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Compte tenu des nombreux défis techniques et des attentes du marché, EDF annonce la remise à plat de la conception de son projet de réacteur SMR. Désormais il n'utilisera que des « briques technologiques » déjà « éprouvées ».
Le mauvais calcul de Jancovici, qui prétend qu’il faudrait une éolienne par kilomètre en France pour fournir à la France toute son énergie, est souvent repris par des orateurs du prétendu « Rassemblement national » et quelquefois par des représentants des auto-proclammés
[10 contre-vérités du RN] Selon le RN, l’éolien et le solaire « saccageraient » le système électrique français. C’est tout l’inverse : les renouvelables ont permis de limiter la hausse des prix et améliorent notre souveraineté énergétique.
Alors que le gouvernement se dit favorable au forage de huit puits de pétrole en Gironde, le climatologue Christophe Cassou alerte : « Les choix d’aujourd’hui déterminent le niveau de réchauffement de demain. Nous sommes dans une décennie cruciale. »
La présidente de la Commission européenne, l'Allemande Ursula von der Leyen, s'est non seulement déplacée au Sommet européen sur le nucléaire organisé jeudi dans la capitale belge, mais elle a défendu la place de cette source d'énergie dans la transition écologique. Une déclaration forte, signe du retour en force de l'atome civil sur le Vieux continent, après des décennies d'esquive. A moins qu'il ne s'agisse d'un calcul politique...
Au premier sommet de l’énergie nucléaire, une trentaine de pays se sont engagés à en « déverrouiller le potentiel ». Mais pour tripler les capacités mondiales d’ici 2050, il faudrait construire mille réacteurs en moins de 30 ans, un objectif irréaliste.
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
L’industriel Imerys projette d’ouvrir la première mine française de lithium à Échassières, dans l’Allier. Soutenu par l’exécutif, le projet inquiète les habitants… et interroge le modèle de transition écologique portée par la France.
Baisse de la pollution sonore, des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique : la voiture électrique est souvent présentée comme la panacée et ses ventes explosent. Et pourtant, elle génère aussi de fortes pollutions. D’où cette question : doit-on remplacer le parc de voitures thermiques par des voitures électriques ? La promesse de la voiture électrique est-elle l'arnaque du siècle ? Et pourquoi une partie de l'industrie n'y croit plus ?
Pour y répondre nous recevons Laurent Castaignède, ingénieur chez Renault pendant près de dix ans, auteur d’Airevore la face obscure des transports, et de la ruée vers la voiture électrique, entre miracle et désastre.
EDF évalue désormais à 67,4 milliards d'euros les coûts de son programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France. En 2021, une première estimation évaluait ce programme à 51,7 milliards d'euros.
EDF évalue désormais à 67,4 milliards d’euros le coût de construction prévisionnel des six réacteurs EPR2 commandés par les pouvoirs publics pour engager la relance du nucléaire en France, soit une hausse de 30 % par rapport à une première estimation de 2021.
Depuis plusieurs années, l’historien Jean-Baptiste Fressoz s’attache à déconstruire certains mythes qui façonnent nos représentations des enjeux écologiques. Non, nous n’avons pas «découvert» l’importance du climat et les impacts de nos modes de production sur lui à la fin du XXe siècle, montrait-il dans Les Révoltes du ciel avec Fabien Locher. Non, il n’y a jamais eu de «transition» énergétique dans l’histoire moderne, au sens qu’une source d’énergie en aurait, comme par une loi d’airain de l’histoire humaine, remplacé une autre.
Le président étasunien Joe Biden a annoncé un moratoire sur les nouvelles autorisations de construction de sites d’exportation de gaz naturel liquéfié. L’annonce réjouit les militants écologistes.
L’Agence internationale de l’énergie estime dans un rapport publié ce mercredi 24 janvier que les capacités électriques produites par les énergies renouvelables détrôneront le charbon en 2025.
C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français. L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers. La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement. Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus. Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État. Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée. Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.
Moins d’ambitions sur les renouvelables et les baisses d’émissions de CO2 : l’avant-projet de loi sur la souveraineté énergétique laisse la part belle au nucléaire et déçoit les écologistes.
Dans son avant-projet de loi, le gouvernement compte supprimer les objectifs chiffrés de développement des énergies renouvelables électriques qui existaient jusqu’ici dans le code de l’énergie, pour mieux consacrer le tout-nucléaire.
La Commission européenne a rendu lundi (18 décembre) ses recommandations sur les plans énergie-climat (PNEC) des États membres pour 2030. Sur les énergies renouvelables, la France ne remplit toujours pas sa part du contrat.
En 2022, la sobriété était érigée en politique nationale, relayée par l’ensemble des institutions et des acteurs privés et publics. Un volontarisme expliqué et incarné par le gouvernement, qui porté ses fruits en matière énergétique pour réduire la consommation électrique.
La transition énergétique se traduit par un « colonialisme vert », selon l’auteur de cette tribune. Le Maghreb et le Sahara pourraient fournir de l’électricité à l’Europe, alors que les populations manquent d’énergie.