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Le 28 novembre 2019, les Amis de la Terre France et Oxfam France ont publié leur rapport «La colossale empreinte carbone des banques : une affaire d’État».
Gaël Giraud est économiste, directeur de recherche au CNRS, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées et auteur. Spécialisé sur les interactions entre économie et écologie, il est également l’ancien chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Dans la première partie de cet entretien-fleuve, nous revenons notamment sur l’incapacité pour Emmanuel Macron de conduire une véritable transition écologique, sur le financement de celle-ci et la nécessaire réforme des traités européens qui la conditionne. Nouvelle économie des communs, dérive illibérale du gouvernement… Nous abordons également des questions relatives aux rapports entre foi chrétienne, laïcité et écologie. Gaël Giraud est, en plus de tout le reste, prêtre jésuite. Première partie. Retrouvez la seconde partie de l’entretien ici. Réalisé par Pierre Gilbert et Lenny Benbara.
Les ONG ont beau dénoncer leurs investissements dans le charbon, les banques échappent à toute régulation grâce à leur extrême proximité avec Bercy.
Les énergies renouvelables, et notamment le solaire photovoltaïque, connaissent des progrès technologiques et un essor fulgurants. Sans pour autant remplacer réellement les énergies fossiles. Car l'efficacité historique de celles-ci semble inégalable et apprendre à s’en passer nécessitera peut-être plus qu’une transition.
Dans une lettre adressée au président d’EDF, le gouvernement donne une feuille de route précise conduisant à la construction de six réacteurs EPR sur les quinze prochaines années.
Des chercheurs français, appartenant au CNRS, au CEA et à Météo France, prévoient notamment pour 2100 un réchauffement des températures terrestres plus important que les versions établies précédemment. Dans le scénario le plus pessimiste, l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6 à 7 °C en 2100.
En se basant sur de nouveaux modèles, des scientifiques français prévoient un réchauffement plus fort que prévu.
Les scientifiques français ont présenté de nouvelles simulations climatiques. Dans le pire des scénarios, la hausse de température moyenne globale atteindra 6,5 à 7°C en 2100.
Une nouvelle estimation de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique contredit celle de la compagnie de forage, multipliant par mille le pétrole répandu quotidiennement.
Selon une étude de l'organisation InfluenceMap, les géants pétroliers sont très impliqués dans le lobbying pour bloquer les mesures de lutte contre le réchauffement climatique.
Dans son nouveau livre, Le Bonheur était pour demain, Rêveries d'un ingénieur solidaire, (Seuil, avril 2019), Philippe Bihouix met en pièces une série d’utopies technologiques et écocitoyennes persuadées de pouvoir « réparer » ou « sauver la planète ». Et explore des pistes pour une véritable transition écologique, dans un monde et une société apaisés.
Comment rendre la fiscalité carbone et énergétique plus juste ? Question épineuse à laquelle s’est attaquée le Réseau Action Climat en proposant, le 4 avril, la mise en place d’un « revenu climat » à destination des ménages les plus modestes pour les accompagner dans la transition énergétique, et préparer le terrain à un renforcement des taxes sur les énergies fossiles.
Le développement du marché des clean techs (voiture électrique, panneaux solaires, etc.) pourrait entraîner à l'avenir un « boom minier » afin de trouver suffisamment de métaux et de terres rares pour satisfaire la demande. Telle est la conclusion d'une étude menée par l’ONG Earthworks et l’University of Technology de Sydney.
Tard dans la soirée du 18 décembre, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a été privée par le gouvernement de 130 millions d’euros qui auraient pu alimenter son budget 2019. En plus d’être le principal opérateur de la rénovation énergétique dans l’habitat privé, l’Anah a pour mission de « lutter contre les fractures sociales et territoriales » : l’agence va ainsi intervenir, en lien avec les collectivités territoriales, pour résorber l’habitat insalubre à Marseille à la suite de l’effondrement de deux immeubles rue d’Aubagne le 5 novembre dernier (voir notre reportage).
Avec son été caniculaire, ses tempêtes et ses inondations, 2018 s’est évertuée à prouver le réchauffement climatique. Une victoire amère pour les climatologues, déprimés d’avoir raison. Mais décidés à redoubler de pédagogie pour que chacun passe à l’action.
Selon le deuxième plan national présenté jeudi, 3,5 milliards d’euros seront affectés à l’adaptation aux impacts du réchauffement climatique sur la période 2018-2022.
Et s'attaquer aux causes ??
UrgenceClimat. « Le Monde » s’interroge toute la semaine sur les manières de lutter contre le dérèglement climatique. Aujourd’hui : peut-on se chauffer autrement ?
La croissance « verte » nous fait miroiter des solutions purement technologiques. Il suffirait de généraliser les véhicules électriques, les éoliennes et les panneaux solaires, les bâtiments aux normes environnementales et les produits certifiés écologiques pour surmonter la crise planétaire.
La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué vendredi sur franceinfo qu'il n'y avait pas de "baguette magique pour la transition écologique".
Dixit celle qui appartient au Gouvernement qui a ratifié CETA...
L'expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'un pays ou d'un continent donné, à l'échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s'agit de diminuer fortement les consommations d'énergie fossile, mais aussi la consommation de produits dont la production génère de très fortes quantité de gaz à effet de serre (ex : viande). Il s'agit bien sûr aussi d'améliorer l'efficience des modes de production, c'est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d'énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience a augmenté de 35 % en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans1...