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"Jusqu'où doit-on accepter l'automatisation de la traque de comportements illicites dans les activités privés des individus sur internet ? Condamné pour corruption de mineurs, Jean-Luc Lahaye avait été repéré par un algorithme de Facebook. Ses messages privés ont été lus par le réseau social, qui l'a dénoncé. La méthode s'arrêtera-t-elle aux seuls crimes et délits sexuels ? Le débat doit s'ouvrir, dès maintenant."
"Si l'on accepte que les grandes plateformes sur Internet disposent de pouvoir de police privée, il est temps d'exiger d'elles le même niveau de transparence que celui exigé aux gouvernements du monde entier."
"Facebook scanne les messages privés. C'est à l'occasion de la condamnation du chanteur Jean-Luc Lahaye à un an de prison avec sursis pour corruption de mineur que l'on a découvert cette information. Après avoir repéré une correspondance privée à connotation sexuelle entre Lahaye et une jeune fille de 15 ans, Facebook a transmis tous les éléments à la police."
"Facebook a recruté un ancien président de la FCC, le régulateur des opérateurs télécoms aux USA, pour défendre son programme Internet.org qui vise à porter atteinte à la neutralité du net partout dans le monde, en offrant un accès gratuit à une toute petite partie du net. Pour Mark Zuckerberg, il s'agit de défendre une "discrimination positive" en faveur de l'accès, plutôt qu'une égalité qui empêche tout accès."
"Les médias doivent-ils abandonner un partie du contrôle sur leur contenu pour toucher davantage de lecteurs sur les réseaux sociaux ? Ou risquent-ils de se retrouver dans une dépendance funeste ? Après des mois de négociations et de rumeurs, une dizaine de grands éditeurs a décidé de sauter le pas en nouant un accord avec Facebook : à partir du mercredi 13 mai, le New York Times, BuzzFeed, National Geographic, The Atlantic et NBC News vont publier des articles directement sur la plateforme du réseau social."
"La CNIL belge a publié mercredi une longue et très critique recommandation à Facebook suite à l'examen du fonctionnement des plug-ins "j'aime" ou "partager", qui permettent au réseau social de suivre à la trace et analyser les activités des internautes sur une part importante des sites Web qu'ils visitent. Y compris lorsqu'ils ne sont pas inscrits ou loggés sur Facebook."
" Facebook accélère le rythme pour conserver aussi longtemps que possible ses membres sur son réseau. Son ambition: leur offrir des outils capables de concurrencer les services de Google, et devenir un véritable portail d'accès à Internet. "
"Facebook a besoin que les internautes voient ce qu'ils croient être intéressants. Mais son intérêt commercial est de leur cacher ce qui peut les intéresser, jusqu'à ce qu'un paiement débloque la visibilité."
"Un numéro vous appelle et vous ne savez pas à qui il appartient ? Avec Hello, Facebook propose une application qui permet de connaître l'identité de l'appelant en se basant sur les informations que celui-ci a publiées et partagées sur le réseau social."
" Vous est-il déjà arrivé de commencer à rédiger un message sur Facebook et finalement de renoncer à le publier ? Le contraire serait étonnant. Mais techniquement parlant, rien n'empêche le réseau social d'enregistrer absolument tout ce que vous vous apprêtez à dire, mais que vous n'avez jamais publié. Comme le rapporte le consultant Príomh Ó hÚigínn, Facebook utilise un code javascript qui envoie vers ses serveurs tout ce que l'utilisateur est en train de saisir comme nouveau "statut", sans attendre que l'internaute ait validé."
"Alors que Facebook a annoncé récemment qu’il sera désormais possible de s’échanger de l’argent via Messenger, nous nous sommes demandé ce qu’en pensent les acteurs déjà présents sur ce secteur. Mais si officiellement ils ne sont pas particulièrement inquiets, cela va forcément changer la donne."
"Selon une enquête réalisée par des universitaires belges, le réseau social piste non seulement ses utilisateurs, mais aussi ceux non inscrits sur le réseau social, contrevenant ainsi aux règles européennes en vigueur."
"Que Facebook traque les habitudes de navigation de ses utilisateurs, notamment pour vendre de la publicité ciblée, n'est pas nouveau. En revanche, un rapport publié mardi 31 mars assure que le site piste aussi les internautes déconnectés du réseau social... et même ceux qui n'y ont jamais été inscrits. Commandé par la Commission de la protection de la vie privée de Belgique et réalisé par des chercheurs de l'université de Leuven et de la Vrije Universiteit Brussel, ce document, dont une première version avait été dévoilée en février, affirme que Facebook viole ainsi la législation européenne."
"Avec Phone, Facebook se prépare à obtenir les informations sur les appels reçus par les utilisateurs sur les téléphones Android, pour affiner sa connaissance des internautes."
"Pas de besoin de chercher loin, dès les première lignes des conditions de service, on trouve une clause inacceptable. En clair, vous donnez consciemment les droits d’exploitation de vos photos et vidéos à Facebook pour toute utilisation commerciale et pour gratos en plus."
"Selon une étude menée par des universitaires belges, les conditions d’utilisation de Facebook seraient contraires à de nombreux textes européens. Cette analyse commandée par la CNIL belge rejoint ainsi les critiques formulées au travers de différentes procédures engagées à l’encontre du célèbre réseau social, dont celle de l’UFC-Que Choisir."
"Pierre-Yves Gosset, délégué général de Framasoft, interviewé dans le "Grand angle" du "64 minutes" de TV5 Monde au sujet de la position hégémonique de Google. 09/11/2014"
"Dans une interview (en anglais) diffusée mardi sur le site Recode.net, Barack Obama tacle méchamment l’Europe et son protectionnisme face aux géants américains de l’Internet.
Interrogé sur les enquêtes diligentées par Bruxelles visant Facebook ou Google, sur la protection des données personnelles ou leurs pratiques fiscales et anticoncurrentielles, le Président américain a affirmé que l’Europe voulait simplement défendre ses intérêts commerciaux."
"Un prêtre américain s’est vu bloquer l’accès à son compte Facebook à la fin de ce mois de janvier. A la place de sa page personnelle, le site affiche un message lui expliquant que son compte a fait l’objet d’un contrôle d’identité, qui a mal tourné pour lui : Facebook lui reproche de ne pas utiliser son vrai nom sur sur son profil."
"Facebook a commencé à mettre en ligne, jeudi 13 novembre, une nouvelle version de ses conditions générales d'utilisation (CGU), auxquelles au moins 1,31 milliard de personnes ont souscrit mécaniquement en ouvrant et en utilisant un compte. « A partir du 20 novembre, tous les utilisateurs seront avertis, par mail et dans leurs notifications Facebook. S'ils n'accceptent pas ces nouvelles conditions, ils auront trente jours pour arrêter d'utiliser nos services, avant qu'elles n'entrent en vigueur », nous précise Richard Allan, responsable européen du sujet chez Facebook à Londres."