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Huit jeunes ingénieur.es d’AgroParisTech ont appelé leurs camarades de promotion à déserter de leurs « jobs destructeurs » et à ouvrir « d’autre voies », lors de leur cérémonie de remise de diplôme, le 30 avril. Nous publions leur déclaration.
L’étude démontre qu’il sera impossible de continuer à construire comme avant, et que ce qu’on surnomme les « grands projets (inutiles et) imposés » risquent d’enterrer, par leur accumulation, tout espoir de transition environnementale réelle.
Il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne dépasse temporairement 1,5 °C [1] au cours des cinq prochaines années. Telle est la conclusion du nouveau bulletin sur le climat publié le 9 mai par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le temps sec et chaud de la fin d’avril et du début de mai pourrait également, s’il perdure, affecter les cultures de printemps, comme le tournesol, la betterave et le maïs, ainsi que les fourrages.
Route, ligne à grande vitesse... Les grands projets d’aménagement devront mieux prendre en compte la protection de l’eau. La Cour de justice de l’Union européenne a en effet recadré la France, dans un arrêt rendu le 5 mai.
La secheresse touche déjà 15 départements français, dont dix ont dépassé le seuil d'alerte. L'hydrologue Emma Haziza estime que "la solution passe d'abord par les sols et l'aménagement de nos territoires".
Sur franceinfo, Emma Haziza alerte sur le dérèglement climatique qui pourrait bouleverser nos habitudes alimentaires et énergétiques, alors que plusieurs régions françaises souffrent déjà de sécheresse.
À regarder absolument !!
Nous faisons aujourd’hui face à l’un des plus grands défis que l’humanité n’a jamais affronté : l’urgence écologique. Et alors que nous devons mettre toute notre énergie pour éviter l’ingérable et gérer l’inévitable, on en parle si peu et si mal !
Si, le soir du second tour, le président de la République a promis de faire de la France « une grande nation écologique », les mesures à contresens de l’urgence climatique n’ont cessé depuis de s’enchaîner. Passage en revue de cette casse anti-écologique à la veille de l’investiture du chef de l’État.
Pour 2021 et 2022, l'éolien ou le solaire notamment, pourraient permettre d'économiser plus de 14 milliards d'euros aux finances nationales.
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Les renouvelables "ne coûtent pas, elles rapportent," dit Michel Gioria, délégué général de France Energie éolienne (FEE), qui fustige les positions "à l'emporte-pièce" de certains politiques accusant l'éolien d'être "cher et inutile". Ces 14 milliards incluent 3,3 milliards que les producteurs de solaire et d'éolien restitueront à l'État pour trop-perçu pour 2021, et les 5,1 milliards prévus pour 2022 que l'État n'aura pas besoin de débourser. S'y ajoutent 6 milliards nets que verseront les exploitants d'énergies renouvelables électriques, dont 3,7 fournis par l'éolien seul. Pourquoi? En France, les énergies renouvelables (ENR) sont soutenues par un système de complément de rémunération entre le prix de marché et un prix "cible" fixé lors de l'attribution de chaque projet.
Malgré de vastes mobilisations dans la rue et les récents travaux du Giec, le temps de la présidentielle s’est traduit par l’invisibilisation de la lutte climatique. Mediapart a interrogé activistes, intellectuels et scientifiques autour de la stratégie du mouvement climat pour ce quinquennat à venir.
Le 5 mai 2022, la France a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut lui fournir en un an. Ce « jour du dépassement » n’est jamais arrivé aussi tôt. Pour le faire reculer, le WWF propose certaines mesures, toutefois peu radicales.
A country’s overshoot day is the date on which Earth Overshoot Day would fall if all of humanity consumed like the people in this country. We determine the country overshoot days in 2022 using the 2022 edition of the National Footprint and Biocapacity Accounts, which features Ecological Footprint and biocapacity data from 1961 to the latest data-year of 2018. Typically, there is a three to four-year lag between the latest data-year and the present due to the UN’s reporting process.
Modes de transports de plus en plus rapides, liberté appréciée mais inconvénients multiples : faut-il pour autant renoncer à la vitesse ?
Sans réduction des émissions de gaz à effet de serre, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d'ici 2300, de façon comparable à une extinction de masse survenue il y a environ 250 millions d'années, avertit une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.
Pour l’économiste, contrairement à certaines interprétations rapides, le GIEC n’annonce pas la possibilité d’une « croissance verte », mais donne au contraire des arguments supplémentaires aux partisans de la décroissance.
En douce. Après le réchauffement climatique ou la destruction de la biodiversité, les activités humaines auraient entraîné le dépassement d’une autre « limite planétaire » : l’eau « verte », une des composantes de l’eau douce. C’est le constat fait par une récente étude publiée dans la revue Nature reviews earth and environment.
Des chercheurs ont publié lundi 2 mai leurs conclusions sur l’élévation du niveau de la mer en Nouvelle-Zélande. Celui-ci est finalement « deux fois plus rapide que prévu ». Le littoral sud-est de l’île du Nord est le plus exposé.
Il existerait neuf limites planétaires à ne pas franchir avant que l'humanité n'assiste à un changement d’état irréversible de l’écosystème. Après la pollution chimique en janvier, c'est la sixième qui vient d'être dépassée : l'eau douce.
Une récente évaluation de l’état de l’eau douce montre qu’une nouvelle limite planétaire a été franchie. C’est la première fois que l’humidité des sols est prise en compte dans ce calcul.