427 liens privés
"Le Sénat, en première lecture, et la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale, en seconde lecture, ont voté une disposition qui donne la priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans le futur service public du numérique éducatif. Malheureusement, le gouvernement, cédant sans aucun doute aux pressions de l'Afdel et du Syntec Numérique, vient de déposer un amendement vidant cette disposition de sa substance.
[...]
« Le logiciel libre est l'incarnation informatique de notre devise républicaine, "Liberté, Égalité, Fraternité", et permet l'appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Il est donc fondamental qu'il soit intégré en priorité à notre système éducatif. Nous appelons les députés à rejeter l'amendement présenté par Vincent Peillon » a déclaré Frédéric Couchet, délégué général de l'April."
Et merde... Nos gouvernants sont à pleurer !
"Le projet de loi sur l’école, qui vient d’être adopté au Sénat, donne la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. Ce qui déchaîne la colère du Syntec et de l’Afdel, et les applaudissements des organisations libristes."
On va y arriver, on va y arriver !!
"La députée écologiste Isabelle Attard vient de transmettre une question écrite à chaque membre du gouvernement. L’objectif : connaître les suites qui ont été données à la circulaire Ayrault sur l’usage du libre dans l’administration. L’élue souhaite également que tous les ministres dévoilent « le montant des dépenses en logiciel, en distinguant les logiciels propriétaires des libres, au sein [de leur] ministère et des administrations qui en dépendent, pour chaque année de 2008 à 2012 »."
"Pour éviter l'impression d'armes plastique potentiellement mortelles, les gouvernements pourraient tenter d'imposer aux éditeurs de logiciels de modélisation ou de drivers d'imprimantes 3D de bloquer l'impression de certaines pièces. Un précédent existe déjà."
"On commence à connaître la chanson et elle est emblématique de l’époque actuelle : le privé qui s’alarme et demande au public de le soutenir sur le dos des biens communs.
Ici nous sommes dans le secteur sensible de l’éducation et pour refuser la priorité aux logiciels libres on est prêt à tout, comme sortir du chapeau la notion pour le moins vague et floue de « neutralité technologique » (sans oublier le FUD sur l’innovation, la croissance, la destruction d’emplois, toussa…)
Le Sénat a en effet examiné cette semaine le projet de loi sur la refondation de l’école de la République. Parmi les dispositions introduites par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, on trouve une modification apportée à l’article 101 qui donne la priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans le futur service public du numérique éducatif."
Heu... La neutralité technologique, si le terme devait exister, ce serait à minima, l’interopérabilité et la possibilité de lire/modifier un fichier, quelqu'il soit sur la plate forme de votre choix. Certainement pas l'usage de protocoles fermés et/ou formats propriétaires qui vous emprisonne !!
"Des amendements apportés à deux projets de lois tentent de privilégier le recours aux logiciels libres au détriment des solutions du marché. Favoritisme ! s’écrient l’Afdel et Syntec numérique. Bravo ! saluent l'April et Linagora."
"Je suis développeur. Voici le graphique récapitulant mes contributions open source sur Github pour les 12 derniers mois.
[...]
Les sources gouvernementales devraient être ouvertes. Après tout, si le code a été écrit grâce aux impôts du contribuable, ce n’est que justice que le contribuable puisse l’avoir en retour."
"Après avoir été adopté fin mars par l’Assemblée nationale, le projet de loi pour la refondation de l’école de la République est arrivé sur les bancs du Sénat. La Commission de la culture, de l'éducation et de la communication vient d’ailleurs de publier un rapport concernant le texte de Vincent Peillon, qui a trait à plusieurs reprises au numérique et à l’internet.
[...]
Ils ont ainsi adopté un article afin que soit ajouté la disposition suivante à l’article L. 131-2 du Code de l’éducation : « Ce service public [celui de l’enseignement numérique, ndlr] utilise en priorité des logiciels libres et des formats ouverts de documents. »"
En voila une nouvelle qu'elle est bonne. Cela prendra sans doute encore du temps... mais nous allons gagner !
"Après la circulaire Ayrault, on pouvait s'attendre à une politique volontariste et cohérente en matière d'informatique. Malheureusement, en France, certains ministères n'ont cure des directives du premier ministre, en particulier celui de la défense. Ce dernier passant un accord commercial avec Microsoft Irlande.
Suite aux protestations des promoteurs des logiciels libres, un nouvel accord serait en cours de négociation : le contrat serait passé avec une succession de sociétés, la dernière signant avec Microsoft Irlande.
Heureusement, tout n'est pas aussi noir… Un accord cadre vient d'être publié par la direction informatique du ministère de l'intérieur. Il précise les conditions dans lesquelles doivent être passés les marchés relatifs aux postes de travail pour les ministères de l'intérieur et de la justice (pendant 4 ans). Voir la suite de la dépêche pour plus de détails."
"300 millions d’euros par an. C’est à peu près ce qu’a dépensé en moyenne la France au cours des cinq dernières années pour l’acquisition et la maintenance de logiciels propriétaires selon le ministère du Budget. Sur l’ensemble de cette enveloppe annuelle, 53,9 millions d’euros sont d'ailleurs allés à Microsoft en 2011. "
Et sa mise à jour du 15 mai 2013 :
"Laurent Séguin, président de l’Association francophone des utilisateurs de logiciels libres (AFUL), est revenu auprès de PC INpact afin de faire part de son scepticisme quant aux montants évoqués ce matin par Bercy s’agissant des dépenses de l’État en matière de logiciels propriétaires. Évoquant une « fumisterie », l’intéressé pense que les sommes déboursées sont en réalité bien plus importantes, même s’il est très difficile d’obtenir des chiffres précis en la matière.
« J’aimerais qu’un rapport de la Cour de comptes permette de vérifier si l’on est plus près de trois ou de huit fois les sommes évoquées par le ministère du Budget. Rien que les quelques gros programmes tels que Chorus (comptabilité de l'État), NS2I (Nouveau système d'information dédié à l'investigation), Louvois (paye des militaires), les logiciels de gestion des passeports biométriques, la nouvelle plateforme d'interception des services de renseignement, etc. - tous propulsés avec du logiciel non libre - doivent prendre une grosse part des 260M€ d'acquisition et maintenance de logiciels non libres en ne laissant plus grand chose au fonctionnement de l'informatique de l'État » nous a-t-il déclaré. "
"Si vous avez besoin de logiciels efficaces mais pas forcément l'envie ou les moyens d'acheter des solutions souvent onéreuses (surtout pour un usage modéré), vous trouverez votre bonheur dans la pléthorique offre de logiciels libres et gratuits."
"Au cours des cinq dernières années, l'État a dépensé au moins 1,5 milliard d'euros dans des logiciels non libres. Il s'agit d'une estimation basse, car les données communiquées par le ministère du budget n'incluent pas certaines administrations publiques. Cela représente malgré tout une dépense moyenne de 300 millions d'euros par an."
"Cette semaine s'ouvre à Paris le premier OuiShareFest, un festival de trois jours entièrement dédié à l'économie du partage et à la production collaborative. Une révolution en cours ?"
"Après avoir énoncé sa préférence pour les logiciels Open Source, le Gouvernement_Britannique a officiellement concrétisé la création de son « Open Standards Board », un comité des standards ouverts qui devra définir quels standards privilégier ou imposer dans les achats IT du gouvernement."
"La Hadopi fait un pas en faveur du droit de lire sur tous supports. Saisie pour une demande d'avis par l'association VideoLAN qui édite le logiciel VLC, la Haute Autorité lui a fortement suggéré lundi de revenir vers elle par une autre procédure, plus musclée, qui lui permettrait d'ordonner aux éditeurs de Blu-Ray de communiquer les éléments techniques nécessaires à la lecture des disques vidéo haute-définition. Mais certaines restrictions, notamment financières, pourraient l'empêcher en pratique."
"Changer pour les logiciels libresQuand une société se fait réclamer 1,7 million d’euros pour une mise à jour, il y a de quoi faire tousser plus d’un Directeur Administratif et Financier. C’est l’histoire des fromageries Bel. Les politiques de licence des éditeurs de logiciels propriétaires sont devenues de plus en plus complexes à comprendre et par voie de conséquences à appliquer. Les nouveaux usages, les nouvelles technologies ont encore aggravé le casse-tête. La solution est pourtant simple : il faut passer au logiciel libre."
" Québec vient d’adopter deux décrets favorisant la multinationale Microsoft dans la mise à jour de plusieurs milliers de postes informatiques de la fonction publique, mais aussi permettant aux organismes publics d’octroyer des contrats informatiques à une dizaine de grands groupes informatiques, sans appel d’offres ni mise en concurrence de leurs produits avec les logiciels libres.
Cette mesure a toutefois été qualifiée de « transitoire » par le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, qui dit vouloir continuer à soutenir l’industrie du logiciel libre, un « choix technologique et un choix économique », selon lui."
"(Québec) Le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, forcera l'utilisation du logiciel libre pour sortir l'État québécois de sa dépendance aux multinationales de l'informatique. Malgré cela, certains acteurs de l'industrie craignent que la situation demeure un «bar ouvert» pour les géants comme Microsoft."
"Dans une version bêta de ses bonnes pratiques pour les services numériques administratifs, le Gouvernement_Britannique a inscrit noir sur blanc ses préférences pour le logiciel libre, au détriment des logiciels dits propriétaires. Ceux-ci y ont une place mais à de rares occasions."
Lentement mais sûrement... :)
"Le renouvellement possible des licences de la suite Office de Microsoft sans appel d’offres par le gouvernement Marois apparaît comme une mesure transitoire, le temps que le secteur du logiciel libre prenne des forces au Québec. Le président du Conseil du trésor, Stéphane Bédard, annonce d’ailleurs aujourd’hui une série de mesures pour permettre au gouvernement de développer son expertise du logiciel libre et d’en intensifier l’utilisation au sein des organismes publics."