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"Beaucoup de pays débattent du nucléaire. Certains décident de s'en passer (l'Allemagne), d'autres s'en accommodent (la Suède) quand certains pensent à réinvestir (la Grande-Bretagne). En France, le débat, malheureusement, est presque constamment faussé: ici, les pro ou antinucléaires ne discutent pas, ils assènent chacun leurs raisonnements dans un dialogue de sourds plutôt lassant."
"Une étude réalisée par Yougov pour le journal britannique Sunday Times, révéle que 26% des anglais choisissent le nucléaire comme leur source d'énergie préférée. Le nucléaire arrivant en tête, devant l'éolien (18%), les énergies marines (18%), et le solaire (16%), le gaz et le charbon étant préférés de façon ultraminoritaire (respectivement 5% et 1%), on conclut que la source d'énergie préférée des anglais est le nucléaire. On aurait tout aussi bien pu dire l'inverse. "
"D'ici 2030, les énergies renouvelables associées avec des technologies de stockage de l'électricité, pourraient alimenter un grand réseau électrique 99,9 % du temps avec des coûts comparables à ceux d'aujourd'hui. C'est la conclusion d'une étude américaine. "
"Hier soir, il y avait deux événements à ne pas manquer dans le petit monde de l’écologie et du développement durable. Le premier était lié à l’inauguration du centre de réflexion (think tank) de la Fondation Nicolas Hulot. Le second au lancement de la "révolution des colibris" (mouvement initié par Pierre Rabhi).
Ces deux initiatives partagent une volonté commune : accélérer la transition écologique et engager de vraies propositions politiques. Avec des approches sensiblement différentes"
" L’étude « Changement climatique et électricité » du cabinet d’audit et de conseil PwC compare les émissions de CO2 d'un panel des principaux électriciens européens et dresse un classement du facteur carbone (les émissions de CO2 par MWh produit).
Après une baisse soutenue entre 2007 et 2010 (-12,7%), le facteur carbone des 20 électriciens du panel est reparti à la hausse (+ 2,7%). Certains journaux mettent en cause la sortie du nucléaire en Allemagne. Ce n'est pas si simple. L'étude complète disponible ici et notre mise en perspective ci-après."
"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), représentant historique du secteur en France, a protesté jeudi 29 novembre contre son absence "incompréhensible" de la principale instance du débat sur l'énergie, en rappelant qu'il était présent au plus haut niveau lors du Grenelle de 2007."
"Selon un rapport du Global Wind Energy Council (GWEC) publié en partenariat avec Greenpeace, l'énergie éolienne pourrait répondre à 20% de la demande d'électricité d'ici 2030. "
"Décrié pour son lent et systématique empoisonnement des hommes et de la planète, le charbon n'a pas encore rendu son dernier souffle. Pas moins de 1 200 centrales sont en effet en projet dans 59 pays du monde, selon un rapport publié lundi 19 novembre par le World Resources Institute (WRI), un think tank américain spécialisé dans les questions environnementales."
"Si le comité de pilotage de la transition énergétique a la charge de garantir que tous les sujets soient abordés, "sa composition actuelle ne le reflète pas" s'inquiète la Fondation Nicolas Hulot (FNH). Le fait que sur les 5 personnalités choisies, 2 sont directement issues du monde de l'énergie atomique (Areva et CEA), une autre est liée au CEA, a provoqué l'ire des associations. Pour la FNH, "Mettre quelqu'un d'aussi identifié que Madame Lauvergeon", c'est commencer le débat du très mauvais pied (AFP). Pour les Verts, la composition du comité est "particulièrement inquiétante". Greenpeace a déclaré de son côté ne plus avoir confiance et ne participera pas au débat (Le Figaro)."
"Greenpeace France ne participera pas au débat national sur l'énergie qui s'ouvre le 20 novembre, a dit lundi 12 novembre son directeur, Jean-François Julliard. "Nous ne participerons pas au débat, car nous n'avons plus confiance dans ce débat et dans la réelle volonté du gouvernement de réussir la transition énergétique", a précisé le responsable de Greenpeace, à l'issue d'un entretien avec la ministre de l'écologie, Delphine Batho."
"Après Fukushima, la question s'est immédiatement posée de l'impact de la limitation (voire de la sortie) du nucléaire sur les coûts de la lutte contre le réchauffement climatique. Nombreux furent les avis catégoriques et les cris d'orfraie, en France du moins, annonçant que le ciel nous tomberait sur la tête à la seule pensée de remettre en cause l'ordre établi du nucléaire. Et pour les plus cyniques, plutôt que de mettre en péril l'humanité demain du fait du réchauffement climatique, il valait finalement mieux prendre le risque de quelques catastrophes, mais reporter à plus tard l'échéance du jugement dernier. Eh bien non. "
"De janvier à septembre 2012, l'Allemagne a produit 24,9 milliards de kWh (à peu près l'équivalent de la production de 4 réacteurs nucléaires) contre 16,5 milliards de kWh pour la même période de 2011 et 9,9 milliards en 2010 (voir le graphique ici). En mai 2012, particulièrement ensoleillé, 4 milliards de kWh (la production d'un réacteur nucléaire pendant 6 mois) ont été générés et 2,9 milliards en septembre 2012, soit plus que n'importe quel mois de l'année précédente."
"Au lendemain de la sortie du rapport Gallois sur la compétitivité de l’industrie française, le Réseau Action Climat et la Fondation Nicolas Hulot sont consternés par l'annonce de la mise en place, à partir de 2016, d’une "nouvelle fiscalité écologique" d'un montant "d'au moins 3 milliards d'euros". Les associations considèrent l'annonce bien molle au regard du potentiel de la fiscalité écologique et de l’urgence climatique. Elles rappellent que écologie et transition énergétique seront les nouveaux moteurs de l'économie. "
"Le German Advisory Council on Global Change (acronyme allemand WBGU) est une sorte de Haut Conseil allemand pour le changement global. Dans ses deux derniers rapports, il explique que les technologies existent pour une économie mondiale sans émission de CO2, expose les modèles de financements et de politiques publiques à mettre en oeuvre, explore les transformations profondes sous-jacentes en matière d'infrastructures, procédés de production, systèmes de régulation, et modes de vie. Le WBGU pose aussi les bases d'un nouveau rapport entre la sphère politique, la société, la science et l'économie"
"Notre génération n'a donc qu'un seul choix : celui de la rupture. La rupture avec notre modèle énergétique, et donc avec notre modèle de croissance. Plusieurs mesures pourraient permettre de nous orienter dans cette voie. La première doit amorcer la transition en supprimant progressivement les subventions aux énergies fossiles pour les réorienter vers l'isolation du bâti d'une part, responsable de 43 % de la consommation d'énergie finale en France, l'efficacité énergétique d'autre part, et vers les énergies renouvelables (centralisées et décentralisées) enfin. Le renchérissement des énergies fossiles devrait, lui, être contrôlé et prévisible par le biais d'un jeu de taxation afin d'envoyer des signaux clairs aux acteurs du marché.
La deuxième doit créer un mécanisme accélérateur par l'instauration d'une fiscalité "verte" qui taxe les consommations d'énergie carbonées. La taxe carbone est un exemple, qui soulève deux questions : son volet social et sa dimension européenne."
"L'abandon de l'énergie nucléaire va coûter à l'Allemagne entre 200 et 400 milliards d'euros dans les années à venir, estiment les opérateurs du réseau haute tension du pays, qui ont présenté mercredi 30 mai leurs projets pour de nouvelles lignes."
"Pendant la campagne présidentielle, Marie-Hélène Aubert a dirigé le pôle "Environnement, développement durable et énergie" auprès du candidate socialiste. Membre du Parti socialiste, elle a commencé à travailler avec François Hollande à l'été 2009 après avoir quitté les Verts. De 1997 à 2002, elle a été députée d'Eure-et-Loir. Elle présente au Monde le projet écologique du président élu."
"Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) se félicite de l’arrivée de Madame Nicole Bricq dans un Ministère qui regroupe Ecologie, Développement durable et Energie. Le SER souligne l’urgence de prendre plusieurs mesures pour enclencher une nouvelle dynamique de croissance. Il rappelle l’enjeu majeur que représentent les énergies renouvelables : 25 % de notre consommation énergétique en 2020, 125 000 emplois nouveaux, 3,4 milliards d’euros de solde positif sur la balance commerciale française. "