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L’Agence internationale de l’énergie estime dans un rapport publié ce mercredi 24 janvier que les capacités électriques produites par les énergies renouvelables détrôneront le charbon en 2025.
C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français. L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers. La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement. Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus. Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État. Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée. Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.
Moins d’ambitions sur les renouvelables et les baisses d’émissions de CO2 : l’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique laisse la part belle au nucléaire et déçoit les écologistes.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.
La Commission européenne a rendu lundi (18 décembre) ses recommandations sur les plans énergie-climat (PNEC) des États membres pour 2030. Sur les énergies renouvelables, la France ne remplit toujours pas sa part du contrat.
En 2022, la sobriété était érigée en politique nationale, relayée par l’ensemble des institutions et des acteurs privés et publics. Un volontarisme expliqué et incarné par le gouvernement, qui porté ses fruits en matière énergétique pour réduire la consommation électrique.
La transition énergétique se traduit par un « colonialisme vert », selon l’auteur de cette tribune. Le Maghreb et le Sahara pourraient fournir de l’électricité à l’Europe, alors que les populations manquent d’énergie.
La France a dévoilé le 22 novembre sa stratégie pour sortir des énergies fossiles. Elle mise sur le nucléaire et les renouvelables, sans moyens concrets, regrette Anne Bringault, du Réseau Action Climat.
La demande de ces métaux, indispensables à toute la transition énergétique mais existant en quantité limitée, pourrait être multipliée par 30 en 20 ans, portée par la production de gros véhicules, particulièrement gourmands.
Construire des voitures trop grosses et trop lourdes, comme les SUV, entraîne une surconsommation de métaux critiques et fait planer à court terme la menace de pénuries. C’est le message d’alerte lancé par un rapport du WWF France, publié jeudi 9 novembre.
Les journées nationales géonumériques de l'Afigéo et Décryptagéo s'est tenu les 13 et 14 septembre 2023 au Centre des congrès de Reims (Grand est).
Le monde mise beaucoup sur l’électrification des transports pour assurer l’avenir de la planète qu’il habite. Beaucoup trop.
Le président de la République a annoncé, vendredi, une salve d’investissements pour produire le successeur de l’A320 et créer une filière française de biocarburants.
Selon un rapport, ni les innovations technologiques, ni les énergies décarbonnées ne pourront être déployées à une vitesse suffisante pour atteindre les objectifs climat de 2030 de l'Europe.
Cette mesure, décidée de manière "temporaire", est justifiée pour réduire la dépendance des Occidentaux à l'énergie russe.
Cet accord autorise l'utilisation future des carburants de synthèse dans les voitures, une technologie encore en développement jugée coûteuse, énergivore et polluante par les ONG.
Alors que le projet de loi de finances 2023 s’achève au Sénat et que la question des dépenses néfastes à la biodiversité est au cœur des discussions de la COP 15, le Réseau Action Climat publie le panorama des dépenses publiques néfastes au climat et à l’environnement prévues dans le budget de l’Etat pour 2023.
Des chercheurs américains et européens demandent à la Commission de mieux tenir compte du risque de déforestation indirecte induit par ses mesures encourageant la combustion de biomasse.
Le 4 novembre, les sénateurs ont adopté en première lecture l’article 11 du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables. Présenté par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, celui-ci imposerait aux parkings de s’équiper d’ombrières recouvertes de panneaux photovoltaïques. Cette proposition traduit la volonté d’Emmanuel Macron de multiplier par dix la capacité française de production d’énergie solaire d’ici 2050, pour combler le retard enregistré sur nos voisins (...)
De l'extraction des métaux aux batteries et moteurs, les firmes chinoises ont une longueur d'avance. Elles maîtrisent 50% de la valeur totale d'un modèle électrique, même réalisé en France! En parallèle les constructeurs auto chinois inondent l'Europe avec leurs véhicules... qui bénéficieront des super-bonus de 7.000 euros promis par Emmanuel Macron.