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Au nom de cette nouvelle loi, des documents sur le Levothyrox que se sont procurés « Les Jours » ont été censurés par l’ANSM.
38 organisations – dont Anticor – et 10 sociétés de journalistes déposent une contribution au conseil constitutionnel.
Vous avez dit transparence ? Alors que la France s’alarme des régressions liées à la loi « secret des affaires », l’accès à des documents d’intérêt public auprès de la Commission européenne – en particulier sur le lobbying des grandes entreprises – s’avère tout aussi problématique. L’ONG bruxelloise Corporate Europe observatory (CEO), qui travaille à dévoiler le lobbying des multinationales sur les politiques européennes, en a récemment fait l’expérience. En cause : les pratiques du secteur de la location touristique, dont le principal acteur est Airbnb. Comme nous le rapportions récemment, l’entreprise tente de contrer par tous les moyens les tentatives de régulation de son activité par les grandes villes européennes
Les sénateurs ont adopté jeudi la proposition de loi relative à la protection du secret des affaires issue de l'accord trouvé en commission mixte paritaire, et ainsi parachevé l'adoption définitive du texte décrié par la gauche, des médias et des associations comme "liberticide".
Le porte-parole du collectif « Informer n’est pas un délit » se bat contre le projet de loi « secret des affaires », qui entravera lanceurs d'alerte, journalistes et ONG dans leurs efforts pour révéler certains scandales.
Que serait le débat sur les OGM sans les lanceurs et les lanceuses d'alerte ? Les syndicalistes et militants qui ont affronté les gaz lacrymo et les tribunaux, les scientifiques qui ont dénoncé la…
Le Sénat va prochainement examiner la proposition de loi sur le « secret des affaires ». Le texte est lourd de menaces pour la liberté d’expression. Pourtant, rien n’impose à la France de faire une transposition servile de la directive.
En réaction à la condamnation du magazine «Challenges» par le tribunal de commerce de Paris à retirer de son site internet un article sur les difficultés financières que traverse le groupe Conforama, les sociétés des rédacteurs et du personnel d'une vingtaine de médias français, dont «Libé», dénoncent un jugement transformant la liberté d’informer en délit.
Le Parlement s’apprête à voter une proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ». Dans cette lettre ouverte, de nombreux lanceurs d’alertes, syndicats, associations, journalistes, chercheurs, rappellent au chef de l’État sa promesse de défendre le droit à l’information et l’intérêt général.
Le Sénat examine à partir de mercredi 18 avril le texte transposant la directive de 2016 sur le secret des affaires, qui « remet en cause le droit des citoyens à l’information » selon ses opposants.
Le Parlement s’apprête à voter via une procédure accélérée une proposition de loi portant « sur la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués (secrets d’affaires) contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites ».
Le tribunal de commerce de Paris vient d’obliger le magazine Challenges à retirer un article de son site Internet. En cause : non pas la véracité des informations publiées mais le fait que l’article pointait les difficultés économiques de l’enseigne de vente de meubles Conforama. Serait-il désormais interdit d’enquêter sur la santé économique des entreprises ? Voici le communiqué du collectif Informer n’est pas un délit, dont les journalistes de Bastamag font partie.
La condamnation du magazine économique Challenges à retirer son article sur la mauvaise santé financière de Conforama pose la question de la censure dans la presse au profit des grandes entreprises.
Le tribunal de commerce de Paris a ordonné au magazine Challenges de retirer de son site internet un article sur les difficultés financières de Conforama, au nom du secret des affaires. Une censure scandaleuse: depuis deux mois, la maison mère de la chaîne de distribution, Steinhoff International, est empêtrée dans un scandale « à la Enron » chroniqué chaque semaine dans la presse. Le secret des affaires se révèle bien une arme pour faire taire la presse.
"L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique. Ce procès pose plusieurs questions essentielles sur la liberté d’informer, en particulier sur les activités des multinationales."
"Enquêtes sur la corruption, sur l’usage de l’argent public, c’est le rôle de – certains – journalistes mais aussi celui de parlementaires et d’associations anti-corruption. Mais nombreux ceux qui souhaitent étouffer ces enquêtes. Pour en débattre, trois invités : Jean-Luc Touly, président de la toute jeune association anti-corruption Front républicain d'intervention contre la corruption – dit aussi FRICC – et par ailleurs lanceur d’alerte sur les marchés publics de l’eau, Fabrice Rizzoli, représentant d’Anticor, et Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice communiste des Hauts-de-Seine, rapporteure de la Commission d’enquête sur le crédit impôt recherche, rapport qui, comme nous l’avons raconté sur le site, ne sera jamais publié."
" La journaliste de France 2 s'insurge contre une directive que le Parlement européen pourrait adopter à la mi-juin. Il y a cinq jours, elle a donc lancé une pétition qui comptabilise déjà plus de 140 000 signatures. "
"Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen. "
""Une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme" : voilà comment Elise Lucet qualifie, dans une pétition publiée hier sur Change.org, une proposition de la Commission européenne destinée, selon ses partisans, à lutter contre l'espionnage industriel. Cette directive européenne, bientôt discutée au Parlement, est-elle vraiment dangereuse pour les investigations journalistiques ?"
"Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte. C’est le moment de nous mobiliser pour dire non à la censure en Europe."