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"La Commission Européenne demande aux administrations européennes de considérer les enjeux de long terme, et de privilégier les solutions basées sur les normes et les formats ouverts lorsqu'elles publient des appels d'offres. Elle estime que plus d'un milliard d'euros par an pourraient être économisés avec cette stratégie.
La crise des ressources publiques a du bon pour le logiciel libre et les formats ouverts. La Commission Européenne a présenté mardi une nouvelle politique qui vise à lutter contre "l'enfermement propriétaire", pour économiser selon ses estimations plus de 1,1 milliard d'euros d'argent public par an. En effet, selon Bruxelles, "des procédures d'appel d'offres ouvertes peuvent attirer un plus grand nombre de soumissionnaires proposant des offres plus intéressantes", et ses statistiques montrent que le coût des contrats baisse de 9 % lorsque le nombre de candidats double.
"S'appuyer sur des normes, et non sur une marque, un outil, un système ou un produit spécifique lors de l'achat de systèmes informatiques permet d'économiser l'argent du contribuable. Or, un grand nombre d'organisations n'ont pas les connaissances suffisantes pour savoir quelles normes choisir en fonction de leurs besoins informatiques ou craignent qu'un changement n'entraîne des coûts trop élevés et des pertes de données. Elles restent donc captives de leurs systèmes ou continuent de ne traiter qu'avec un seul fournisseur", constate la Commission."
Mieux vaut tard que jamais...
"Dans une modification de son guide de bonnes pratiques pour les services numériques publics, le gouvernement a fortement atténué la notion de préférence donnée aux logiciels libres pour les traiter au même titre que les logiciels propriétaires. Un traitement identique pour une mise en concurrence, affirme le CTO de sa gracieuse Majesté."
"Pour conclure, je voudrais juste insister sur un point important que j’ai déjà évoqué mais que je tiens à marteler : l’open source est avant tout un vecteur d’innovation et de changement, un véritable gisement de productivité et de compétitivité pour les entreprises, et garantit la pérennité et l’indépendance de l’État. C’est pour cela que je souhaite que la France continue de jouer un rôle moteur dans le développement de ce secteur, et je suis sûre que la présence de Mozilla à Paris nous y aidera."
" Lettre ouverte à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Il y a loin de la coupe aux lèvres, et entre les déclarations d'un ministre, à qui je fais le crédit de la sincérité, et leurs traductions sur le terrain aussi. J'aimerais à ce titre vous faire part d'un cas très concret. "
" La capitale allemande ne donne toujours pas son aval pour une adoption de l'open source dans son administration. Une posture qui contraste avec celle de Munich, satisfaite d'avoir pris OpenOffice.
Linux logo
À l'automne dernier, la ville de Munich se vantait d'avoir économisé 11 millions d'euros depuis qu'elle avait adopté OpenOffice. Berlin ne pourra pas en dire autant. Malgré les différentes tentatives opérées par le parti des Verts, la capitale germanique a refusé une seconde fois de migrer une partie de ses postes de travail vers des logiciels open source, rapporte Computerworld."
"Pour la deuxième fois, la proposition de faire passer la capitale d'Allemagne à l'Open Source a été rejetée par la coalition qui dirige le land. La standardisation et la création d'un cloud gouvernemental sont privilégiés.
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En faisant basculer plus de 80 % de ses 15 500 postes de travail de Windows vers sa propre distribution Linux, LiMux, et en optant pour OpenOffice.org en remplacement de la suite bureautique de Microsoft, la ville de Munich dit avoir économisé plus de 11 millions d'euros depuis cette migration, en novembre de l'année dernière.
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«Une motion déposée par les Verts pour rendre obligatoire l'utilisation de standards ouverts a également été rejetée»"
""Le logiciel libre évite à un pays d’être sous la dépendance technologique d’une entreprise ou d’un Etat" a jugé la ministre de l'Economie numérique lors de l'inauguration des nouveaux locaux français de Mozilla. "
"Ce n’est pas Framasoft qui vous dira le contraire, on peut contribuer au logiciel libre et faire ainsi partie de sa communauté sans être nécessairement un développeur de logiciel libre. Rédiger de la documentation, signaler un bug, traduire, donner, etc. il y a plein de manières de participer, à commencer par les utiliser et le faire savoir."
"Votée par le Sénat et adoptée en commission à l’Assemblée, la priorité au logiciel libre et aux formats ouverts est remplacée par une mention plus floue dans un amendement gouvernemental.
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Cette reformulation prend manifestement en compte les attaques du Syntec et de l’Afdel, qui avaient argué d’une illégalité de la priorité aux logiciels libres pour demander le retrait de l’amendement voté par le Sénat.
L’April estime au contraire que "le type de clause introduite par le Sénat est parfaitement légale, et a d'ailleurs été validée par le Conseil d'État" dans sa décision du 30 septembre 2011. Le Conseil d’Etat tranchait en faveur de la région Picardie, attaquée par deux SSII, en distinguant entre marché de services et marché de fournitures. "
"Hier soir peu avant minuit, le gouvernement a fait passer son amendement visant à ne plus faire du libre, une priorité dans le service public éducatif numérique. Le vote a été acquis avec les voix du PS et de l’UMP, malgré l’opposition des écologistes et des radicaux.
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Retirer la priorité au libre, « risque d’être vu comme une forme de soumission qui serait difficilement justifiable » estime la députée de la Somme. « Les logiciels libres et les formats ouverts sont les seuls à permettre un accès égalitaire et pérenne aux ressources numériques. Les formats propriétaires – et nous en avons tous fait l’expérience – nous obligent à acquérir régulièrement des mises à jour logicielles qui de plus en plus incorporent des conditions d’utilisation restrictives. Promouvoir les logiciels libres, c’est l’essence même de l’esprit de solidarité et d’égalité républicain. »"
"Les députés ont finalement voté en faveur d’une amendement du gouvernement qui ne donne plus la priorité aux logiciels libres dans le numérique éducatif. Le libre doit être seulement pris en compte, et quand l’offre existe. Un revers cinglant."
"Vincent Peillon a anesthésié un amendement en faveur des formats ouverts dans le projet de loi pour la refondation de l'école. L'industrie du logiciel jubile."
"Pour l’April, organisation de promotion et de défense du logiciel libre, le gouvernement, a cédé sans aucun doute aux pressions de l'Afdel, de Syntec numérique et de l'Afinef, vidant la disposition de sa substance. Tout n’est pas encore fait. L'examen du projet va se poursuivre à l'Assemblée nationale puis passera, en seconde lecture, au Sénat."
"L'amendement du gouvernement, qui supprime la priorité au logiciel libre et au format ouvert inscrite par les sénateurs dans le projet de loi sur l'école, a été voté par les députés la nuit dernière.
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La député EELV Barbara Pompili a affirmé que "face à la force économique des logiciels propriétaires (…) il faut des politiques beaucoup plus volontaristes" et que ce retrait "risque d'être vu par beaucoup comme une forme de soumission"."
Rhaaaaa !! Tu m'étonnes que ça risque d'être pris pour une forme de soumission. Pour ne pas dire pire... Cette femme est député et soigne son langage... Nous sommes dirigés par les lobbies.
"Le Sénat, en première lecture, et la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale, en seconde lecture, ont voté une disposition qui donne la priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans le futur service public du numérique éducatif. Malheureusement, le gouvernement, cédant sans aucun doute aux pressions de l'Afdel et du Syntec Numérique, vient de déposer un amendement vidant cette disposition de sa substance.
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« Le logiciel libre est l'incarnation informatique de notre devise républicaine, "Liberté, Égalité, Fraternité", et permet l'appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Il est donc fondamental qu'il soit intégré en priorité à notre système éducatif. Nous appelons les députés à rejeter l'amendement présenté par Vincent Peillon » a déclaré Frédéric Couchet, délégué général de l'April."
Et merde... Nos gouvernants sont à pleurer !
"Le projet de loi sur l’école, qui vient d’être adopté au Sénat, donne la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. Ce qui déchaîne la colère du Syntec et de l’Afdel, et les applaudissements des organisations libristes."
On va y arriver, on va y arriver !!
"La députée écologiste Isabelle Attard vient de transmettre une question écrite à chaque membre du gouvernement. L’objectif : connaître les suites qui ont été données à la circulaire Ayrault sur l’usage du libre dans l’administration. L’élue souhaite également que tous les ministres dévoilent « le montant des dépenses en logiciel, en distinguant les logiciels propriétaires des libres, au sein [de leur] ministère et des administrations qui en dépendent, pour chaque année de 2008 à 2012 »."
"Pour éviter l'impression d'armes plastique potentiellement mortelles, les gouvernements pourraient tenter d'imposer aux éditeurs de logiciels de modélisation ou de drivers d'imprimantes 3D de bloquer l'impression de certaines pièces. Un précédent existe déjà."
"On commence à connaître la chanson et elle est emblématique de l’époque actuelle : le privé qui s’alarme et demande au public de le soutenir sur le dos des biens communs.
Ici nous sommes dans le secteur sensible de l’éducation et pour refuser la priorité aux logiciels libres on est prêt à tout, comme sortir du chapeau la notion pour le moins vague et floue de « neutralité technologique » (sans oublier le FUD sur l’innovation, la croissance, la destruction d’emplois, toussa…)
Le Sénat a en effet examiné cette semaine le projet de loi sur la refondation de l’école de la République. Parmi les dispositions introduites par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication, on trouve une modification apportée à l’article 101 qui donne la priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans le futur service public du numérique éducatif."
Heu... La neutralité technologique, si le terme devait exister, ce serait à minima, l’interopérabilité et la possibilité de lire/modifier un fichier, quelqu'il soit sur la plate forme de votre choix. Certainement pas l'usage de protocoles fermés et/ou formats propriétaires qui vous emprisonne !!
"Des amendements apportés à deux projets de lois tentent de privilégier le recours aux logiciels libres au détriment des solutions du marché. Favoritisme ! s’écrient l’Afdel et Syntec numérique. Bravo ! saluent l'April et Linagora."