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La croissance « verte » nous fait miroiter des solutions purement technologiques. Il suffirait de généraliser les véhicules électriques, les éoliennes et les panneaux solaires, les bâtiments aux normes environnementales et les produits certifiés écologiques pour surmonter la crise planétaire.
La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué vendredi sur franceinfo qu'il n'y avait pas de "baguette magique pour la transition écologique".
Dixit celle qui appartient au Gouvernement qui a ratifié CETA...
L'expression Facteur 4 désigne un objectif ou engagement écologique qui consiste à diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre d'un pays ou d'un continent donné, à l'échelle de temps de 40 ans (2050). Pour une majeure partie, il s'agit de diminuer fortement les consommations d'énergie fossile, mais aussi la consommation de produits dont la production génère de très fortes quantité de gaz à effet de serre (ex : viande). Il s'agit bien sûr aussi d'améliorer l'efficience des modes de production, c'est-à-dire produire autant de richesse en utilisant moins de matières premières et d'énergie, mais dans une moindre mesure, car cette efficience a augmenté de 35 % en 35 ans et il va être difficile de la multiplier par 4 en 40 ans1...
Pour limiter le réchauffement à + 2 °C, il faut, dès 2050, avoir divisé par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre (par rapport à 1990), et par quatre pour les pays développés
Plus on creuse les questions environnementales, plus on réalise que l'ampleur de la catastrophe est pire qu'on ne l'imaginait. Et que les solutions sont elles aussi plus exigeantes et radicales que prévu. C'est en tout cas le constat d'Hélène Grosbois, lectrice d'Usbek & Rica, qui a entrepris de changer son mode de vie pour être en accord avec cette prise de conscience. Elle nous livre ici le témoignage de sa transition : passée d'une grande banque à une ONG écolo puis à la permaculture et la quête d'autonomie, son parcours est riche d'enseignements. La croissance « verte » est un mirage, dit-elle, et pour mener une vie compatible avec la nécessaire décroissance, la meilleure solution serait de quitter la ville. Un mouvement massif vers une telle transition serait possible, et Hélène Grosbois a quelques idées pour y parvenir.
Taxe carbone, énergies renouvelables, réduction des gaz à effet de serre...La Suède est en train de réussir sa transition énergétique. Avec 12 ans d’avance.
Pour Damien Carême, maire de Grande-Synthe, l'exécutif "ne fait pas suffisamment son job" pour lutter contre le changement climatique.
Depuis que les énergies fossiles sont passées du statut de « bénédiction » (car elles ont permis la croissance économique) à celui de « problème », à cause du changement climatique évidemment, un certain nombre de scénarios « 100% renouvelables » ont vu le jour. Si le nucléaire n’est pas présent non plus dans ces scénarios, alors que cette énergie n’engendre pas d’émissions significatives de gaz à effet de serre, c’est qu’ils sont en général promus par des entités qui n’aiment pas plus l’atome que le carbone.
Un document préparatoire, consulté par l’Agence France-Presse, prévoit entre 0 et 6 nouvelles fermetures de réacteurs nucléaires d’ici à 2028.
Le projet de loi de finances rectificative pour 2018, examiné aujourd’hui au Sénat, transfère 600 millions d’euros de recettes de la taxe sur les carburants destinés au budget de la transition écologique pour les réaffecter au budget général.
Si la programmation pluriannuelle de l’énergie n’acte pas la fermeture de réacteurs d’ici à la fin du quinquennat, la transition énergétique de la France n’aura pas lieu, car le nucléaire est un obstacle majeur au développement des énergies renouvelables, explique, dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs et d’activistes.
Energy sector carbon emissions will rise in 2018 after hitting record levels the year before, dimming prospects for meeting Paris climate treaty goals, the head of the International Energy Agency (IEA) said Wednesday.
Nicolas Hulot a démissionné en direct sur France Inter ce mardi 28 août et expliqué longuement le pourquoi de cette décision. De nombreux concepts reliés aux "théories de l'effondrement" ont été cités par le ministre démissionnaire pour justifier son impuissance. Nicolas Hulot a-t-il a annoncé la fin de la civilisation industrielle, sans le dire ?
Pour le sociologue et altermondialiste suisse, la démission de Nicolas Hulot illustre la faiblesse des institutions démocratiques face au capitalisme financier globalisé. Une absence de contre-pouvoir qui entraîne mépris du bien commun et destruction progressive de la planète et de la biodiversité.
Viva Technology est un salon formidable. Passée l’euphorie de l’évènement, je prends du recul sur le nom du salon. Il m’inspire une réflexion sur la nécessité de revoir notre rapport à la technologie au regard des enjeux d’un futur proche. Il ne s’agit pas moins que de mettre fin aux forces aliénantes et destructrices que notre civilisation a mis en route.
Nicolas Hulot a avoué ne pas comprendre l’inaction générale face à la crise écologique. Reporterre a cherché les explications. Et trouvé dans les sciences cognitives, la philosophie et l’écologie des éléments pour expliquer ce phénomène. Ce qui dessine, en creux, les pistes vers la transition.
Devant l’urgence climatique, l’énergie nucléaire est souvent évoquée en France, malgré les risques qui s’y attachent, comme une solution crédible au niveau mondial à la lutte contre le réchauffement climatique, à l’égal des économies d’énergie et des énergies renouvelables.
Un rapport de l'OCDE pointe le prix insuffisant des émissions carbone (taxes sur les énergies fossiles et le carbone, prix des permis d'émissions échangeables...).
Les citoyens sont descendus samedi dans la rue pour réclamer plus d'actions politiques en faveur du climat. En plus d'être populaires, des décisions pro-climat ambitieuses pourraient rapporter 26.000 milliards de dollars d'ici à 2030, selon un rapport de la Commission mondiale sur l'économie et le climat.
Alors qu'elle avoue la part de responsabilité de l'Allemagne dans le changement climatique, et carrément au passage, l'échec de la transition énergétique dans son pays, Angela Merkel s’est pourtant exprimée à la télé pour s'opposer aux objectifs climatiques plus ambitieux proposés par l'Union européenne qui cherche à trouver une solution face à un changement climatique de plus en plus rapide. Un article de notre partenaire Euractiv.