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À son rythme de monumental projet scientifique international, et avec un budget correspondant, le projet ITER avance tranquillement. Le projet privé SPARC, de son côté, court.
La fusion nucléaire contrôlée, c'est le rêve des physiciens. La promesse d'une énergie propre et illimitée. Et de nombreuses équipes travaillent aujourd'hui à développer des réacteurs à fusion nucléaire capables de produire ainsi de l'électricité. Un consortium vient tout juste de publier des résultats qui montrent que leur projet devrait pouvoir aboutir.
L'un des verrous à l'exploitation de la fusion nucléaire pour produire une énergie propre et durable pourrait bien avoir sauté récemment. Des chercheurs sont en effet parvenus à produire un champ magnétique d'une intensité record grâce à un électro-aimant supraconducteur à haute température.
Lors d’une précédente interview, il fallait qu’il fasse froid pour s’amuser. Cette fois-ci, il va falloir qu’il fasse un peu chaud : 150.000.000 de degrés. La Fusion nucléaire déchaîne les passions depuis des décennies, et continue d’être au centre des attentions. Si des gouvernements, ou des types comme Bill Gates et Jeff Bezos y investissent des centaines de millions, cela vaut peut-être le coup d’y jeter un œil. Pour cela, j’ai eu la chance de pouvoir m’entretenir avec Greg de Temmerman, coordinateur scientifique sur le projet ITER . En plus d’être brillant, Greg a quelque chose que j’apprécie particulièrement : il ne pense pas qu’en silo. La fusion, tout comme l’énergie plus généralement, a une relation complexe avec l’économie, la politique, la sociologie, la psychologie, voire la philosophie… C’est d’ailleurs sous cet angle que j’ai souhaité échanger avec lui : sortir un peu des sentiers battus, et voir au-delà de la fusion.
Doctorant dans le domaine de la fusion nucléaire, Rémi Delaporte-Mathurin revient pour nous sur l’annonce faite cette semaine par Kim Budil, directeur du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), selon laquelle ses chercheurs ont réussi « un pas en avant historique pour la recherche sur la fusion par confinement inertiel », en produisant une explosion d’énergie record de plus de dix quadrillions de watts. Mais pose des limites à cette avancée dans le champ de la fusion nucléaire.
L’association Négawatt a présenté son scénario 2022 pour une France à la production électrique entièrement renouvelable et sans nucléaire d’ici 2050. Elle espère que ses propositions, urgentes à mettre en œuvre, seront reprises par les candidats à l’élection présidentielle.
On ne le réalise pas toujours, mais la transition énergétique que nous devons opérer pour faire face à l’urgence écologique, nécessite dans la plupart des scénarios un changement de société. Car l’énergie est au cœur de nos vies, si omniprésente qu’on ne s’en rend même plus compté, jusqu’à ce que ses prix augmentent ou que nous n’y ayons plus accès.
Réseau pas réseau. Le gestionnaire du réseau électrique français RTE a examiné six façons de se passer des énergies fossiles, dont la France dépend encore à 60%. Avec ou sans nucléaire, les énergies renouvelables y sont indispensables.
Le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a fustigé mardi le retard dans le développement des énergies renouvelables en France et le poids pris par "tous ceux qui râlent" contre l'éolien ou le solaire.
Selon une enquête publiée par le magazine We Demain, le palais présidentiel serait classé E selon l’étiquette du diagnostic de performance énergétique.
Emmanuel Macron a annoncé mardi la relance de la construction de réacteurs nucléaires tout en continuant à développer les énergies renouvelables et économiser l’énergie « pour garantir l’approvisionnement électrique » et atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais le nucléaire est-il indispensable pour réaliser cet objectif ? Non, répondent les scénarios prospectifs, y compris celui de RTE paru fin octobre.
Le Réseau Action Climat, la Fondation Nicolas Hulot, le WWF, France Nature Environnement et le Cler publient un document d'analyse des conditions de développement soutenable du véhicule électrique en France.
Aucun scénario prospectif ne juge possible de se passer des éoliennes pour décarboner l’économie française, un objectif qui exige des transformations nombreuses et majeures.
Créée dans les années 1970 pour défendre les intérêts des pays importateurs de pétrole, elle appelle désormais à cesser les investissements dans les nouvelles installations fossiles. Un virage majeur.
Barbara Pompili a confirmé ce matin sur France 2 la volonté du gouvernement « d’y aller tranquillement » sur l’interdiction des nouvelles chaudières à fioul. Le 2 juin, la ministre de la Transition écologique avait glissé lors d’une audition par la Commission des finances de l’Assemblée nationale que la mesure « entrera en vigueur mi-2022, tant pour les bâtiments neufs que pour les existants », au lieu de janvier.
Quelques mois avant la COP26, l’organisation livre une feuille de route mondiale pour décarboner le secteur de l’énergie d’ici à 2050 et limiter le réchauffement.
Le sujet de l’hydrogène revient régulièrement dans les débats autour de la transition énergétique, que ce soit pour réduire la dépendance au pétrole dès les années 70 ou les émissions de gaz à effet de serre à partir des années 90. Pourtant, l’hydrogène bas carbone ne s’est pour ainsi dire pas développé jusqu’à présent, du fait d’un certain nombre de contraintes et limites, qui ne doivent pas être sous-estimées, entourant notamment sa production, son stockage, son transport et son utilisation.
Déclinaison d’une directive européenne, la loi climat introduit les notions de "communautés d’énergie renouvelable" et de "communautés énergétiques citoyennes" dans le droit français. Il s’agit de faciliter les investissements locaux dans les projets de parcs éoliens et photovoltaïques.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
L'année 2020 a été marquée par une baisse des émissions liée notamment à la pandémie de coronavirus. Mais les énergies renouvelables bénéficiaient déjà de prix du carbone élevés avant le début de la crise, selon une analyse du think tank Agora Energiewende.