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Une nouvelle estimation de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique contredit celle de la compagnie de forage, multipliant par mille le pétrole répandu quotidiennement.
Selon une étude de l'organisation InfluenceMap, les géants pétroliers sont très impliqués dans le lobbying pour bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Dans son nouveau livre, Le Bonheur était pour demain, Rêveries d'un ingénieur solidaire, (Seuil, avril 2019), Philippe Bihouix met en pièces une série d’utopies technologiques et écocitoyennes persuadées de pouvoir « réparer » ou « sauver la planète ». Et explore des pistes pour une véritable transition écologique, dans un monde et une société apaisés.
Comment rendre la fiscalité carbone et énergétique plus juste ? Question épineuse à laquelle s’est attaquée le Réseau Action Climat en proposant, le 4 avril, la mise en place d’un « revenu climat » à destination des ménages les plus modestes pour les accompagner dans la transition énergétique, et préparer le terrain à un renforcement des taxes sur les énergies fossiles.
Le développement du marché des clean techs (voiture électrique, panneaux solaires, etc.) pourrait entraîner à l'avenir un « boom minier » afin de trouver suffisamment de métaux et de terres rares pour satisfaire la demande. Telle est la conclusion d'une étude menée par l’ONG Earthworks et l’University of Technology de Sydney.
Tard dans la soirée du 18 décembre, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été privée par le gouvernement de 130 millions d’euros qui auraient pu alimenter son budget 2019. En plus d’être le principal opérateur de la rénovation énergétique dans l’habitat privé, l’Anah a pour mission de « lutter contre les fractures sociales et territoriales » : l’agence va ainsi intervenir, en lien avec les collectivités territoriales, pour résorber l’habitat insalubre à Marseille à la suite de l’effondrement de deux immeubles rue d’Aubagne le 5 novembre dernier (voir notre reportage).
Avec son été caniculaire, ses tempêtes et ses inondations, 2018 s’est évertuée à prouver le réchauffement climatique. Une victoire amère pour les climatologues, déprimés d’avoir raison. Mais décidés à redoubler de pédagogie pour que chacun passe à l’action.
Selon le deuxième plan national présenté jeudi, 3,5 milliards d’euros seront affectés à l’adaptation aux impacts du réchauffement climatique sur la période 2018-2022.
Et s'attaquer aux causes ??
UrgenceClimat. « Le Monde » s’interroge toute la semaine sur les manières de lutter contre le dérèglement climatique. Aujourd’hui : peut-on se chauffer autrement ?
La croissance « verte » nous fait miroiter des solutions purement technologiques. Il suffirait de généraliser les véhicules électriques, les éoliennes et les panneaux solaires, les bâtiments aux normes environnementales et les produits certifiés écologiques pour surmonter la crise planétaire.
La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué vendredi sur franceinfo qu'il n'y avait pas de "baguette magique pour la transition écologique".
Dixit celle qui appartient au Gouvernement qui a ratifié CETA...
L'expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'un pays ou d'un continent donné, à l'échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s'agit de diminuer fortement les consommations d'énergie fossile, mais aussi la consommation de produits dont la production génère de très fortes quantité de gaz à effet de serre (ex : viande). Il s'agit bien sûr aussi d'améliorer l'efficience des modes de production, c'est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d'énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience a augmenté de 35 % en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans1...
Pour limiter le réchauffement à + 2 °C, il faut, dès 2050, avoir divisé par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), et par quatre pour les pays développés
Plus on creuse les questions environnementales, plus on réalise que l'ampleur de la catastrophe est pire qu'on ne l'imaginait. Et que les solutions sont elles aussi plus exigeantes et radicales que prévu. C'est en tout cas le constat d'Hélène Grosbois, lectrice d'Usbek & Rica, qui a entrepris de changer son mode de vie pour être en accord avec cette prise de conscience. Elle nous livre ici le témoignage de sa transition : passée d'une grande banque à une ONG écolo puis à la permaculture et la quête d'autonomie, son parcours est riche d'enseignements. La croissance « verte » est un mirage, dit-elle, et pour mener une vie compatible avec la nécessaire décroissance, la meilleure solution serait de quitter la ville. Un mouvement massif vers une telle transition serait possible, et Hélène Grosbois a quelques idées pour y parvenir.
Taxe carbone, énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre...La Suède est en train de réussir sa transition énergétique. Avec 12 ans d’avance.
Pour Damien Carême, maire de Grande-Synthe, l'exécutif "ne fait pas suffisamment son job" pour lutter contre le changement climatique.
Depuis que les énergies fossiles sont passées du statut de « bénédiction » (car elles ont permis la croissance économique) à celui de « problème », à cause du changement climatique évidemment, un certain nombre de scénarios « 100% renouvelables » ont vu le jour. Si le nucléaire n’est pas présent non plus dans ces scénarios, alors que cette énergie n’engendre pas d’émissions significatives de gaz à effet de serre, c’est qu’ils sont en général promus par des entités qui n’aiment pas plus l’atome que le carbone.
Un document préparatoire, consulté par l’Agence France-Presse, prévoit entre 0 et 6 nouvelles fermetures de réacteurs nucléaires d’ici à 2028.
Le projet de loi de finances rectificative pour 2018, examiné aujourd’hui au Sénat, transfère 600 millions d’euros de recettes de la taxe sur les carburants destinés au budget de la transition écologique pour les réaffecter au budget général.
Si la programmation pluriannuelle de l’énergie n’acte pas la fermeture de réacteurs d’ici à la fin du quinquennat, la transition énergétique de la France n’aura pas lieu, car le nucléaire est un obstacle majeur au développement des énergies renouvelables, explique, dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs et d’activistes.