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"La ministre du logement, Cécile Duflot, le ministre de l'écologie, Philippe Martin, celui de l'agriculture, Stéphane Le Foll, et celui du développement, Pascal Canfin, signent dans le Journal du Dimanche une lettre demandant l'accélération de la transition écologique. Dans ce texte, rédigé à l'occasion du séminaire de rentrée de lundi consacré à la France en 2025, ils estiment que "sans une évolution rapide" du système productif actuel, "l'accès aux ressources sera cause de conflits et d'inégalités nouvelles"."
"Avant l’augmentation de 5% du prix de l’électricité, ce 1er août 2013, le patron d’EDF, Henri Proglio, a accordé une interview au journal Le Monde. Pas innocent en plein débat sur la transition énergétique de la France. Son objectif apparaît clairement en filigrane: démontrer qu’il ne faut pas fermer de centrales nucléaire en France et, même, se préparer à la nécessité d’en construire de nouvelles."
"Neuf mois de débat national sur la transition énergétique se sont finalement conclus, jeudi 18 juillet, par une simple synthèse des travaux, remaniée en dernière minute, à laquelle le Medef a souhaité retirer toute valeur de "recommandation". Après un premier refus du patronat dans la matinée, plusieurs amendements au projet et de laborieuses batailles sémantiques sur certaines formulations, le projet a finalement été adopté sous les applaudissements de la salle.
Si le contenu, sur le fond, est quasiment inchangé, le texte est donc dépouillé du mot "recommandation" et rebaptisé "synthèse des travaux". Les quinze "recommandations" du précédent document, rejetés plus tôt par la fédération patronale, ont quant à eux été renommés "enjeux"."
"L'exercice était périlleux. C'est désormais un échec. Le Medef, la CGPME, l'Union professionnelle artisanale et la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles refusent d'avaliser les quinze recommandations du débat national sur la transition énergétique qui s'achève officiellement le 18 juillet."
"Il vous aura sans doute échappé que depuis huit mois se tient en France un « grand débat national » sur la transition énergétique. Ses conclusions seront rendues ce jeudi 18 juillet, mais le site Reporterre a obtenu la dernière version de travail en date du 9 juillet. Document transitoire, dont les grandes lignes ne devraient pas bouger. Et dont on voit déjà que, à force de vouloir ne fâcher personne, le gouvernement ne contentera pas grand monde.
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Ce que d’autres traduisent par un débat « confisqué, qui ressemble plus à une conférence », où les décisions sont prises à l’avance, ou ailleurs."
"Les premières phases du débat français sur la transition énergétique s'achèvent. Plusieurs scénarii de synthèse de nos besoins à 2020, 2030 ou 2050 et du mix énergétique qui permettra d'y répondre sont proposés. La panoplie des solutions, du tout-nucléaire à la sobriété énergétique, est très large. Les convergences trouvées devront être jugées à l'aune des trois critères d'une politique énergétique exigeante et moderne : compétitivité, indépendance et soutenabilité.
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Il est urgent d'intégrer l'impératif d'une mobilité durable dans les débats à venir et de doter le pays et l'Europe des filières, es règlementations et des infrastructures qui conviennent pour préparer cette transition énergétique, clé des emplois de demain."
"Censuré. Jugé "inacceptable" par le patronat, le document présentant la synthèse des "priorités" du débat national sur la transition énergétique a été retiré hier du site du ministère de l'écologie, sitôt après avoir été présenté."
"Moins d'un Français sur trois (30 %) et moins d'un dirigeant en entreprise sur quatre (23 %) jugent l'exploitation du gaz de schiste "compatible" avec les enjeux liés à la transition énergétique, selon deux sondages Harris Interactive pour la Fondation européenne pour le climat publiés mercredi 12 juin."
"Définir la politique énergétique de la France, c'est hiérarchiser les objectifs que la France se donne ou qu'elle subit. Il n'y a pas de stratégie sans priorités.
Quelles sont aujourd'hui les priorités énergétiques de la France ? S'agit-il de la recherche de l'indépendance énergétique en fonction de la nouvelle donne énergétique mondiale, de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, de la préparation de la situation post carbone fossile, de l'amélioration de la balance des paiements, du développement de leaders industriels en France, de la création d'emplois sur notre territoire, de la recherche d'un prix bas pour les usagers, domestiques et industriels?
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La transition énergétique, c'est non seulement diminuer les consommations telles qu'elles sont aujourd'hui, c'est aussi et surtout inventer une ville et un territoire qui consomment l'énergie dont les citoyens ont vraiment besoin et qui correspond à nos priorités stratégiques. C'est l'occasion de beaucoup d'innovations sociétales et industrielles, et d'exportations."
"De façon inédite, les pouvoirs publics ont interrogé les "citoyens lambda" sur la transition énergétique. Après débats, les trois quarts considèrent que cette transition aura des effets positifs sur l’économie."
"11 mouvements citoyens, moteurs de l’économie sociale et solidaire chacun dans son domaine (agriculture, éducation, énergie, finance, économie, bien-être social, insertion, démocratie, accompagnement du changement…), se regroupent au sein du Collectif pour une Transition Citoyenne. Rassemblés au Festival de la Transition (du 24 au 26 mai 2013 à Cluny), ils lancent un appel à amplifier ce mouvement citoyen et provoquer un sursaut en passant de plusieurs centaines de milliers de personnes impliquées à des millions."
"La France et l'Allemagne font aujourd'hui face à un défi qui marquera le XXIe siècle : l'entrée dans une nouvelle ère énergétique. L'économie de demain devra gérer les matières premières et les ressources de manière beaucoup plus économe, si nous voulons générer une prospérité durable dans un monde qui comptera bientôt 8 milliards d'êtres humains tout en protégeant le climat de manière efficace."
""La vision apocalyptique selon laquelle un changement mondial vers les énergies renouvelables serait financièrement insupportable est tout simplement fausse". C'est en ces termes que s'exprimait hier Michael Liebreich, directeur exécutif de Bloomberg New Energy Finance (BNEF) sur la chaîne Bloomberg News."
"Selon le rapport de la 102ème session de l'Organisation International du travail (avril 2013) plus d’un demi-million d’emplois nets pourraient être créés entre 2014 et 2020 en investissant 14 pour cent du budget total de l’UE dans les énergies renouvelables, la préservation de la nature, la construction de bâtiments écologiques et le transport durable (environ 130 000 emplois pour 1 milliard d’euros investis) ; la réorientation des investissements vers des secteurs écologiques permettrait en outre de multiplier par trois le nombre d’emplois créés par euro investi."
"Vents contraires sur l’avenir du nucléaire. Deux épisodes parallèles et cruciaux, dans lesquels EDF joue un jeu ambigu, se déroulent ces jours-ci : l’évaluation de l’état de sûreté des centrales, et le débat national sur la transition énergétique.
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Le député EELV Denis Baupin, qui se préoccupe de ce sujet, remarque :
« On est en train de se rendre compte que le nucléaire est une technologie extrêmement coûteuse et incertaine, or au débat national sur la transition énergétique, beaucoup de gens font comme si la poursuite du nucléaire ne coûtait rien. Cette question majeure n’a jusqu’ici pas été posée dans le débat national sur la transition énergétique. »"
Et pendant ce temps, en Allemagne, d'autres construisent les productions énergétiques de demain...
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/15/l-hydrogene-et-la-transition-energetique-allemande_3159892_3234.html
"L'argument central d'une nouvelle étude de deux chercheurs américains, Willett Kempton (université du Delaware) et Cory Budischak (Delaware Technical Community College), publiée en novembre 2012 dans le Journal of Power Sources, est que la combinaison d'énergies renouvelables et du stockage de l'hydrogène pourrait sans problème alimenter, à l'horizon 2030, un réseau électrique important à un coût comparable au coût actuel."
L'Allemagne est en train de prendre ce virage énergétique avec brio et construit son économie de demain. En France, on reste sur le Nucléaire. Voila une erreur historique !!
"Extrêmement urbanisée, la région Ile-de-France présente un bilan thermique désastreux : 68 % des bâtiments de la région sont énergivores, car construits avant 1975, date de la première réglementation thermique. A Paris, cette proportion atteint 83 % ; 700 000 Franciliens dépensent plus de 10 % de leurs revenus dans des dépenses d'énergie et sont considérés en situation de précarité énergétique."
"Un groupe de scientifiques américains a imaginé un scénario dans lequel New York pourrait éliminer tout recours aux énergies fossiles (et en particulier aux gaz de schiste) d'ici 2050. "
"Transition énergétique oblige, les procédés de capture et de stockage du carbone (CSC) reviennent dans le débat publique. Le principe est en théorie assez simple. Les technologies de CSC consistent à séparer puis à capter le CO2 lors d'un processus industriel, avant, pendant, ou après la combustion de l'énergie fossile, puis à compresser ce CO2 et à l'enfouir sous terre. Les lieux de stockage sont des puits de pétrole ou de gaz vides, ou d'autres réservoirs géologiques naturels supposés étanches (les aquifères salins profonds, les veines de charbon non-exploitables), vers lesquels le CO2 est acheminé via des gazoducs. Reste que la mathématique de la CSC est terrifiante."
"Les professionnels sont unanimes : "Ça bouge dans la géothermie." Ils ne parlent pas des pompes à chaleur pour maisons individuelles ou bâtiments collectifs. Ni des réseaux de chaleur urbains, dont le Bassin parisien réunit la plus forte concentration au monde. Deux domaines où la France a acquis une expertise qui fait de cette ressource la troisième énergie renouvelable de l'Hexagone, après la biomasse et l'hydraulique."