodman and Leach, 2004) qui affirmait que les OGM ne provoquaient aucun problème d’allergie. Et dans un autre article publié en 2011, Goodman s’est positionner en faveur d’un allègement des « exigences » officielles en matière d’évaluation allergologique [3].
Par ailleurs, Goodman a travaillé de façon continue avec l’organisation de lobby de l’agro-alimentaire, l’International Life Science Institute (ILSI) dont un certain nombre de membres siègent au sein de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA) [4]. L’ILSI développe et réussit à introduire dans les législations des méthodes d’évaluation extrêmement favorables à l’industrie [5].
Enfin, cette nomination est d’autant plus surprenante que cette revue a déjà dans son comité de rédaction un expert en sécurité sanitaire des OGM avec José L. Domingo, professeur de toxicologie et santé environnementale. Malheureusement pour l’industrie, dans deux études (Domingo 2007 ; et Domingo and Bordonaba 2011), il a exprimé son scepticisme par rapport à l’innocuité sanitaire des OGM.
Cette nomination pose de nombreuses questions quant à l’objectivité de cette revue. Monsanto a désormais une bonne courroie de transmission au sein de la revue pour pouvoir influencer la publication d’études qui seraient contraire à ses intérêts économiques."
"On le sait, les organismes génétiquement modifiés (OGM) font l'objet de lobbying de la part des firmes de l'industrie des biotechnologies comme Monsanto, Syngenta, Bayer, Dow Agrochemical et consorts. Mais ce que l'on soupçonne moins, c'est qu'une partie de cette promotion active, voire agressive, est menée depuis des années par des diplomates américains dans de nombreux pays du monde.
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"Cela va vraiment au-delà de la promotion de l'industrie des biotechnologies américaine, rétorque Wenonah Hauter, directrice exécutive de la Food & Water Watch, citée par Reuters. Il s'agit de saper les mouvements démocratiques locaux qui peuvent être opposés aux cultures OGM, et de faire pression sur les gouvernements étrangers afin de réduire également la surveillance sur ces cultures.""
"Le site internet « Mons across America » [1] mentionne les résultats d’une comparaison de la composition de maïs GM et de maïs non GM. Selon ce blog, l’analyse, conduite à la demande d’un de ses membres par l’entreprise ProfitPro (une entreprise de conseil en agriculture), montrerait des différences importantes entre ces deux maïs, sans que la nature exacte du maïs transgénique soit précisée. Parmi les différences annoncées, celles concernant le calcium, le magnésium et le manganèse sont mises en avant, parmi d’autres."
"La France va-t-elle poursuivre ses recherches sur les peupliers OGM ? Dans la commune de Saint-Cyr-en-Val, à proximité d'Orléans (Loiret), sur un site de recherche de plus de 1300 m2 , près de 1 000 peupliers génétiquement modifiés poussent en plein champ. Depuis 1995, des chercheurs de l'Institut national de recherche agronomique (INRA) étudient les propriétés de ces arbres transgéniques pour la fabrication de pâte à papier. Et ils s'intéressent, aujourd'hui, à la production de biocarburants."
"Le Comité économique, éthique et social (CEES) du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a exprimé son avis négatif concernant la demande de l’INRA de prolonger l’essai en champs de peupliers OGM. Les associations membres de ce comité appellent les citoyens à renforcer cette position."
"Va-t-on pour la première fois trouver dans les assiettes américaines un animal génétiquement modifié ? La question est posée alors que s'achèvent, vendredi 26 avril, les consultations publiques menées par la Food and Drug Administration (FDA), l'administration américaine qui réglemente les produits alimentaires et pharmaceutiques, concernant l'autorisation pour la consommation humaine d'un saumon transgénique."
'Les « clones pesticides brevetées », comme les nomme Jean-Pierre Berlan, connues sous le nom d’OGM « organismes génétiquement modifiés », continuent via les actions de la société civile, à alimenter les débats au sein des tribunaux.
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Ces événements nous rappellent que les OGM sont présents également par des cultures ou essais en Europe sans que nous puissions en être informés, ou nous y opposer en amont.
"C'est un amendement discret glissé dans une loi budgétaire pour l'agriculture aux Etats-Unis, mais il provoque scandale et stupéfaction chez les défenseurs de l'environnement et les ennemis des OGM : la justice américaine ne pourra plus s'opposer aux mises en culture de plantes génétiquement modifiées, même si elles n'ont pas reçu d'homologation et sont de ce fait illégales."
"La condamnation de huit "faucheurs volontaires", parmi lesquels l'eurodéputé José Bové, pour la destruction en 2008 de maïs expérimental transgénique Monsanto est devenue définitive mardi 26 mars après le rejet de leur pourvoi par la Cour de cassation, a-t-on appris mercredi de source judiciaire."
"Avec la proposition de nouveau règlement européen, des milliards d’insectes modifiés génétiquement pourront être lâchés sur des fruits et légumes."
"Les représentants des 27 gouvernements de l’Union Européenne réunis, le 25 février 2013 au sein du Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire, ont décidé d’ouvrir brutalement le marché européen à 66 nouveaux OGM. 27 d’entre eux pourront aussi envahir les champs"
"Sur quelle durée faut-il vérifier que les organismes génétiquement modifiés (OGM) ne présentent aucun danger pour l'environnement ou la santé ? La décision de l'Union européenne (UE), lundi 25 février, d'imposer des tests de toxicité sur une période de quatre-vingt dix jours pour toute demande d'importation et de commercialisation d'OGM destinés à l'alimentation humaine ou animale a relancé le débat posé par la publication de l'étude controversée du biologiste Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs transgénique NK603 de Monsanto."
"Honte ou mauvaise foi ? Le patron de la filière viande refuse d’avouer que les animaux que nous mangeons sont nourris aux OGM."
"Le 12 février dernier, le tribunal de Termonde (Belgique) a rendu son verdict concernant une action non-violente menée par le mouvement Field Liberation visant à dénoncer la culture de pomme de terre transgénique. Les Amis de la Terre sont scandalisés par la décision de la justice belge qui criminalise l’action de ces lanceurs d’alerte et condamne les 11 inculpés pour "association de malfaiteurs", une première ! Les peines démesurées vont de 6 mois avec sursis à 8 mois ferme et le montant pour les dommages et intérêts exigés par les gestionnaires de l’essai sont d’environ 25 000 euros "
"Le 12 février dernier, le tribunal de Termonde (Belgique) a rendu son verdict concernant une action non-violente menée par le mouvement Field Liberation. L'action visait à dénoncer la culture de pommes de terre transgéniques. 11 militants ont été inculpés pour "association de malfaiteurs", avec des peines démesurées allant de 6 mois avec sursis à 8 mois fermes et des dommages et intérêts de 25 000 euros.
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Et de s'inquiéter : "Va-t-on désormais criminaliser toute action non-violente et citoyenne qui dérangerait l'ordre public et les intérêts de certains lobbies ? Est-il devenu dangereux d'exprimer publiquement son opposition aux OGM ?""
"Un an jour pour jour après la publication du décret autorisant la mention "Nourri sans OGM" sur les produits d'origine animale, entré en vigueur le 1er juillet, une enquête menée par l'association UFC-Que choisir démontre que ce nouvel étiquetage se fait très rare dans les grandes surfaces.
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Globalement, il reste difficile pour le consommateur de savoir où trouver ces produits dans 86 % des magasins, faute de signalétique suffisante, note l'étude. Cela est "d'autant plus regrettable" que l'UFC ne relève pas de différence de prix avec les produits conventionnels, selon un relevé effectué entre les 14 et 18 janvier sur le site Internet de 1 653 magasins "drive" de la grande distribution."