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"Et si le meilleur ami des ayants droit était le pire ennemi de la création ? Le Copyright, qui fait disparaître les livres et la musique, voilà l'objet d'une étude réalisée par Paul J. Heald. Ce dernier s'est intéressé à la vente en ligne, sur Amazon, et a pris un échantillon de 7000 livres et de 2000 chansons. Sa conclusion, purement statistique, est que l'on vend trois fois plus de livres publiés en 1850 que ceux de 1950. Intrigant..."
"Face aux pratiques commerciales d'Apple et d'Amazon dans le secteur du livre électronique, les libraires européens se tournent vers Bruxelles pour obtenir l'interopérabilité des formats. Un courrier a été adressé à la Commission pour lui signifier l'urgence de réglementer ce marché."
"Les DRM sont des techniques dont le bût est de contrôler l'utilisation des fichiers numériques. En très grande majorité, elles essaient surtout d'empêcher la copie des bits (Ce qui - il faut l'avouer - est déjà incroyablement idiot quand on sait comment fonctionne internet ou n'importe quel ordinateur: Ce ne sont rien d'autre que des machines à copier des bits).
Mais je crois avoir trouvé le plus stupide DRM de l'histoire: Une société a récemment mis en place des DRM sur les eBook consistant à modifier légèrement les exemplaires vendus à chaque client: un espace par ci, un retour à la ligne par-là. Le but étant, probablement, de vous attaquer en justice si c'est votre copie du livre qui se retrouve sur les réseaux de partage. (Cette technique n'est d'ailleurs pas nouvelle.)
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Là il ne s'agit plus juste d'être emmerdé par les DRM (impossibilité de lire parce que les serveurs sont en panne ou la connexion internet coupée, impossibilité de le transférer sur un autre système, blocage intempestifs, écrans d'avertissement...), il s'agit d'être menacé légalement dès le moment où vous êtes client. Bravo les gars."
"Squatter le siège d’un jet privé, emprunter une poussette lors d’un transit, planter dans le potager du voisin ou échanger pour toujours sa maison... Tels sont des exemples de « consommation collaborative » moins célèbres que le covoiturage, le « coworking » ou le « colunching ».
A l’heure d’un Web mature, tout un nouveau mode de vie est en train de s’inventer grâce à une multitude de sites de partage. Le sentiment de propriété est relégué au rayon des émotions néfastes, la débrouille reine, la confiance érigée en dogme.
Dans « La Vie share, mode d’emploi », qui vient de sortir aux Editions Alternatives, Anne-Sophie Novel explore comment Internet peut (doit ?) nous permettre de revoir entièrement notre manière de consommer."
"Le député Hervé Gaymard vient de proposer dans une intervention écrite au Ministère de la Culture de taxer la revente en ligne de livres d’occasion, et plus largement de produits culturels, au motif qu’elle représenterait un préjudice et une perte pour les titulaires de droits. Hervé Gaymard va même jusqu’à assimiler ces pratiques à une forme de piratage .
Si l’idée d’une taxation de la revente d’occasion peut sembler intuitivement logique, elle n’en est pas moins erronée et dangereuse. Pourquoi ? L’acte d’achat du support physique d’un produit culturel (livres, CD, DVD, etc) a pour effet immédiat de voir s’épuiser certains droits de propriété intellectuelle qui s’y appliquent. Ce mécanisme a pour nom la doctrine de l’épuisement des droits.
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Toucher à l’épuisement des droits pour la revente d’occasion en instaurant une nouvelle forme de « droit de suite » reviendrait à enfoncer un premier coin dans la doctrine de l’épuisement des droits en la frappant dans l’environnement physique, alors que des débats importants existent pour l’étendre à l’environnement numérique."
"Lors de la vente d'un livre d'occasion, l'auteur ne touche rien. Or, le marché de l'occasion a pris une importance considérable ces dernières années et le prix d'occasion des livres est régulièrement sinon systématiquement affiché à côté de leur prix neuf, ce qui est fortement incitatif pour les clients. L'ancien ministre Hervé Gaymard souhaite donc instaurer une sorte de droit de suite pour que l'auteur puisse toucher un pourcentage sur chaque vente de livre d'occasion."
On devrait aussi taxer la connerie !!
Un autre article sur cette idée brillante : http://korben.info/herve-gaymard.html
"Suite à la signature de nouveaux contrats avec trois sociétés pour poursuivre la numérisation de son patrimoine, la BNF a été attaquée pour l'opacité de ces nouveaux partenariats. Saisie, la CADA a finalement rendu un avis favorable à la communication d'une partie de ces accords. Reste à la BNF de respecter son engagement de suivre l'avis de la CADA."
"Tout peut se vendre... même découpé en tout petits bouts. C'est cette stratégie qu'a adoptée la société TotalBooX pour vendre aux éditeurs de livres un nouveau mode de consommation d'ebooks à la sauce "Pay as you go". C’est-à-dire que le lecteur ne paye que ce qu'il consomme..."
"Quand on achète un livre papier, on peut le lire à l'oeil nu, ou avec des lentilles, des lunettes, et ce quelle qu'en soit la marque.
Quand on achète un livre numérique, son éditeur vous oblige généralement, non seulement à porter des lunettes, mais également à acheter telle ou telle marque de lunettes, sans quoi vous ne pouvez pas lire le livre que vous avez pourtant acheter..."
"Contrairement à beaucoup de services en ligne, Amazon n'aurait aucune politique de transfert des comptes utilisateurs vers les héritiers, lors du décès. Une situation qui fait que les livres électroniques, les chansons ou les films achetés sur Amazon viennent s'enfermer dans le cercueil du défunt et ne peuvent plus en sortir."