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La secheresse touche déjà 15 départements français, dont dix ont dépassé le seuil d'alerte. L'hydrologue Emma Haziza estime que "la solution passe d'abord par les sols et l'aménagement de nos territoires".
Sur franceinfo, Emma Haziza alerte sur le dérèglement climatique qui pourrait bouleverser nos habitudes alimentaires et énergétiques, alors que plusieurs régions françaises souffrent déjà de sécheresse.
À regarder absolument !!
Nous faisons aujourd’hui face à l’un des plus grands défis que l’humanité n’a jamais affronté : l’urgence écologique. Et alors que nous devons mettre toute notre énergie pour éviter l’ingérable et gérer l’inévitable, on en parle si peu et si mal !
Si, le soir du second tour, le président de la République a promis de faire de la France « une grande nation écologique », les mesures à contresens de l’urgence climatique n’ont cessé depuis de s’enchaîner. Passage en revue de cette casse anti-écologique à la veille de l’investiture du chef de l’État.
Pour 2021 et 2022, l'éolien ou le solaire notamment, pourraient permettre d'économiser plus de 14 milliards d'euros aux finances nationales.
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Les renouvelables "ne coûtent pas, elles rapportent," dit Michel Gioria, délégué général de France Energie éolienne (FEE), qui fustige les positions "à l'emporte-pièce" de certains politiques accusant l'éolien d'être "cher et inutile". Ces 14 milliards incluent 3,3 milliards que les producteurs de solaire et d'éolien restitueront à l'État pour trop-perçu pour 2021, et les 5,1 milliards prévus pour 2022 que l'État n'aura pas besoin de débourser. S'y ajoutent 6 milliards nets que verseront les exploitants d'énergies renouvelables électriques, dont 3,7 fournis par l'éolien seul. Pourquoi? En France, les énergies renouvelables (ENR) sont soutenues par un système de complément de rémunération entre le prix de marché et un prix "cible" fixé lors de l'attribution de chaque projet.
Malgré de vastes mobilisations dans la rue et les récents travaux du Giec, le temps de la présidentielle s’est traduit par l’invisibilisation de la lutte climatique. Mediapart a interrogé activistes, intellectuels et scientifiques autour de la stratégie du mouvement climat pour ce quinquennat à venir.
Le 5 mai 2022, la France a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut lui fournir en un an. Ce « jour du dépassement » n’est jamais arrivé aussi tôt. Pour le faire reculer, le WWF propose certaines mesures, toutefois peu radicales.
A country’s overshoot day is the date on which Earth Overshoot Day would fall if all of humanity consumed like the people in this country. We determine the country overshoot days in 2022 using the 2022 edition of the National Footprint and Biocapacity Accounts, which features Ecological Footprint and biocapacity data from 1961 to the latest data-year of 2018. Typically, there is a three to four-year lag between the latest data-year and the present due to the UN’s reporting process.
Modes de transports de plus en plus rapides, liberté appréciée mais inconvénients multiples : faut-il pour autant renoncer à la vitesse ?
Sans réduction des émissions de gaz à effet de serre, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d'ici 2300, de façon comparable à une extinction de masse survenue il y a environ 250 millions d'années, avertit une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.
Pour l’économiste, contrairement à certaines interprétations rapides, le GIEC n’annonce pas la possibilité d’une « croissance verte », mais donne au contraire des arguments supplémentaires aux partisans de la décroissance.
En douce. Après le réchauffement climatique ou la destruction de la biodiversité, les activités humaines auraient entraîné le dépassement d’une autre « limite planétaire » : l’eau « verte », une des composantes de l’eau douce. C’est le constat fait par une récente étude publiée dans la revue Nature reviews earth and environment.
Des chercheurs ont publié lundi 2 mai leurs conclusions sur l’élévation du niveau de la mer en Nouvelle-Zélande. Celui-ci est finalement « deux fois plus rapide que prévu ». Le littoral sud-est de l’île du Nord est le plus exposé.
Il existerait neuf limites planétaires à ne pas franchir avant que l'humanité n'assiste à un changement d’état irréversible de l’écosystème. Après la pollution chimique en janvier, c'est la sixième qui vient d'être dépassée : l'eau douce.
Une récente évaluation de l’état de l’eau douce montre qu’une nouvelle limite planétaire a été franchie. C’est la première fois que l’humidité des sols est prise en compte dans ce calcul.
« Une mauvaise perception des risques par l’humanité nous pousse vers des activités et des comportements » à l’origine du changement climatique et d’un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, relevant que la planète entre dans une « spirale d’autodestruction ».
Wellington et Auckland, les deux plus grandes villes de l’archipel, pourraient connaître des inondations importantes chaque année dès 2040. Selon les autorités, la budgétisation de la relocalisation de certains habitants et infrastructures, est en cours.
Après la 5e limite officiellement passée en janvier 2022, une équipe internationale vient de publier une nouvelle étude qui démontre que la limite planétaire du cycle de l’eau douce a été franchie. Cette fois-ci, les chercheurs du Potsdam Institute se sont associés au Stockholm Resilience Center et sont arrivés à cette conclusion après avoir inclus pour la première fois « l’eau verte » – l’eau disponible pour les plantes – dans l’évaluation de la limite planétaire.
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Ces limites planétaires répondent donc à cette question : « jusqu’à quelles limites le système Terre pourra absorber les pressions anthropiques sans compromettre les conditions de vie de l’espèce humaine ? ».
D’après l’organisme, selon l’intensité du déploiement de cette nouvelle technologie, l’empreinte carbone du numérique pourrait augmenter de 18 à 44,6% à l’horizon 2030. Cette hausse se ferait majoritairement à l’étranger. Une augmentation de la consommation d’électricité sur le territoire est aussi à prévoir
+44°C en Inde, +50°C au Pakistan... l'Asie du Sud connait une vague de chaleur extrême alors que l'Inde a enregistré son mois de mars le plus chaud depuis 122 ans. Ces températures sont un signe manifeste des impacts du changement climatique. Selon la NASA, cette zone pourrait devenir inhabitable dès 2050 en raison de la chaleur mêlée à l'humidité qui empêche au corps de suer et donc de se refroidir. Un risque que les experts du climat, le GIEC, avaient déjà identifié dans l'un de leurs rapports, et qui commence à se matérialiser.