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La question écologique est encore passée à la trappe, lors du sommet organisé par Emmanuel Macron. Le président de la République a réuni le 30 août tous les chefs de partis politiques représentés au Parlement, et les a reçus à la maison d’éducation de la Légion d’honneur, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Mediapart a réalisé une cartographie des inégalités sociales face aux canicules à Lille, Paris et Marseille. Elle révèle que les espaces urbains végétalisés de ces métropoles ont été monopolisés par les plus riches au détriment des classes populaires, assignées à vivre dans des quartiers surexposés aux chaleurs extrêmes.
L’Europe du Sud a encore connu des chaleurs extrêmes, des incendies massifs, puis des pluies torrentielles. Face aux effets du dérèglement climatique, des gouvernements s’engagent pour que leur pays demeure vivable, d’autres restent dans le déni.
Selon un rapport, ni les innovations technologiques, ni les énergies décarbonnées ne pourront être déployées à une vitesse suffisante pour atteindre les objectifs climat de 2030 de l'Europe.
Les scientifiques se sont pendant longtemps demandés de quelle façon le climat de notre planète avait basculé il y a 700 000 ans de cycles climatiques longs de 40 000 ans aux cycles climatiques actuels, d’une durée de 100 000 ans1 . Le passage d'un cycle à l'autre s'est produit à la fin d'une période appelée la Transition du Pléistocène Moyen (TPM), datée entre 800 et 670 000 d’années. Cet intervalle est composé de deux périodes interglaciaires entrecoupées par une période glaciaire. Les mécanismes expliquant ce changement clé de cyclicité restent largement méconnus car ils ne peuvent être attribués aux variations des paramètres orbitaux régissant le climat de la Terre. Une nouvelle étude, impliquant des scientifiques du CNRS-INSU (voir encadré) identifie une période glaciaire « chaude » qui aurait permis l’accumulation des glaces nécessaire à cette importante transition de cycles climatiques.
L’une des porte-parole de l’agence publique affirme qu’elle n’a « jamais » connu un tel niveau d’agressivité en trente ans de carrière. À tel point que le gouvernement espagnol a dû prendre sa défense ce vendredi.
Vivement critiqué pour avoir participé à un débat organisé par « Valeurs actuelles », le journaliste Hugo Clément s’est défendu en arguant que l’écologie doit dépasser les clivages partisans. C’est oublier que la catastrophe climatique est structurellement raciste.
Les Français·es font de l’environnement leur deuxième priorité, mais seul·es six sur dix approuvent le consensus scientifique sur les crises climatiques, révèle une large étude annuelle réalisée par Ipsos-Sopra Steria.
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.
Aujourd’hui, j’ai donné une conférence sur le climat dans mon ancienne école secondaire à Genève — et j’ai reçu en retour une leçon magistrale sur nos échecs. Ceci est le récit d’une journée qui m’a bouleversée.
Du tonitruant « Make our planet great again » en 2017 à la récente double condamnation en justice de l’État français pour carences fautives dans la lutte pour le climat, les cinq années d’Emmanuel Macron au pouvoir ont été marquées par la procrastination en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.
Le Réseau action climat vient de publier une vaste analyse du quinquennat finissant d'Emmanuel Macron ; si quelques mesures ont marqué les esprits, le compte n'y est pas (du tout). Tour d'horizon non-exhaustif mais révélateur d'un manque d'écoute, de vision et de considération pour l'urgence climatique.
Le groupement d’ONG l’Affaire du siècle a fait réaliser un baromètre hebdomadaire pour mesurer la place du climat dans la campagne. Selon les chiffres arrêtés lundi, dont «Libération» a eu connaissance, le sujet a occupé un temps microscopique dans les débats.
Notre système climatique repose sur un équilibre très fragile. Cet équilibre est mis en danger par les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
Les émissions de gaz à effet de serre ont davantage baissé en 2019 (− 1,9 %) que lors des années précédentes, mais la France devra pratiquement doubler le rythme dès 2022, selon le rapport annuel du Haut Conseil pour le climat.
Dans le concert de louanges qui entourent le début de mandat de Joe Biden, j’aimerais présenter ici un autre point de vue, plus critique, concernant sa politique climatique.
Le projet de « loi climat », examiné par l’Assemblée à partir du 29 mars, permettra d’effectuer moins de 10 % du chemin à parcourir d’ici à 2030 pour freiner le réchauffement planétaire. Cette version peau de chagrin est le résultat du lobbying des entreprises privées et d’un sabotage démocratique.
En 2021, aucun des 56 réacteurs en fonctionnement dans l’Hexagone n’est au niveau des critères de sûreté post-Fukushima, selon Greenpeace et négaWatt. Et l’Europe vient de voter 5 milliards d’euros de subvention au réacteur expérimental ITER, sur ses crédits climat.
Le climat est-il en train de basculer vers un réchauffement brutal et impossible à arrêter ? Cette hypothèse soulève des questions scientifiques et politiques majeures. Comment continuer à agir sans sombrer dans l’impuissance et l’angoisse ? Discussion avec les chercheurs Xavier Capet et Gilles Ramstein.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, présente « l’un des bilans écologiques les plus négatifs de France », assure une association écologiste locale. Les aides destinées à l’éducation à l’environnement ? Supprimées. En revanche, les chasseurs sont chouchoutés, les canons à neige, encouragés, et les projets routiers, subventionnés.