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"Maintenant que Yosemite commence à être installé sur de nombreux Mac, certains comportements du système d’Apple apparaissent plus clairement. C’est notamment le cas de la fonction Spotlight qui envoie un certain nombre de données aux serveurs d’Apple afin de permettre l’affichage de suggestions. Explications."
""Mac OS X a toujours respecté par défaut la vie privée de l'utilisateur, et Mac OS X Yosemite devrait aussi le faire. Mais il ne le fait pas". Un collectif dénonce les intrusions à la vie privée dans le nouveau système d'exploitation d'Apple, et affirme que même lorsque les options par défaut sont désactivées, le système continue d'envoyer certaines données personnelles vers les serveurs d'Apple."
"Le projet Cazeneuve est examiné par le Sénat. L’arme du blocage de sites est très critiquée : dangereuse pour les libertés et peu efficace."
"Après le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, un rapporteur spécial de l'ONU a rendu un rapport blâmant la surveillance de masse déployée par les États, estimant qu'elle viole la vie privée des individus mais aussi des accords internationaux signés par des pays qui mettent en œuvre les programmes d'espionnage."
"On savait déjà que l'Allemagne constituait une cible de choix pour l'espionnage électronique orchestré par l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) et son équivalent britannique, le government communications headquarters (GCHQ). 500 millions de communication (téléphone, mails, SMS) interceptées chaque mois, nous révélait à l'été 2013 le Spiegel sur la base de documents fournis par le lanceur d'alerte Edward Snowden."
"L'armée demande 2 milliards d'euros pour son programme de gestion des ondes hertziennes et de surveillance des communications, dont 600 millions à investir dans des moyens d'interception et de traitement des données collectées."
"Confondue dans son espionnage des utilisateurs de sa suite logicielle Adobe Digital Editions 4, la firme a promis un correctif dans les meilleurs délais. Qui ne sont certainement pas les plus précis ? Cependant, cet AdobeGate prend de sérieuses proportions outre-Atlantique : la collecte d'informations n'est jamais anodine, surtout dans une période où les services secrets américains sont vilainement pointés du doigt..."
"Ah, parler sans pouvoir être identifié! Confier ses secrets inavouables et déverser sa bile sans jamais être inquiété: ce fantasme d'anonymat et d'intraçabilité fait depuis quelques mois le bonheur d'applications mobiles qui ont su flairer le filon. Sauf qu'il y a un gros hic: comme souvent dans ces cas-là (on ne vous le dira jamais assez), l'affaire ne se révèle pas si secrète que ça."
"L'ami Numendil a animé une conf passionnante à PSES2013 le week-end dernier, dont le thème était : "Si, vous avez quelque chose à cacher".
Il reprend tous les arguments des personnes non sensibilisées aux problèmes de la vie privée, et les démonte un par un, apportant d'excellents arguments. Vous devez absolument regarder cette vidéo, car c'est un bon résumé de tout ce qu'on rabâche à longueur de journée. Ça vous permettra de répondre avec douceur, à ceux qui "n'ont rien à cacher"."
"De nouveaux documents dévoilés par le Washington Post permettent de mieux comprendre comment la NSA opère sa surveillance sur des cibles étrangères. Les protections et les alliances en place ne sont pas toujours prises en compte : quand une cible intéresse l’agence de sécurité, tous les moyens sont bons."
"C’est à la suite du travail de quantification mené par différents acteurs que l’opinion publique et les décideurs politiques ont pris la mesure de l’ampleur du gaspillage alimentaire."
"Glenn Greenwald, l'homme grâce à qui Edward Snowden a pu faire ses révélations au monde entier a tenu une conférence Ted il y a quelques jours. Dans cette session de 20 min, il nous explique pourquoi s'engager pour protéger sa vie privée est important et pourquoi même quand on n'a "rien à cacher", il faut défendre sa vie privée coute que coute."
"C'était sa première apparition – virtuelle – au Royaume-Uni : Edward Snowden, le lanceur d'alerte qui a dénoncé l'existence du vaste système de surveillance électronique mis en place par la NSA américaine et d'autres agences de renseignement, a répondu pendant vingt minutes à une interview lors du Festival Observer."
"A part les deux têtes à gauche et à droite du président de séance, la discussion sur l’article neuf du projet de loi pour le renforcement de la lutte contre le terrorisme à donné lieu à quelques incongruités. Notamment en ce qui concerne les explications techniques du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à propos des techniques de blocage des sites envisagées. Retenons principalement que le deep packet inspection est cher, intrusif, qu’il perturbe le trafic et qu’il ne sera pas utilisé.
Isabelle Attard et Laure de La Raudière ont demandé à Bernard Cazeneuve d’expliquer les méthodes retenues pour bloquer l’accès aux sites faisant l’apologie du terrorisme (par exemple). Visiblement incapable de répondre sur les aspects techniques, le ministre s’est probablement fait préparer une fiche par ses services. Et ce n’est pas terrible non plus.
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Il est vrai que sur le plan technique et sur celui de l’efficacité, nous sourions. Mais sur le plan des libertés individuelles, sur celui du recul du rôle du juge, nous ne sourions pas. Le gouvernement socialiste fait pire que les gouvernements du quinquennat Sarkozy. Il demande aux députés de voter un article visant à faire ce que les députés socialistes combattaient pendant l’ère Sarkozy. Dans leur saisine du Conseil constitutionnel, les députés socialistes estimaient qu’« Il n’est bien évidemment pas dans l’intention des requérants de prétendre que l’accès à des sites pédopornographiques relèverait de ladite liberté de communication. En revanche, ils ne sauraient admettre que, faute de garanties suffisantes prévues par le législateur, la liberté de communication via internet subisse des immixtions arbitraires de la part des autorités administratives sous couvert de lutte conte la pédopornographie »."
"Après la commission nationale consultative des droits de l'Homme, le conseil national du numérique et de nombreuses organisations, c'est au tour de l'ONG Human Rights Watch de s'en prendre au projet de loi anti-terroriste, considéré comme menaçant pour les droits fondamentaux et potentiellement inefficace par certains de ses aspects, comme le blocage des sites."
"À son tour, l’Ordre des avocats de Paris vient de fustiger le projet de loi sur le terrorisme. Ces professionnels du droit considèrent que le législateur est sur le point de muscler les pouvoirs de police sans y apporter de garanties suffisantes, « au point de créer des exceptions aux libertés individuelles et à l’État de droit »."
"Après la Commission des libertés numériques, le Conseil national du numérique, le Syndicat de la Magistrature, la Quadrature du Net, et d’autres, c’est autour de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme de rendre un avis au vitriol du projet de loi sur le terrorisme porté par Bernard Cazeneuve. Pour l'occasion, la CNCDH s'est auto-saisie, le ministre de l'Intérieur ayant oublié son existence."
"Non, il ne s'agit pas d'une épiphanie. Ni d'une blague, même mauvaise.
Quand Eric Schmidt, aujourd'hui à la tête du conseil d'administration de Google, s'est ému ce mercredi 8 octobre que la surveillance opérée par les espions américains s'apprête à «casser Internet», comme le rapporte Business Insider, il ne pensait pas vraiment à nous autres, internautes. Et au sort de nos mails, documents de travail, photos intimes et messages que nous stockons sur les serveurs des géants du web et que la NSA consulte sans trop de problème, comme l'a révélé en juin 2013 Edward Snowden.
Non, ce qui inquiète Eric Schmidt, et les autres pointures du secteur numérique réunis ce 8 octobre autour d'une table ronde organisée par le sénateur américain Ron Wyden (un extrait à voir sur National Journal), c'est la conséquence de tout ça sur leur business. "
"Adobe a publié hier soir de nouvelles applications pour iOS, dont l’objectif est d’étoffer l’offre Creative Cloud. Mais alors que l’éditeur avait toutes les raisons de se réjouir de ces nouveaux produits et de la valorisation de son offre, le voilà pris dans la tourmente : son logiciel Digital Editions est particulièrement bavard, envoyant de nombreuses informations en clair aux serveurs de l’entreprise."