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"Le ministère de la Culture s'est lui-même censuré en supprimant un tweet qui célébrait la publication, il y a 66 ans, du livre 1984 de George Orwell. "
"Après le président de la République et un groupe de soixante députés, c'est au tour de certains sénateurs de vouloir saisir le Conseil constitutionnel pour faire vérifier la conformité constitutionnelle du projet de loi sur le renseignement."
"Depuis le début de l’examen, à l’Assemblée nationale puis au Sénat, du projet de loi sur le renseignement, une disposition du texte concentre les critiques et les débats. Il s’agit d’une partie de son article 2, qui permettra aux services de renseignement d’installer des appareils analysant le trafic Internet pour détecter des comportements suspects de terrorisme. Le terme de « boîte noire », d’abord avancé par le gouvernement, est devenu leur nom officieux."
"Alors que les débats au Sénat ont été plus nourris qu’à l’Assemblée nationale, nous venons d’apprendre que plusieurs sénateurs ont décidé de lancer une saisine du Conseil constitutionnel. 60 signatures sont cependant exigées pour espérer un tel contrôle."
"Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte. C’est le moment de nous mobiliser pour dire non à la censure en Europe."
"Le projet de loi sur le renseignement a débuté son examen de fond hier au Sénat. À l’occasion, les parlementaires ont adopté deux des principaux dispositifs du texte, parmi les plus contestés : les boites noires (ou algorithmes) et les sondes. Mais d’autres échanges sont à souligner. Compte rendu."
"Comme on pouvait le prévoir, le Freedom Act est maintenant une loi aux États-Unis. Le projet, qui a essuyé plusieurs échecs au Sénat, a fini par remporter une nette majorité des voix. La fin de l’autorisation d’application de la Section 215 du Patriot Act a sans doute joué un rôle prépondérant sur cette accélération."
"Interrompue quelques jours faute d'un accord sur le renouvellement de leur programme, les écoutes téléphoniques des américains ont repris de manière ciblée suite au vote du "Freedom act"."
"Depuis le début de l’examen, à l’Assemblée nationale puis au Sénat, du projet de loi sur le renseignement, une disposition du texte concentre les critiques et les débats. Il s’agit d’une partie de son article 2, qui permettra aux services de renseignement d’installer des appareils analysant le trafic Internet pour détecter des comportements suspects de terrorisme. Le terme de « boîte noire », d’abord avancé par le gouvernement, est devenu leur nom officieux.
Les détracteurs de la loi y voient, par son caractère systématique et indistinct, l’introduction dans la loi française de la surveillance de masse. Ses partisans refusent le terme. Au Sénat, mardi 2 juin, ils ne sont pas parvenus à trancher ce débat, qui est loin d’être seulement sémantique."
"Lors des débats autour du projet de loi sur le renseignement, le sénateur Jean-Pierre Sueur a expliqué en creux que la lutte contre la contrefaçon pourrait autoriser le déploiement des outils de surveillance programmé par ce texte. Les débats se poursuivent actuellement jusqu'au 9 juin (on pourra suivre ici notre live tweet)."
"La France est-elle vraiment à contre-courant des Etats-Unis ? Alors qu’outre-Atlantique, une partie du Patriot Act vient de mourir, à la base du système de surveillance massif révélé par Edward Snowden, pour céder la place à un Freedom Act jugé plus protecteur des citoyens américains, cette idée revient souvent, en ce moment, dans la bouche des parties prenantes du débat sur le projet de loi renseignement. Ainsi encore ce 2 juin, du côté de la sénatrice UDI Catherine Morin-Desailly qui voit la France aller dans le sens inverse du « reste du monde »."
"Hier, le Sénat a commencé l’examen du projet de loi sur le renseignement par l’inévitable discussion générale. Chacun des groupes et sénateurs a pu ainsi donner « sa » religion sur ce texte, contesté par bon nombre d’organisations de la société civile, tout comme la CNIL ou le défenseur des droits. Compte rendu."
"Mardi 2 juin, les sénateurs américains ont adopté le “USA Freedom Act”, qui limite la collecte de données téléphoniques par la NSA: c'est la première loi à revenir sur le “Patriot Act” adopté après le 11-Septembre. Le même jour, les sénateurs français entamaient l'examen du projet de loi renseignement... autorisant la collecte de données « en temps réel » sur internet ou la pose de « boîtes noires » sur le réseau."
"WikiLeaks vient de lancer une campagne de financement participatif pour attribuer 100 000 dollars à qui révélera le secret le mieux gardé du moment : les détails de l’accord de partenariat transpacifique.
Cet accord commercial est en train d’être négocié dans la plus grande discrétion par les pays bordant l’océan Pacifique (les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, Singapour Singapour, le Vietnam, l’Australie, etc.)"
"L’annonce a de quoi surprendre. Mardi 2 juin, WikiLeaks a promis une récompense de 100 000 dollars à qui lui fournira une copie de l’accord de partenariat transpacifique (TPP), qui veut libéraliser les échanges entre une douzaine d’Etats de la zone pacifique. C’est la première fois que cette organisation, notamment à l’origine de révélations sur les guerres en Irak et en Afghanistan, propose de l’argent en échange de documents confidentiels."
"C’est une chasse au trésor des temps modernes, à l’époque néolibérale. Beaucoup moins romanesque qu’autrefois mais toute autant rémunératrice qu’une quête aux manuscrits anciens : 100 000 dollars (89 700 euros). C’est la récompense qu’offre le site WikiLeaks à qui révèlera le « secret le mieux gardé des États-Unis » : les détails de l’accord de partenariat transpacifique (TPP). Ce projet d’accord commercial international est en train d’être négocié dans la plus grande discrétion entre une douzaine d’États situés sur les deux rives du Pacifique, dont les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon. « Cet accord contient 29 chapitres, dont 26 restent secrets », explique WikiLeaks, qui en a déjà révélé trois. Une opacité similaire entoure les négociations sur l’accord sur le commerce des services (Tisa) et le traité de libre-échange transatlantique (Tafta) cette fois entre l’Europe et les États-Unis."
"Au Sénat, mercredi soir, il était sur toutes les lèvres. Les sénateurs et les ministres n’ont eu de cesse, alors qu’ils examinaient un des points les plus contestés du projet de loi sur le renseignement, de se référer à la récente adoption, par les Etats-Unis, de l’USA Freedom Act."
"David Cameron l’avait annoncé dans son programme, et la ministre de l’intérieur Theresa May l’a redit immédiatement après la large victoire des conservateurs britanniques aux élections législatives : un nouveau projet de loi sera présenté prochainement au Parlement britannique pour renforcer les pouvoirs de surveillance de la police et des services de renseignement. La reine d’Angleterre l’a évoqué dans son traditionnel discours d’ouverture de la session parlementaire, qui liste les principaux dossiers législatifs qui seront évoqués au Parlement dans l’année à venir."
"Alors que la Chine a déjà son "armée de l'ombre" depuis une dizaine d'années pour faire la contre-propagande sur le Web, le Premier ministre français Manuel Valls annonce une initiative qui pourrait ne pas être éloignée : une fondation qui aura pour charge d'alimenter des community managers en outils pour diffuser la "parole officielle" contre le djihadisme et le complotisme."
"Dans son programme, David Cameron a annoncé qu’il passerait un nouveau projet de loi afin de renforcer les pouvoirs de surveillance de la police ainsi que des services de renseignements. Cette loi sera bientôt abordée au Parlement britannique, la reine d’Angleterre s’est d’ailleurs exprimée à son sujet. "