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"François Hollande a explicitement refusé l'asile au fondateur de Wikileaks, Julian Assange. La publication par Mediapart et Libération des documents de WikiLeaks sur l'espionnage de la France par la NSA a relancé la question du sort des lanceurs d'alerte comme Assange et Edward Snowden."
"Monsieur le président de la République, j’ai l’honneur de vous écrire et, à travers vous, de m’adresser au peuple français.
Mon nom est Julian Paul Assange. Je suis né le 3 juillet 1971 à Townsville, en Australie. Je suis un journaliste poursuivi et menacé de mort par les autorités états-uniennes du fait de mes activités professionnelles. Je n’ai jamais été formellement accusé d’un délit ou d’un crime de droit commun, nulle part dans le monde, y compris en Suède ou au Royaume-Uni."
"Dans une lettre ouverte publiée sur le site du Monde, Julian Assange, fondateur de Wikileaks, a demandé l'asile politique à François Hollande. L'Elysée n'a pas tardé à refuser."
"Une heure à peine après la parution d'une lettre de Julian Assange dans Le Monde, l'Élysée a rejeté fermement toute possibilité d'asile en France pour le fondateur de WikiLeaks. Une décision sans surprise, critiquée à droite comme à gauche."
"Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, était hier soir l’invité du 20h de TF1. Interrogé sur la maigre récolte d'éléments précis sur les informations interceptées par la NSA, il a indiqué que l’on n’était qu’au « début d'une longue série »."
"WikiLeaks indique avoir envoyé un courrier à Google et au ministère américain de la Justice pour une affaire présentée comme étant une « violation grave de la vie privée et journalistique ». En cause, des demandes d'accès aux emails de trois journalistes et le fait que Google n'ait pas informé suffisamment tôt les personnes concernées, indique l'association."
"Le gouvernement américain avait demandé en 2012 à avoir accès à l'intégralité des comptes Google de trois membres de l'organisation WikiLeaks, a révélé cette dernière lundi 26 janvier."
"A la veille de Noël, Google a révélé à trois journalistes et collaborateurs de Wikileaks qu'il avait obéi au moins partiellement, deux ans et demi plus tôt, à une demande secrète du FBI de fournir l'ensemble de leurs e-mails et d'autres informations qu'il détenait."
"Quatre ans après avoir révélé plus de 90.000 documents militaires confidentiels relatifs à la guerre en Afghanistan, Wikileaks a perdu de son influence mais son héritage reste vivace."
"Reporters Sans Frontières publie une liste des cent "héros de l'information". Dans cette sélection 2014 figurent Julian Assange, qui est le visage de Wikileaks, ainsi que Glenn Greenwald et Laura Poitras, les deux contacts privilégiés d'Edward Snowden."
"Perçu comme un acteur étranger malveillant, Wikileaks est dans le collimateur des États-Unis depuis 2010. Mais les documents d'Edward Snowden ont révélé que les agences de renseignement se sont aussi intéressées aux lecteurs et, sans doute, aux lanceurs d'alertes contactant le site."
"Suite aux annonces de Barack Obama sur la réforme de la NSA, dont la portée sera très limitée, le fondateur et leader de Wikileaks a réagi en dénonçant les "mensonges" du président américain. Il rappelle qu'aucun débat n'aurait eu lieu, aucune réforme n'aurait été engagée sans la crise de conscience d'Edward Snowden, qui est désormais poursuivi par les États-Unis."
"Le fondateur de WikiLeaks est intervenu en duplex mercredi à OHM 2013, l'un des plus grands rassemblements de hackers, qui se tient tous les quatre ans aux Pays-Bas. L'occasion de venir en défense des lanceurs d'alerte – Manning mais aussi Edward Snowden –, qui ont permis de former « un nouveau consensus autour de ce qui est juste ». De fait, les whistleblowers sont au cœur de nombreux ateliers cette année. De notre envoyé spécial à OHM 2013."
"L'attaque terroriste au marathon de Boston et le complot déjoué pour faire sauter un train au-dessus de la rivière Niagara ont fait ressortir à quel point la surveillance policière dispose désormais de moyens très puissants."
"Coincé à l'ambassade d'Équateur à Londres depuis près de dix mois, Julian Assange n'en reste pas moins actif. WikiLeaks vient de dévoiler une nouvelle salve de câbles diplomatiques qui devraient éclairer le rôle joué par les États-Unis et Henry Kissinger, le secrétaire d'État américain de l'époque, sur la scène internationale dans des années soixante-dix.
Dans le même temps vient de sortir un ouvrage passionnant où Assange discute avec trois de ses amis de l'intrusion des États et des grandes entreprises sur le Net. L'un d'eux, Jérémie Zimmermann, répond à nos questions."