417 liens privés
"Si l’Europe impose l’étiquetage des aliments contenant des OGM, certains produits y échappent, notamment tous les produits issus d’animaux nourris aux OGM (viande, lait, œuf...). Depuis 2012, il est possible de trouver en France des produits étiquetés « sans OGM » et « nourris sans OGM », mais cet étiquetage reste encore peu utilisé. Difficile alors pour le citoyen de s’y retrouver...
En éditant un mini guide de 12 pages format A6, Inf’OGM souhaite répondre aux questions que se posent les consommateurs et leur donner les clés pour s’y retrouver au moment de remplir leur panier."
"Du blé génétiquement modifié (GM) MON71800 de Monsanto, illégal, a été retrouvé dans l’Oregon aux États-Unis. Il pourrait maintenant se retrouver dans les bateaux vers l’Europe ou l’Asie. La Commission européenne a donc demandé au laboratoire commun de l’Union européenne (EURL) une méthode de détection de ce blé GM. Publiée le 12 juin 2013, cette méthode est obligatoire pour détecter, tracer et retirer du marché ce blé non autorisé dans l’Union européenne [1]. Mais, contrairement à ce que requiert la législation européenne, elle n’est pas spécifique de l’événement transgénique MON71800..."
"Monsanto n’a décidément plus la cote en Inde. Après la décision de l’état du Maharashtra d’interdire purement et simplement les variétés transgéniques Bt sur son territoire, c’est une demande de brevet qui vient maintenant d’être refusée à la première entreprise semencière mondiale."
"Le 8 mai 2013, la Cour de Justice de l’Union Européenne a rendu une ordonnance portant sur le droit des États membres à soumettre la culture d’un OGM à une autorisation nationale préalable, alors même que ce dernier a été autorisé légalement au niveau européen. C’est la deuxième fois que la Cour est appelée à se prononcer sur cette question, et c’est encore la loi italienne sur les OGM qui est en cause."
"On n’en finit plus de parler du maïs transgénique MON810, célèbre pour les différentes polémiques enclenchées dans le territoire français. Après plusieurs allées et venues de la semence OGM, l’arrêté du 16 mars 2012 stipulant son interdiction pourrait être contesté. Alors que les français pensaient avoir clos le chapitre de la culture du maïs transgénique, le produit de Monsanto risque de revenir sur les champs. Cela suscite une vive inquiétude chez les apiculteurs."
"L'interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 produit par la firme Monsanto a été jugée excessive par le rapporteur public lors d'une audience vendredi 5 juillet devant le Conseil d'Etat, a-t-on appris auprès de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf)."
"Vendredi 5 juillet, la rapporteure publique du Conseil d’État, Mme Cortot-Boucher, a rendu publiques ses conclusions dans l’affaire opposant le gouvernement français à deux exploitations agricoles (les EARL de Commenian et de Candelon), Monsanto SAS, ainsi que l’Union française des semenciers et l’Association des producteurs de maïs. Elle a considéré que l’interdiction de culture du maïs MON810 était non-juridiquement fondée. Cette culture pourrait être à nouveau autorisée d’ici une quinzaine de jours, si le Conseil d’État suit ces conclusions, ce qu’il fait dans la majorité des cas.
Pour soutenir le moratoire, neuf structures issues de la société civile s’étaient jointes au ministère de l’Agriculture : Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française."
"Depuis huit ans, l’Union européenne fait face à l’entrée sur son territoire de riz chinois génétiquement modifié (GM), dont la culture est illégale en Chine comme dans le reste du monde. En effet, en 2006, suite à une culture non autorisée de riz Bt63 en Chine, dans la province de Hubei, Greenpeace et les Amis de la Terre détectent ce riz en Europe. Au 1er juillet 2013, ce sont quinze alertes de détection de riz chinois qui ont été signifiées aux autorités européennes. Et cela, malgré l’adoption de mesures d’urgence destinées à mettre un terme à ces exportations de riz GM sur son territoire. L’Union européenne a donc décidé de revoir, pour la troisième fois, les mesures d’urgence qu’elle avait initialement adoptées en 2008."
"Le colza Ms8*Rf3 a été autorisé commercialement pour l’alimentation humaine le 25 juin 2013 par décision de la Commission européenne [1]. Cette autorisation vient s’ajouter à celle donnée le 26 mars 2007, qui concernait l’alimentation animale. Modifié pour tolérer les herbicides à base de glufosinate d’ammonium, ce colza a été mis au point par Bayer CropScience.
La Commission européenne a délivré l’autorisation en s’appuyant sur l’avis des experts européens qui, en septembre 2012, avaient considéré que ce colza ne présentait pas plus de risque qu’un colza non transgénique.
De leur côté, les États membres n’avaient pas atteint de majorité qualifiée par deux fois, en avril puis en mai 2013, pour ou contre cette autorisation. La Commission européenne a donc hérité de la responsabilité de la décision finale. Il faut noter que les règles de comitologie actuelles n’imposent plus à la Commission d’autoriser une PGM du seul fait qu’elle avait soumis aux États membres une proposition d’autorisation. Mais cette absence d’obligation n’a finalement pas modifié la tendance des décisions de la Commission européenne puisqu’elle continue d’autoriser les PGM lorsque la décision lui revient."
"La FAO est la branche des Nations unies qui s’occupe des questions liées à l’alimentation et l’agriculture. Son objectif premier : « atteindre la sécurité alimentaire pour tous ». Mais les OGM sont-ils un moyen pour y parvenir ? La FAO peine à trancher cette question, entre une neutralité de façade et son soutien à une introduction massive d’OGM comme solution miracle..."
"Colza, tournesol, maïs tolérant les herbicides : ces plantes génétiquement modifiées - non transgéniques ! - arrivent dans les champs et les assiettes sans que leurs impacts environnementaux et sanitaires n’aient été étudiés. Obtenues par mutagenèse aléatoire, ces plantes échappent, pour l’instant, à la législation sur les OGM. Donc, pas d’évaluation des risques, pas d’étiquetage ! Selon une expertise collective Inra – CNRS de 2011, « peu de recherches ont été conduites » sur l’impact de ces variétés sur les abeilles."
"Cinq insectes - quatre lépidoptères et un coléoptère (la chrysomèle du maïs) - ont développé des résistances à des protéines insecticides Cry (Bt) exprimées par des plantes transgéniques. Il s’agit d’une évolution récente mais rapide de l’acquisition de résistance à l’insecticide Bt. En 2005, un seul insecte résistant avait été détecté dans les champs."
"Le ministère de l’Agriculture (via son service de régulation des biotechnologies, Aphis) a donné son feu vert à l’importation d’un ananas transgénique mis au point par l’entreprise Del Monte Fresh Produce, sous réserve du respect des règles liées à l’importation de produits végétaux. Del Monte est maintenant dans l’attente de l’avis de l’Agence étasunienne pour l’Alimentation et les Médicaments (FDA)?"
"En Indonésie, la Commission nationale de biosécurité, dans un avis publié en mai 2013, a conclu à l’absence d’impacts sanitaires et environnementaux de la canne à sucre génétiquement modifiée (GM) pour être cultivée dans des conditions de stress hydrique [1]. Cette canne à sucre a été développée par trois entités : l’entreprise PT Perkebunan Nusantara, le Centre indonésien de recherche sur la canne à sucre et l’Université de Jember. D’autres avis sont attendus pour une autre canne à sucre GM (tolérant un herbicide), des maïs GM et des sojas GM. Sur base de ces avis, le gouvernement indonésien décidera de l’autorisation formelle ou non de ces PGM pour la culture."
"C'est un nouveau revers contre Monsanto en France. Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu, mardi 11 juin, les travaux d'extension d'une usine de production de semences du géant américain dans la ville de Trèbes (Aude). Un site régulièrement visé par les collectifs anti-OGM qui le soupçonnent de produire des graines génétiquement modifiées."
" Alors qu'on pensait que le génome de cette céréale résistait encore aux chercheurs, du blé OGM a été découvert dans un champ de l'ouest des États-Unis où Monsanto menait des essais interrompus voici plus de 10 ans. "
"Il existe de plus en plus de cas d'insectes résistant à la protéine Bt de plantes génétiquement modifiées pour être protégées contre leurs attaques, affirme une étude publiée lundi 10 juin dans Nature Biotechnology. Les auteurs de ces travaux ont passé en revue 77 études conduites dans huit pays et cinq continents à partir de données issues de champs abritant des OGM, principalement du maïs et du coton."
"Alors même que les autorités américaines enquêtent actuellement sur la présence mystérieuse de blé OGM dans l'Oregon, dans l'ouest du pays, le groupe américain d'agrochimie Monsanto a indiqué mercredi 5 juin qu'il testait une nouvelle génération de blé transgénique dans le nord des Etats-Unis."
"Par 134 voix (contre 3), les députés de l’Etat du Connecticut ont adopté, le lundi 3 juin 2013, une loi sur l’étiquetage des OGM. Le Sénat avait adopté, fin mai, ce projet de loi. Elle doit désormais être signée par le gouverneur de l’État, Dannel P. Malloy.
Cependant, l’adoption de cette loi a été mise sous condition : que d’autres États dans le nord est des États-Unis adoptent, eux aussi, une telle loi."
"Le feuilleton scientifique et juridique du saumon transgénique (GM) « AquAdvantage » n’en finit pas. Une nouvelle étude confirme que ce saumon génétiquement modifié, s’il venait à quitter ses bassins d’élevage, pourrait devenir un danger pour les populations de saumons sauvages."