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"D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui, des agences états-uniennes, des sponsors comme la Fondation Gates et le géant de l’agro-industrie Monsanto essayent d’obliger des nations africaines réticentes à accepter des aliments et des cultures génétiquement modifiés (GM) qui sont chers et n’ont pas été suffisamment testés."
"Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées (PGM) insecticides ? Cette question n’est pas soulevée par de tâtillons militants anti-OGM, loin de là. Elle est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens... et Monsanto !
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Dans cet article, les chercheurs, dont ceux de Monsanto, montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide n’a, ô surprise !, aucun impact sur Spodoptera eridania, un lépidoptère non cible. Bien au contraire, et curieusement, il favorise son développement !
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Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés."
"De nombreux journaux ont titré le 28 janvier sur la hausse des surfaces d’OGM de six millions d’hectares dans le monde en 2014 [1]. Soit une augmentation de 3,6 % par rapport à l’année précédente. Ces données sont issues du relevé annuel de l’association pro-OGM Isaaa [2] qui s’enorgueillit d’un « record » avec 181,5 millions d’hectares de plantes génétiquement modifiées (PGM) cultivées dans le monde [3]. L’association de veille citoyenne Inf’Ogm relativise ces données, en rappelant que les PGM représentent à peine 2 % de la surface agricole utile à l’alimentation. Par ailleurs, le nombre de pays autorisant la culture des OGM stagne – 28 pays en 2014 contre 29 en 2010."
"Le nombre de plantations d'organismes génétiquement modifiés (OGM) a atteint un « record » en 2014, avec 181,5 millions d'hectares exploités dans le monde, selon le relevé annuel de l'association pro-OGM Isaaa (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications), publié mercredi 28 janvier. Cela représente une progression de 6 millions d'hectares par rapport à 2013, soit une hausse de 3,6 %."
"L'Europe a mis fin à des années de blocage sur le dossier OGM. Mardi 13 janvier, les eurodéputés ont adopté à une large majorité (480 voix contre 159), en deuxième lecture, un amendement à une directive datant de 2001, permettant à un pays de l'Union de s'opposer aux cultures d'organismes génétiquement modifiés sur son territoire, même si une autorisation a été délivrée au niveau de Bruxelles. Dans le même temps, cette législation, qui entrera en vigueur au printemps, devrait faciliter la culture de semences transgéniques sur un Vieux Continent hostile aux biotechnologies."
"Voici un projet intéressant, original et qui s’inscrit dans les principes du développement durable ! Mené par un groupe d’ingénieurs et de scientifiques de San Francisco, ce projet devrait permettre de remplacer les lampadaires des rues par des arbres phosphorescents afin d’économiser de l’électricité. Ce projet est-il réalisable ?"
Durable, vraiment ?!?
"Utiliser un papillon et le modifier génétiquement pour compromettre sa descendance et protéger les cultures de choux et autres crucifères : c’est l’idée développée par une entreprise américaine. Zoom sur cette pratique, qui risque de faire bien des vagues ou d’enthousiasmer…."
"L’État de New York étudie la possibilité de lâcher à titre expérimental des papillons génétiquement modifiés en milieu ouvert, rapporte le site Inf’OGM, qui assure une veille d’informations sur les OGM. Pour le ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), il s’agit de lutter contre un papillon sauvage (Plutella xylostella) qui ronge les surfaces inférieures des feuilles. Les dégâts occasionnés sur les cultures industrielles de choux, de colzas et d’autres plantes de la famille des Brassicacées, s’élèveraient entre 4 et 5 milliards de dollars. L’enjeu d’un lâcher de papillons génétiquement modifiés ? Rendre les papillons « sauvages » progressivement incapables de se reproduire."
"Le ministère de l’Agriculture des États-Unis (APHIS - USDA) vient de conduire une étude d’impact environnemental suite à la demande, en 2011, de l’entreprise Oxitec, de lâcher dans l’environnement, à titre expérimental, un papillon génétiquement modifié (Plutella xylostella, OX4319), un parasite important des choux, colzas et autres plantes de la famille des Brassicacées. Cette étude est désormais mise en consultation, et quelques ONG (GeneWatch, Center for Food Safety, et d’autres...) dénoncent une étude d’impact globalement incomplète. Après les moustiques transgéniques, les mouches du fruit, voici donc une nouvelle innovation de l’entreprise Oxitec, à l’affiche en ce moment, malgré des évaluations toujours aussi défectueuses et une opacité totale."
"Les plantes transgéniques dites « Bt » produisent une toxine insecticide contre un ou plusieurs parasites. Mais quelle quantité de cette toxine produit donc la plante ? Et que devient-elle ensuite dans la chaîne alimentaire ? Ces questions font polémique. Récemment, une équipe de chercheurs s’est intéressée à l’exposition des arthropodes à la protéine insecticide Bt Cry1Ac exprimée par des sojas GM MON87701. Cette étude [1], précisent les auteurs, « est la première à renseigner les taux de protéine Cry1Ac dans des sojas [GM] et dans des insectes non cibles en Chine ». L’objectif de ce travail ? Suivre la protéine Cry synthétisée par un soja transgénique au sein de la chaîne alimentaire, permettant ainsi de mieux appréhender les potentiels impacts de cette protéine sur les insectes non ciblés."
"Plusieurs dizaines de milliers de moustiques ont été lâchés dans les rues de Rio de Janeiro, mercredi 24 septembre. Génétiquement modifiés, ils sont incapables de se reproduire et devraient permettre de diminuer la population de moustiques Aedes aegpti. Ces derniers sont responsables de la transmission du virus de la dengue, qui frappe fortement le Brésil."
"Modifiés par transgenèse pour être « stériles » afin de réduire les populations de moustiques Aedes aegypti vecteurs de la dengue, les moustiques mis au point par l’entreprise Oxitec avaient été lâchés en 2013 en grand nombre dans plusieurs municipalités brésiliennes. Cependant, l’efficacité de ce moustique génétiquement modifié est remise en cause."
"Le Brésil a autorisé, en avril, la dissémination dans l’environnement, à titre expérimental, de la mouche méditerranéenne des fruits (Ceratitis capitata) transgénique de l’entreprise Oxitec. Cette mouche peut s’attaquer à 200 espèces de fruits. Les asticots se nourrissent de la pulpe et provoquent des pourritures, lesquelles engendrent notamment la chute prématurée des fruits."
"Les nombreuses incertitudes attachées à ces techniques de lutte contre le changement climatique ne suffiront pas à entraver son déploiement. "
"Le Brésil est sur le point de commercialiser des moustiques OGM. L'insecte pourrait devenir le premier animal transgénique libéré à grande échelle. Explications."
"Le moustique sera-t-il le premier animal – ou plutôt insecte – génétiquement modifié que l'on va rencontrer dans la nature ? La question est posée alors que le Brésil est en train d’autoriser la dissémination d’un moustique transgénique stérile afin de lutter contre la dengue. Une nouvelle qui, au-delà de susciter des espoirs de parvenir à lutter contre cette grave épidémie, a provoqué la controverse et l'opposition de nombreuses ONG."
"Le moustique OX513A sera peut-être le premier animal – ou plutôt insecte – transgénique que vous rencontrerez dans la nature. Conçu par une entreprise britannique, ce moustique OGM doit servir à lutter contre la propagation de la dengue. Après des tests grandeur nature, le Brésil est sur le point de donner son feu vert à sa commercialisation. Problème : aucune étude indépendante n’a été réalisée pour mesurer les conséquences de la production massive de cet insecte transgénique. Et son efficacité contre la dengue est contestée."
Inf'OGM - BRESIL - Le moustique OGM autorisé et bientôt commercialisé, malgré une évaluation laxiste
"Jeudi 10 avril 2014, le Brésil a autorisé la dissémination commerciale dans l’environnement du moustique Aedes aegypti transgénique (OX513A) de l’entreprise britannique Oxitec. Ce moustique transgénique stérile est censé permettre de lutter contre la dengue, une maladie qui fait encore de nombreuses victimes dans les pays tropicaux. Mais c’est aussi et surtout le premier animal transgénique qui est autorisé en vue d’être disséminé à grande échelle dans l’environnement. D’autres animaux génétiquement modifiés ont déjà été autorisés commercialement, mais en milieu confiné : des poissons transgéniques fluo, nommés Glofish et Night Pear, destinés à un usage décoratif en aquarium. Prochaine étape : bientôt dans les assiettes, un saumon transgénique venant des États-Unis ?"
"Vous en avez assez d’entendre qu’il faut baisser nos émissions de CO2 ? Le dernier rapport du GIEC vous fait frissonner ? Vous allez être ravis : des scientifiques et des milliardaires préparent un plan B qui, grâce au génie humain, promet de gérer le réchauffement climatique sans changer notre mode de vie ! Il y aura bien quelques effets secondaires mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs, n’est-ce pas ? Déployer un miroir entre la Terre et le soleil, éclaircir les nuages, stocker du carbone dans les profondeurs de la terre… les idées ne manquent pas. Ça s’appelle la géo-ingénierie.
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Avant d’aborder le côté technique des projets de géo-ingénierie il est essentiel de se poser les questions de l’éthique et de la gouvernance. Si l’on parvient à installer un « thermostat planétaire », qui en aurait la maîtrise ? Des études, citées par Clive Hamilton, indiquent que le déploiement d’un filtre solaire pourrait provoquer une perturbation de la mousson indienne et compromettre les ressources alimentaires de deux milliards de personnes.
Dans le meilleur des cas, une instance internationale où tous les peuples seraient représentés pourrait gérer ce genre de question. Dans le pire des cas, ces techniques seraient aux mains d’intérêts privés. Le nombre de brevets relatifs à des techniques de géo-ingénierie donne déjà une indication de où se trouvent les leviers d’action. Pire encore, il ne faut pas faire preuve de beaucoup d’imagination pour se rendre compte que la maîtrise du climat peut déboucher sur des applications militaires."
" La Commission européenne soumet une nouvelle législation sur le commerce des semences. l'Eurodéputé PS Marc Tarabella, en charge de l'agriculture et de la Protection du consommateur, a proposé une série de modifications afin d'éviter que ce texte ne menace les semences anciennes et ne fasse le jeu de quelques grands au détriment des petits exploitants et de l'ensemble des citoyens européens. Le parlementaire européen explique que c'est la sauvegarde de la biodiversité qui est en jeu. "