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Déclinaison d’une directive européenne, la loi climat introduit les notions de "communautés d’énergie renouvelable" et de "communautés énergétiques citoyennes" dans le droit français. Il s’agit de faciliter les investissements locaux dans les projets de parcs éoliens et photovoltaïques.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
L'année 2020 a été marquée par une baisse des émissions liée notamment à la pandémie de coronavirus. Mais les énergies renouvelables bénéficiaient déjà de prix du carbone élevés avant le début de la crise, selon une analyse du think tank Agora Energiewende.
C’est un débat sans fin en France : faut-il forcément des centrales nucléaires pour décarboner notre système électrique ? Peut-on couvrir notre consommation principalement avec de l’éolien et du solaire ? Jean-Marc Jancovici est connu pour ses positions pronucléaires, et propose un calcul d’ordre de grandeur qui semble invalider la généralisation des renouvelables. Problème : un certain nombre d’études détaillent des “mix énergétiques” bon marché à 100% de renouvelables, en particulier celle du CIRED qui vient de sortir pour la France (notée par la suite Shirizadeh et al.). C’est l’occasion de revenir sur le débat en analysant cette étude en parallèle de l’article de Jancovici.
Depuis le lundi 6 juillet, la Commission européenne négocie la "modernisation" d’un obscur traité sur les énergies fossiles - le traité sur la charte de l'Energie -, hérité de la Guerre froide, qui permet à des entreprises d'attaquer des Etats en justice lorsque ces derniers s'en prennent à leurs intérêts.
La production américaine de pétrole brut a atteint un sommet, selon l’un des principaux dirigeants du pays, alors que les producteurs frappés par le krach des prix évitent la nouvelle croissance de la production et essayent de devenir rentables.
Le Traité sur la Charte de l’énergie est peu connu mais sape le combat contre le changement climatique.
Cette crise du Covid aura provoqué beaucoup de conclusions hâtives. On crut par exemple le capitalisme à l’arrêt - avant de constater que l’on continuait un peu partout de travailler. Alors on imagina la chaîne de production asiatique au repos et prochainement démantelée - pendant qu’Apple annonçait un nouvel iPhone, vite disponible au magasin du coin. Et puis on déclara, vidéos de baleines à l’appui que c’était la pollution qui s’était soudainement arrêtée...
Selon certaines prévisions on pourrait en effet assister à la plus importante baisse des émissions (mondiales et annuelles) de CO2 de l’Histoire. Cette baisse pourrait être quatre fois supérieure à celle engendrée par la crise de 2008, et le double de 1944. On parle ici de 2000 million de tonnes de CO2 en moins, soit une baisse de ... attention.... 5,5%. D’autres estimations évoquent une baisse (vertigineuse) de 8%. Heureux hasard, ces deux chiffres correspondent à peu près aux bornes fixées par l’Accord de Paris (vers une hausse des températures située entre 1.5 et 2%). La situation n’est pas toujours aussi disruptive que l’on veut bien le croire. Surtout il n’a y rien d’affreusement radical dans la proposition de poursuivre l’arrêt de l’appareil de production. Il s’agit de bon sens. C’est justement ce à quoi nous invite ce texte de Philippe Huguenin (membre de Moins !, journal romand d’écologie politique) en tentant d’identifier par où commencer.
Le projet Net Zero Initiative, initié en juin 2018 et porté par Carbone 4 en collaboration avec une dizaine d’entreprises pionnières, et appuyé par un conseil scientifique de haut niveau, publie son référentiel de contribution des organisations à la neutralité carbone.
Avec 16,6% et 7,4% d'énergies renouvelables, Paris et Amsterdam sont les deux pays européens les plus en retard sur leurs objectifs.
Trop cher, trop lent… l’atome ne fait plus le poids face aux énergies renouvelables pour lutter contre l’urgence climatique, selon le rapport Mycle Schneider 2019.
La Chine affiche sa prétention de prendre la tête de la lutte contre le changement climatique. Plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, le pays est le premier à pâtir de la pollution qu’il génère. Pourtant, le gouvernement chinois privilégie la croissance économique.
Le 28 novembre 2019, les Amis de la Terre France et Oxfam France ont publié leur rapport «La colossale empreinte carbone des banques : une affaire d’État».
Gaël Giraud est économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées et auteur. Spécialisé sur les interactions entre économie et écologie, il est également l’ancien chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Dans la première partie de cet entretien-fleuve, nous revenons notamment sur l’incapacité pour Emmanuel Macron de conduire une véritable transition écologique, sur le financement de celle-ci et la nécessaire réforme des traités européens qui la conditionne. Nouvelle économie des communs, dérive illibérale du gouvernement… Nous abordons également des questions relatives aux rapports entre foi chrétienne, laïcité et écologie. Gaël Giraud est, en plus de tout le reste, prêtre jésuite. Première partie. Retrouvez la seconde partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.
Les ONG ont beau dénoncer leurs investissements dans le charbon, les banques échappent à toute régulation grâce à leur extrême proximité avec Bercy.
Les énergies renouvelables, et notamment le solaire photovoltaïque, connaissent des progrès technologiques et un essor fulgurants. Sans pour autant remplacer réellement les énergies fossiles. Car l'efficacité historique de celles-ci semble inégalable et apprendre à s’en passer nécessitera peut-être plus qu’une transition.
Dans une lettre adressée au président d’EDF, le gouvernement donne une feuille de route précise conduisant à la construction de six réacteurs EPR sur les quinze prochaines années.
Des chercheurs français, appartenant au CNRS, au CEA et à Météo France, prévoient notamment pour 2100 un réchauffement des températures terrestres plus important que les versions établies précédemment. Dans le scénario le plus pessimiste, l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6 à 7 °C en 2100.
En se basant sur de nouveaux modèles, des scientifiques français prévoient un réchauffement plus fort que prévu.
Les scientifiques français ont présenté de nouvelles simulations climatiques. Dans le pire des scénarios, la hausse de température moyenne globale atteindra 6,5 à 7°C en 2100.