427 liens privés
Prix Pinocchio : "Lyon-Turin : une ligne ferroviaire à 30 milliards d’euros pour gagner une heure ?"
"L’entreprise Lyon Turin Ferroviaire est nominée aux Prix Pinocchio 2014 dans la catégorie "Mains sales, poches pleines", pour son grand projet inutile dans les Alpes. Basta ! et l’Observatoire des Multinationales, partenaires média des Prix Pinocchio, publient aujourd’hui un article sur ce cas."
"« Pourquoi améliorer les lignes [ferroviaires] existantes quand on peut tout simplement creuser un nouveau mégatunnel dans les Alpes, et dépenser des milliards d’euros pour gagner quelques minutes ? » L’association des Amis de la Terre ne mâche pas ses mots à l’égard du projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin (voir nos précédents articles). Elle a décidé de nominer aux Prix Pinocchio la société Lyon-Turin ferroviaire (LTF) – filiale commune de Réseau Ferré de France (RFF) qui gère le réseau ferré national et de son homologue italien Rete Ferroviaria Italian – dans la catégorie « Mains sales, poches pleines ». Un prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier, en termes de lobbying ou dans sa chaine d’approvisionnement."
"Fin mai 2013, la députée Isabelle Attard (Nouvelle Donne, rattachée au groupe écologiste) avait adressé à tous les ministres des questions écrites concernant la mise en œuvre de la circulaire Ayrault sur le bon usage des logiciels libres dans les administrations et sur les dépenses en logiciel au sein des ministères et des administrations. Suite à la réponse de la plupart des ministères, la députée a relancé en juin 2014 une série de questions écrites pour faire le suivi de l'application de la circulaire."
"Munich rebasculera-t-il vers Windows ? Pour le maire de la ville, le seul fait de passer de Linux à Windows 7 couterait déjà 3,15 millions d’€ en achats de nouveaux PC. En ajoutant les licences Windows, ce sera encore des millions en plus, et un gâchis des 14 millions d’€ de LiMux.
"Ségolène Royal continue de s'attaquer à l'écotaxe. Après avoir annoncé le report sine die de cette mesure, qui devait faire payer les poids lourds traversant certains axes routiers, elle cible désormais Ecomouv, la société qui devait se charger de la collecte de la taxe.
Les conséquences de sa décision sont en effet loin d'être neutres : l'Etat, outre le manque à gagner de la taxe, devra également rembourser cette entreprise, qui a mis en place portiques, centres de gestion et architecture de collecte. Au total, entre manque à gagner et pénalités, il pourrait en coûter 2 milliards d'euros à l'Etat."
"Le conseil communal de Liège, ce lundi soir, a entériné l'achat de licences Microsoft; une décision qui peut paraître anodine, mais dont la portée symbolique n'échappe à personne: c'est la fin des logiciels libres dans l'administration de la cité ardente. L'oposition de gauche l'a amèrement déploré. "
"Ségolène Royal a donné le coup de grâce à ce dispositif controversé et désamorcé du même coup une mobilisation potentiellement dure des transporteurs routiers."
L'écotaxe, un taxe pollueur/payeur qui rappelons-le, à été voté 2 fois à l'unanimité par l'Assemblée Nationale
"La députée Isabelle Attard a posé il y a quelques mois une question au gouvernement afin d’obtenir les chiffres précis des dépenses ministérielles en matière de logiciels. De chiffres précis nulle trace, mais la réponse du gouvernement éclaire un peu les pratiques déployées. "
"Publier la réserve parlementaire, c'est bien. La diffuser en utilisant des données ouvertes, c'est mieux. Ce vendredi, les services de Bercy ont accompli la moitié de ce travail en mettant en ligne les détails d’attribution de la réserve parlementaire pour l’année 2013. De son côté, le collectif Regards Citoyens s'est chargé d'accomplir l'autre moitié en les republiant sous forme de données ouvertes."
"Grâce au travail de l’association Regards Citoyens, le détail des sommes versées en 2013 par les députés et sénateurs au titre de la réserve parlementaire est désormais disponible en Open Data. Encore une fois, l’administration avait délivré ces précieuses informations dans un format très difficilement exploitable."
"La justice enquête sur de possibles faits de « détournements de fonds publics », d'« abus de confiance » et de « blanchiment » au groupe UMP du Sénat. Des élus ont touché de l'argent par le biais d’une association écran. Mediapart a reconstitué en partie la liste des bénéficiaires, dont Jean-Claude Gaudin, Gérard Longuet, Hubert Falco ou René Garrec."
"Le Sénat a apparemment décidé de ne pas publier l’usage fait de la réserve parlementaire avant les élections. La réserve parlementaire est constituée de fonds gérés par les ministères, dont l’attribution est laissée à la discrétion des députés et sénateurs. Elle s’élève à 150 millions d’euros.
Depuis 2013, la loi impose que la liste des bénéficiaires et des montants alloués soit rendue publique. Mais les risques demeurent : clientélisme, achat de voix et soutiens, conflits d’intérêts liés au financement de collectivités ou d’activités proches de l’élu, financement de structures proches des partis…
Surtout, le parlementaire a pour mission de légiférer, et non de distribuer des subsides. Députés et sénateurs pourraient utilement donner l’exemple d’économies budgétaires en supprimant la réserve parlementaire.
C’est pourquoi Anticor les appelle à y mettre fin au plus tôt."
"En juillet 2014, l'April a reçu de nouveaux documents sur l'Open Bar Microsoft/Défense, avec l'avis de la commission consultative des marchés publics (CCMP) sur le premier contrat, datant du 6 mai 2008. En 2008, la CCMP avait été saisie du premier contrat d'Open Bar, afin de vérifier sa validité juridique vis-à-vis du code des marchés publics. Contrairement à l'opinion très critique du rapporteur pour la CCMP, le rapport final valide globalement le montage juridique que représente l'Open Bar, en émettant cependant quelques réserves."
"Ce jour-là, le directeur général de services, Bernard Guillemot, évoque la nécessité de réaliser un nouveau rapport d’analyse final suite à leur vote favorable à Eiffage : « Le rapport de 75 pages doit donc être également modifié… Il faut alors que les élus fassent des propositions différentes parce que, dès la semaine prochaine, il est probable que nous aurons quelque recours et que nous serons amenés à joindre, au projet de délibération, le rapport qui vient à l’appui du classement. Très vite, il faut travailler ensemble pour produire le rapport correspondant à votre analyse et qui viendra en appui de la délibération. » Un tripatouillage en règle qui a incité les policiers à aller réclamer à la justice l’élargissement de l’enquête à des faits de favoritisme – en vain à ce jour."
"La ville de Turin a décidé de migrer son parc informatique vers Ubuntu. Outre des considérations économiques, la municipalité a pris en compte l'arrêt du support de Windows XP, l'expiration des licences et la vétusté des postes. Une économie de 300 euros par ordinateur est attendue."
"Contrairement à l’idée reçue, logiciel libre n’est pas forcément synonyme de gratuité. Le ministère de l’Agriculture a par exemple dépensé 687 000 euros l’année dernière pour des programmes non privateurs. Pour autant, il a davantage ouvert son portefeuille pour des solutions propriétaires. Explications. "
" Encore une victoire pour l'Open source avec cette nouvelle d'Italie : Turin a décidé de faire un pas vers l’open source en abandonnant l’utilisation des logiciels propriétaires. La localité se donne 1 an et demi pour migrer 8 300 postes sous Ubuntu, avec l’adoption d’Open Office ou LibreOffice comme suite bureautique en lieu et place de Microsoft Office."
"Toulouse est depuis peu l’une des villes de France les plus fournies en solutions libres pour son administration. Elle a ainsi annoncé la semaine dernière avoir économisé un million d’euros en basculant l’ensemble des postes de son administration vers LibreOffice. Mais ce mouvement est simplement le dernier en date d’une longue série de travaux."
"Péages qui flambent, privatisation contestée et investissements publics en rade... La gestion du réseau français fait polémique. Enquête sur un partenariat ambigu entre l’État et les grands groupes de BTP."
"Emblématique des défenseurs du logiciel libre qui la montre souvent en exemple, la ville de Munich pourrait faire marche-arrière et migrer à nouveau ses postes informatiques vers des solutions Microsoft, dix ans après avoir décidé d'opter pour Linux et les logiciels libres.
[...]
Evidemment, tout rapprochement avec le fait que Microsoft envisage de déménager son siège à Munich est purement fortuit."