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Le 4 février 2024, les résidents de Paris sont appelés au vote pour la création d’un prix de stationnement spécifique pour les SUV (sport utility vehicles) . Ces voitures lourdes et encombrantes qui ont envahi les rues depuis les années 2010 sont désormais les plus vendues en Europe, au détriment des plus petits véhicules, qui peu à peu disparaissent.
En parallèle, la quantité de gaz à effet de serre due aux transports pèse toujours très lourd dans le réchauffement climatique, et, justement, les grosses voitures sont pointées du doigt. Pour contrer cette menace sur le climat, les pays européens ont bien tenté de mettre en place de nouvelles normes pour réduire ces émissions de CO2. Mais sans grand succès.
Les piles rechargeables sont loin d’être systématiquement moins chères et plus écologiques à l’usage, en particulier dans les télécommandes, les horloges et tous les appareils qui consomment très peu.
Auteur du « Ministère du Futur », Kim Stanley Robinson y décrit une réponse à l’urgence écologique qui passe par une violence politique contre les riches. À Reporterre, il confie la redouter et lui préférer la voie légale.
Interrogée au Sénat dans le cadre d’une commission d’enquête sur les obligations de TotalEnergies, la climatologue Valérie Masson-Delmotte, a mis en garde contre les investissements dans le gaz liquéfié (GNL), qui a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois « saper le bénéfice d’une conversion du charbon vers le gaz ».
Le président étasunien Joe Biden a annoncé un moratoire sur les nouvelles autorisations de construction de sites d’exportation de gaz naturel liquéfié. L’annonce réjouit les militants écologistes.
Si des points de bascule du climat sont envisageables, le contrôle du réchauffement climatique reste possible, explique Valérie Masson-Delmotte. À condition d’un engagement politique dans le bon sens.
Fixée comme un objectif lors de l’Accord de Paris en 2015, la limite de 1,5°C d’augmentation des températures sur la planète s’éloigne.
L’association Energies renouvelables pour tous, dénonce, dans une tribune au « Monde », les effets délétères de l’inclusion du nucléaire dans les objectifs français et européens de déploiement de solutions renouvelables.
Les émissions de gaz à effet de serre allemandes sont tombées, en 2023, à leur plus bas niveau depuis soixante-dix ans, rapporte Le Monde. Selon les chiffres (provisoires) publiés le 4 janvier par le centre de recherche Agora, spécialiste de la transition énergétique, analysés par nos confrères, le pays a émis 673 millions de tonnes équivalent CO₂ (téqCO₂) au cours de l’année écoulée. Cela correspond à une diminution de 46 % par rapport à 1990. La réduction surpasse de 49 millions de tonnes l’objectif annuel fixé par la loi allemande sur le climat.
Les trois premiers trimestres 2023 enregistrent un recul des émissions par rapport à 2022, principalement lié à la crise énergétique.
Du Texas à la Californie, Elon Musk n'a cessé de sillonner une partie des États-Unis à l'aide de l'un ou l'autre de ses jets privés, réussissant l'exploit de réaliser plus d'un voyage par jour en 2023. Le site JetSpy, qui observe et dissèque l'utilisation de ce type d'avion, estime que son bilan est au moins de 441 trajets réalisés cette année.
Le sujet des fuites d’hydrogène et de l’impact qu’elles pourraient avoir sur le réchauffement climatique, prennent de l’ampleur. Tout d’abord, France Hydrogène soutient l’attention portée à ce sujet émergent : pour l’hydrogène comme pour l’ensemble des leviers de la transition énergétique, une analyse rigoureuse des émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie, est nécessaire pour maximiser l’impact de décarbonation des solutions déployées. Néanmoins, il nous semble nécessaire de revenir sur quelques chiffres qui ont été relayés (notamment un pouvoir réchauffant supposément 200 fois plus élevé que celui du CO2), tant au niveau de l’impact réchauffant marginal du dihydrogène que des quantités potentielles d’émissions (de fuites) à considérer. Garder en tête les bons ordres de grandeur est impératif pour ne pas retarder la progression d’une filière structurante de décarbonation.
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.
Le projet de loi pour la souveraineté énergétique est « préoccupant », alerte Anne Bringault, du Réseau Action Climat. Les ambitions climatiques ont en effet été enlevées du texte.
C’est un accord historique ! Voilà ce que l’on a pu lire ou entendre à la fin de la COP28 à Dubaï, reprenant ainsi les mots de son président le Sultan Al-Jaber. Pourtant, comme souvent, la réalité est plus complexe. Il y a bien quelque chose d’inédit puisque c’est la toute première fois en 30 ans que le texte final d’une conférence internationale sur le climat appelle à une transition hors des énergies fossiles. Et c’est un signal très fort. Mais l’accord ne parle pas de sortie des énergies fossiles, le fameux “phase out”, demandé en vain par les activistes et une centaine d’États jusqu’aux dernières heures des négociations. Selon l’avis de nombreuses ONGs et scientifiques, l’accord est encourageant mais reste bien en dessous de ce qu’il faudrait pour préserver l’habitabilité de notre planète. Il présente de nombreuses limites, notamment le manque de moyens accordés aux pays les plus vulnérables pour faire face aux effets du dérèglement climatique et opérer leur transition mais aussi des paris technologiques risqués comme la captation carbone. Rappelons ici, que des millions de vies et l’existence même de certains pays sont en jeu. Malgré tout, une COP n'a pas de pouvoir sur les États souverains, l’accord de Dubaï reste non contraignant et repose sur leur bonne volonté... Retour sans cette vidéo sur tout ce qui s’est joué pendant cette COP28 aux nombreux rebondissements. Va-t-elle vraiment marquer l’histoire ? A-t-on encore une chance de limiter les pires effets du dérèglement climatique ? Et comment imaginer la suite ? Décryptage de Paloma Moritz.
La ministre de la transition énergétique répète à l’envi que la France est le premier pays industriel à sortir des énergies fossiles. En réalité, c’est tout l’inverse : gaz, autoroutes, engrais et même charbon, le gouvernement refuse toujours de rompre avec les principales sources de gaz à effet de serre.
Sur le plateau de QR Le Débat ce mercredi 13 décembre, Jean-Marc Nollet (Ecolo) et Georges-Louis Bouchez (MR) se sont opposés sur un chiffre précis lancé par l’écologiste : "En Belgique, ceux qui émettent le plus de CO2, ce sont les 10% les plus riches : 50 tonnes de CO2 (par personne et par an). Et si on regarde le 1% les plus riches, c’est 115 tonnes de CO2 (par personne et par an)." Georges-Louis Bouchez a réfuté la véracité de ces chiffres en indiquant qu’il s’agissait là de chiffres mondiaux et non de chiffres belges. Jean-Marc Nollet a enfin avancé un dernier chiffre : "les 10% les plus pauvres émettent dix fois moins de CO2 que les plus riches". Après vérification, les chiffres avancés par Jean-Marc Nollet sont un peu exagérés, mais leur ordre de grandeur est conforme aux chiffres du "Stockholm Environment Institute" qui fait référence en la matière.
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- Les 0,1% aux revenus les plus élevés émettent 185,5 tonnes de CO2 par an.
- Les 0,9% suivants émettent 81,2 tonnes de CO2 par an.
- Les 9% suivants émettent 37,9 tonnes de CO2 par an.
- Les 40% suivants émettent 20 tonnes de CO2 par an.
- Les derniers 50% émettent 10 tonnes de CO2 par an.
« A partir de 2024 », la consommation mondiale devrait engager une tendance à la décrue, estime toutefois l’Agence internationale de l’énergie.
Une étude d’une grande ampleur montre que la concentration de CO₂ dans l’atmosphère provoquée par l’humanité est inédite depuis plus de 14 millions d’années. Une évolution aux nombreuses conséquences, à court et à long terme.