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On ne le réalise pas toujours, mais la transition énergétique que nous devons opérer pour faire face à l’urgence écologique, nécessite dans la plupart des scénarios un changement de société. Car l’énergie est au cœur de nos vies, si omniprésente qu’on ne s’en rend même plus compté, jusqu’à ce que ses prix augmentent ou que nous n’y ayons plus accès.
Réseau pas réseau. Le gestionnaire du réseau électrique français RTE a examiné six façons de se passer des énergies fossiles, dont la France dépend encore à 60%. Avec ou sans nucléaire, les énergies renouvelables y sont indispensables.
Le président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a fustigé mardi le retard dans le développement des énergies renouvelables en France et le poids pris par "tous ceux qui râlent" contre l'éolien ou le solaire.
Selon une enquête publiée par le magazine We Demain, le palais présidentiel serait classé E selon l’étiquette du diagnostic de performance énergétique.
Emmanuel Macron a annoncé mardi la relance de la construction de réacteurs nucléaires tout en continuant à développer les énergies renouvelables et économiser l’énergie « pour garantir l’approvisionnement électrique » et atteindre la neutralité carbone en 2050. Mais le nucléaire est-il indispensable pour réaliser cet objectif ? Non, répondent les scénarios prospectifs, y compris celui de RTE paru fin octobre.
Le Réseau Action Climat, la Fondation Nicolas Hulot, le WWF, France Nature Environnement et le Cler publient un document d'analyse des conditions de développement soutenable du véhicule électrique en France.
Aucun scénario prospectif ne juge possible de se passer des éoliennes pour décarboner l’économie française, un objectif qui exige des transformations nombreuses et majeures.
Créée dans les années 1970 pour défendre les intérêts des pays importateurs de pétrole, elle appelle désormais à cesser les investissements dans les nouvelles installations fossiles. Un virage majeur.
Barbara Pompili a confirmé ce matin sur France 2 la volonté du gouvernement « d’y aller tranquillement » sur l’interdiction des nouvelles chaudières à fioul. Le 2 juin, la ministre de la Transition écologique avait glissé lors d’une audition par la Commission des finances de l’Assemblée nationale que la mesure « entrera en vigueur mi-2022, tant pour les bâtiments neufs que pour les existants », au lieu de janvier.
Quelques mois avant la COP26, l’organisation livre une feuille de route mondiale pour décarboner le secteur de l’énergie d’ici à 2050 et limiter le réchauffement.
Le sujet de l’hydrogène revient régulièrement dans les débats autour de la transition énergétique, que ce soit pour réduire la dépendance au pétrole dès les années 70 ou les émissions de gaz à effet de serre à partir des années 90. Pourtant, l’hydrogène bas carbone ne s’est pour ainsi dire pas développé jusqu’à présent, du fait d’un certain nombre de contraintes et limites, qui ne doivent pas être sous-estimées, entourant notamment sa production, son stockage, son transport et son utilisation.
Déclinaison d’une directive européenne, la loi climat introduit les notions de "communautés d’énergie renouvelable" et de "communautés énergétiques citoyennes" dans le droit français. Il s’agit de faciliter les investissements locaux dans les projets de parcs éoliens et photovoltaïques.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
L'année 2020 a été marquée par une baisse des émissions liée notamment à la pandémie de coronavirus. Mais les énergies renouvelables bénéficiaient déjà de prix du carbone élevés avant le début de la crise, selon une analyse du think tank Agora Energiewende.
C’est un débat sans fin en France : faut-il forcément des centrales nucléaires pour décarboner notre système électrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronucléaires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la généralisation des renouvelables. Problème : un certain nombre d’études détaillent des “mix énergétiques” bon marché à 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France (notée par la suite Shirizadeh et al.). C’est l’occasion de revenir sur le débat en analysant cette étude en parallèle de l’article de Jancovici.
Depuis le lundi 6 juillet, la Commission européenne négocie la "modernisation" d’un obscur traité sur les énergies fossiles - le traité sur la charte de l'Energie -, hérité de la Guerre froide, qui permet à des entreprises d'attaquer des Etats en justice lorsque ces derniers s'en prennent à leurs intérêts.
La production américaine de pétrole brut a atteint un sommet, selon l’un des principaux dirigeants du pays, alors que les producteurs frappés par le krach des prix évitent la nouvelle croissance de la production et essayent de devenir rentables.
Le Traité sur la Charte de l’énergie est peu connu mais sape le combat contre le changement climatique.
Cette crise du Covid aura provoqué beaucoup de conclusions hâtives. On crut par exemple le capitalisme à l’arrêt - avant de constater que l’on continuait un peu partout de travailler. Alors on imagina la chaîne de production asiatique au repos et prochainement démantelée - pendant qu’Apple annonçait un nouvel iPhone, vite disponible au magasin du coin. Et puis on déclara, vidéos de baleines à l’appui que c’était la pollution qui s’était soudainement arrêtée...
Selon certaines prévisions on pourrait en effet assister à la plus importante baisse des émissions (mondiales et annuelles) de CO2 de l’Histoire. Cette baisse pourrait être quatre fois supérieure à celle engendrée par la crise de 2008, et le double de 1944. On parle ici de 2000 million de tonnes de CO2 en moins, soit une baisse de ... attention.... 5,5%. D’autres estimations évoquent une baisse (vertigineuse) de 8%. Heureux hasard, ces deux chiffres correspondent à peu près aux bornes fixées par l’Accord de Paris (vers une hausse des températures située entre 1.5 et 2%). La situation n’est pas toujours aussi disruptive que l’on veut bien le croire. Surtout il n’a y rien d’affreusement radical dans la proposition de poursuivre l’arrêt de l’appareil de production. Il s’agit de bon sens. C’est justement ce à quoi nous invite ce texte de Philippe Huguenin (membre de Moins !, journal romand d’écologie politique) en tentant d’identifier par où commencer.
Le projet Net Zero Initiative, initié en juin 2018 et porté par Carbone 4 en collaboration avec une dizaine d’entreprises pionnières, et appuyé par un conseil scientifique de haut niveau, publie son référentiel de contribution des organisations à la neutralité carbone.