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"Courant avril 2015, quelques mois après l’achèvement du processus d’adoption de "l’opt-out" culture (renationalisation des autorisations) [1], la Commission européenne a fait une nouvelle proposition [2] : permettre aux États membres d’interdire sur leur territoire l’utilisation d’OGM pour l’alimentation humaine ou animale. Une proposition qui soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre pratique [3]. Le processus législatif lié à cette décision, qui s’avère en principe long de plusieurs années, pourrait tourner court tant il fédère contre lui d’opposition. Après l’opposition de ses commissions « Agriculture » et « Environnement », le Parlement européen a, le 28 octobre 2015, rejeté, en plénière, cette proposition de « re-nationaliser » l’interdiction d’OGM dans l’alimentation humaine et animale, suite à une autorisation au niveau européen."
"Les produits chimiques déversés en 2010 pour disperser le pétrole ont supprimé des bactéries naturellement... dévoreuses de pétrole."
"Comment freiner l’augmentation des températures du globe ? Alors que le projet d’accord sur le changement climatique discuté cette semaine au Bourget ne semble pas sur la bonne voie, des projets de manipulation délibérée et à grande échelle du climat font leur entrée dans les arènes des négociations internationales. Ensemencement des océans avec des millions de tonnes de fer, pulvérisation d’aérosols soufrés dans la stratosphère... Voici en intégralité l’enquête sur la géo-ingénierie réalisée par Basta ! en partenariat avec La Revue Dessinée et la Fondation Sciences Citoyennes, à découvrir en kiosque."
"Après 20 ans de délibérations, les autorités sanitaires américaines ont autorisé l'élevage et la commercialisation d'un saumon génétiquement modifié."
"La décision vient d’être prise par les autorités sanitaires des États-Unis : pour la première fois dans le monde, un animal transgénique est autorisé pour la consommation humaine. Le poisson OGM devrait donc débarquer prochainement sur les étals des supermarchés. Il s’agit d’un saumon transgénique de la marque AquAdvantage, modifié avec un gène d’un autre saumon pour grandir deux fois plus vite. Baptisé « Frankenfish » par ses détracteurs, il a été autorisé à la consommation humaine aux États-Unis par la Food and Drug Administration (FDA) le 19 novembre. La FDA a publié ses recommandations : « Après un examen scientifique exhaustif et rigoureux, la FDA est arrivée à la conclusion que le saumon AquAdvantage est aussi sûr pour la consommation que le saumon de l’Atlantique non-génétiquement modifié, et il est aussi nutritif. » Selon l’agence sanitaire, les gènes insérés dans l’ADN du poisson sont restés stables sur plusieurs générations, la modification génétique est sans danger pour le saumon lui-même, et le produit obtenu répond aux attentes en terme de croissance plus rapide."
"Le 19 novembre 2015, l’agence étasunienne en charge de l’alimentation (FDA, Food and Drug administration) a finalement accepté d’autoriser le saumon génétiquement modifié de l’entreprise AquAdvantage pour la consommation humaine. Ce saumon, développé par AquaBounty Technologies (dont l’actionnaire principal est the Intrexon Corporation), a été modifié pour grandir quatre fois plus vite. Mais selon de nombreuses publications scientifiques, dont l’étude publiée en 2002 dans la revue American Society of Animal Science, l’hormone de croissance, produite par transgenèse, aboutit à plusieurs dégâts collatéraux. "
"Pour la première fois, les autorités sanitaires américaines ont autorisé la consommation d'un saumon génétiquement modifié, premier animal transgénique à arriver dans les assiettes des Américains, malgré l'opposition d'associations de consommateurs qui craignent de ne pouvoir faire la différence avec un saumon d'élevage."
"C’est une première mondiale : le premier animal OGM destiné à la consommation humaine a été autorisé à la vente."
"En partenariat avec Universcience.tv, nous poursuivons la publication d’une série d’entretiens en vidéo sur le changement climatique, dans la perspective de la COP21, la conférence internationale qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre sur ce sujet. Cette conférence tentera de parvenir à un accord contraignant sur la transition vers des économies sobres en carbone."
"18 ans après Dolly, le taux de réussite du clonage reste faible. Il est de 11% en moyenne. Une forte mortalité a en effet été observée chez les animaux clonés. Par ailleurs, en amont, les difficultés existent aussi : pour donner naissance à une seule agnelle, Dolly, il avait fallu procéder à 277 micro-injections pour obtenir 29 embryons sains. Si aux États-Unis la nourriture issue de clones est autorisée depuis 2008, le Parlement européen a confirmé, en juin 2014, l’interdiction de ces produits. Cependant, étant donnée l’utilisation dans l’UE de taureaux clonés, il est probable que de la viande ou du lait issus de leurs descendances aient été commercialisés."
"Un riz génétiquement modifié permettrait de réduire les émissions de méthane des rizières, avec un rendement nutritif élevé. Certains scientifiques y voient une solution durable pour l'agriculture, mais il pourrait ne pas dépasser le stade expérimental, du fait de l'opposition et des risques associés aux OGM."
"Les Amis de la Terre soutiennent la campagne pour un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d’animaux nourris aux OGM (viandes, charcuteries, oeufs, laits, beurres, fromages, ... et tous les produits cuisinés à base de ces produits présents partout, dans la grande distribution comme dans la restauration collective dont scolaire, de la maternelle à l’université !)"
"Le Parlement européen a réclamé, mercredi 17 juin, l’interdiction sur le territoire de l’Union européenne des animaux clonés, de leurs descendants et des produits en étant issus. Une initiative qui risque de fâcher les fournisseurs américains, que la Commission européenne veut pourtant ménager.
Les commissions agriculture et environnement ont uni leurs forces pour demander ce moratoire généralisé, fruit d’un accord entre les six grandes formations politiques du Parlement, de la droite aux écologistes. Dans leur rapport, adopté par 82 députés (huit votes contre, huit abstentions), les élus soutiennent le projet de la Commission d’interdire le clonage d’animaux à des fins agricoles dans l’UE, et la mise sur le marché de tels animaux."
"Créée en laboratoire par des chercheurs néerlandais à partir de cellules souches de vache, cette viande, dont on peut voir les étapes de fabrication en vidéo à l’exposition universelle de Milan, peut-elle être commercialisée dans un avenir proche ?"
"On pourrait faire comme il y a quarante ans, lorsque des généticiens réunis à Asilomar, en Californie, avaient demandé un «moratoire» sur leurs propres recherches."
"Au moins 229 personnes sont mortes de la dengue au Brésil depuis le début de l'année, une maladie tropicale transmise par un moustique. Afin de lutter contre l'épidémie, des moustiques transgéniques ont commencé à être lâchés dans la nature."
"Des chercheurs chinois ont annoncé avoir procédé à des modifications génétiques d'embryons humains. Une première mondiale qui ne va pas manquer de faire couler beaucoup d'encre dans les prochains jours."
Faut-il s'en réjouir ??
"Les moustiques génétiquement modifiés, mis au point par Oxitec, n’ont pas été retenus par les autorités malaisiennes dans la lutte contre la dengue. La technologie a en effet été considérée comme « coûteuse et inefficace » par le ministère de la Santé."
"Fin de la success story pour la banane génétiquement modifiée riche en vitamine A ? Depuis 2005, une équipe de scientifiques australiens de la Queensland University of Technology s’attelle à développer des bananes OGM à forte teneur en vitamine A. La recherche est financée à hauteur de 15 millions d’euros par la fondation Bill Gates, l’homme le plus riche du monde en 2014. « Nous cherchons à augmenter le niveau de pro-vitamine A (...) afin d’améliorer significativement l’état de santé des consommateurs de bananes africains », explique en juin 2014 le professeur James Dale."
"La question du bien-être animal est de plus en plus pointée du doigt. Les vidéos montrant la maltraitance d’animaux suscitent l’indignation. Les élevages industriels provoquent la méfiance. Dans ce contexte, la perspective de produire de la nourriture sans animaux, à partir de cellules souche ou d’aliments de synthèse, serait-elle une solution à la souffrance animale ? Au contraire, prévient la sociologue Jocelyne Porcher, qui interroge notre relation aux animaux d’élevage. « Avec les multinationales qui investissent dans les poulets sans poulets ou la mayonnaise sans œuf, nous nous dirigeons vers la disparition des animaux d’élevage. Le capitalisme néolibéral n’a que faire des animaux. » Entretien."