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Le syndicat agricole dit avoir reçu l’assurance de la part d’Elisabeth Borne qu’il n’y aurait pas d’augmentation de ces prélèvements qui devaient permettre de lever respectivement 37 millions et 10 millions d’euros supplémentaires pour financer entre autres les agences de l’eau.
Environ 12 % des substances actives des pesticides de synthèse autorisés dans l’Union européenne appartiennent à la famille des polluants éternels. C’est le constat du rapport de l’association Générations futures et du réseau Pesticide Action Network Europe (PAN Europe), publié jeudi 9 novembre.
Condamnées à verser 143 000 euros et à garder le silence pour avoir publié une étude sur les pesticides dans les vins labellisés, une association et sa porte-parole ont réuni la somme et obtenu le droit de faire appel.
Ce samedi 21 octobre marque la journée nationale du vers de terre. Moins populaire que l’abeille, peu aimé du public, cet animal fouisseur pâtit d’un manque de reconnaissance médiatique et institutionnelle. Il est pourtant essentiel pour assurer l’équilibre des sols. A l’heure où la Commission européenne planche sur la possible réautorisation du glyphosate, Céline Pelosi, directrice de recherche en agroécologie à l’Inrae, revient sur les effets néfastes des pesticides sur les lombrics.
L’Efsa, l’Autorité européenne de sécurité des aliments, estime que l’herbicide le plus vendu au monde ne pose pas de risque majeur pour la santé humaine. Mais pour Laurence Huc, toxicologue et spécialiste des pesticides, cette évaluation « ne correspond à aucun canon scientifique ».
La Commission européenne a proposé de renouveler l’autorisation du glyphosate, un herbicide répandu, mais très controversé, pour une période de 10 ans, avec un certain nombre de restrictions.
Une étude parue ce mercredi 12 juillet dans la revue scientifique «Nature» retrace l’odyssée mondiale des pesticides agrochimiques déversés dans les champs. Plus de 13 000 kilomètres de cours d’eau sur les 215 400 analysés présentent des concentrations de substances supérieures aux limites de sécurité.
L’agrochimie compte vaporiser des petits bouts de code génétique sur les champs afin d’éradiquer certains ravageurs. Ces nouveaux pesticides vont accélérer l’effondrement de la biodiversité, alertent scientifiques et ONG.
L’État a été condamné le 29 juin par la justice à réparer le « préjudice écologique » engendré par les pesticides qu’il peine à réduire.
Le Sénat vient d’adopter un texte qui permet de suspendre l’interdiction de certains produits phytosanitaires et autorise leur pulvérisation par drones. Les oiseaux, premières victimes de l’agriculture intensive, ont plus que jamais du plomb dans l’aile…
La majorité sénatoriale de droite et du centre a fait adopter mardi soir, dans le cadre de l’examen en première lecture d’une proposition de loi sur l’agriculture française, un dispositif controversé qui permet au ministre de l’Agriculture de retoquer des décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), s’il estime que les répercussions économiques l’emportent sur les risques sanitaires et environnementaux.
Une large collaboration scientifique européenne a quantifié pour la première fois l’impact direct de différentes activités humaines sur les oiseaux à l’échelle du continent : les données recueillies pendant près de 40 ans montrent une perte de près d’un quart du nombre d’oiseaux sur cette période. Plus précisément, l’étude démontre l’effet négatif et prépondérant de l’intensification des pratiques agricoles. Ces travaux, dirigés par deux scientifiques du CNRS et un doctorant de l’Université de Montpellier ont impliqué des chercheurs et chercheuses du Museum national d’histoire naturelle et de nombreux pays d’Europe. Ils sont publiés dans PNAS la semaine du 15 mai 2023.
Générations Futures a suivi hier les débats en plénière au Sénat au sujet de la Loi « pour une Choc de compétitivité pour la ferme France » et le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas été déçus. Malgré la mobilisation, contre cette Loi, dans les rangs des écologistes et de gauche (notamment Messieurs Labbé, Gontard et Tissot en tête), le Sénat, mené par la très conservatrice Sénatrice LR Sophie Primas, a voté cette nuit et à la majorité, la très régressive loi « pour une Choc de compétitivité pour la ferme France ».
Cet article controversé, qui n’était pas soutenu par l’exécutif, s’inscrit dans le cadre d’une proposition de loi visant à « créer un choc de compétitivité » dans l’agriculture. Ses détracteurs dénoncent une « régression environnementale ».
En 2017, les bénéfices réalisés directement par l’industrie atteignent 200 millions pour le seul secteur français. La même année, les différents coûts attribuables aux pesticides sont évalués a minima à 372 millions d’euros, soit environ le double des bénéfices.
L’usage de pesticides et d’engrais est la principale menace à laquelle sont confrontés les oiseaux européens, montre une étude publiée le 15 mai.
Environ un tiers de l’eau distribuée en France serait non conforme à la réglementation, selon un rapport qui doit être rendu public jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
Adopté dans la nuit, le texte a pour objectif d'enrayer la destruction de la biodiversité. "Il y a des choses très bien et d'autres décevantes", résume un observateur.
Dans plusieurs milliers de communes, l'analyse de l'eau du robinet a révélé des niveaux de molécules issues des pesticides au-dessus des seuils de qualité. Votre eau est-elle concernée ? Recherchez votre commune et consultez-en les résultats.
Ces associations, collectifs et syndicats pointent les risques pour la santé et pour la biodiversité des pesticides, qui contaminent l'air, les sols et l'eau. Ils en appellent à l'application immédiate du principe de précaution.