417 liens privés
L’usage de pesticides et d’engrais est la principale menace à laquelle sont confrontés les oiseaux européens, montre une étude publiée le 15 mai.
Environ un tiers de l’eau distribuée en France serait non conforme à la réglementation, selon un rapport qui doit être rendu public jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
Adopté dans la nuit, le texte a pour objectif d'enrayer la destruction de la biodiversité. "Il y a des choses très bien et d'autres décevantes", résume un observateur.
Dans plusieurs milliers de communes, l'analyse de l'eau du robinet a révélé des niveaux de molécules issues des pesticides au-dessus des seuils de qualité. Votre eau est-elle concernée ? Recherchez votre commune et consultez-en les résultats.
Ces associations, collectifs et syndicats pointent les risques pour la santé et pour la biodiversité des pesticides, qui contaminent l'air, les sols et l'eau. Ils en appellent à l'application immédiate du principe de précaution.
L’association Générations futures dénonce un « tour de passe-passe » après le changement de statut réglementaire pour les eaux de surface et souterraines.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
99,8% des 6 795 échantillons d’urines analysés sont contaminés au glyphosate, ce pesticide controversé. Bien que sa dangerosité soit encore un sujet de discorde parmi les scientifiques, cette énième étude fait désordre.
Bienvenue sur PestiLens, l’outil de visualisation de la toxicité des pesticides. Une description de PestiLens, ses objectifs, sources de données et méthode est disponible ici.
Bon alors, finalement, les #pesticides #bio sont-ils plus ou moins toxiques que les conventionnels ?
La réponse (à cette question que tout le monde ne se pose pas) enfin dans ce thread !
Plusieurs ONG ont déposé le 10 janvier un recours contre l’État en vue de stopper définitivement l’usage des pesticides. Ceux-ci sont la cause majeure de l’effondrement de la biodiversité. Elles espèrent mettre ainsi l’État face à ses responsabilités.
"On voit que la France ne va pas en direction d'une réduction des pesticides", estime la responsable de campagne "Notre affaire à tous", l'une des cinq associations qui attaquent l'Etat en justice pour réduire l'utilisation des pesticides.
Ce document présente la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande de cinq directions de l’État, la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail, la Direction générale de la recherche et de l’innovation, ainsi que le secrétariat général du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’actualisation du rapport d’expertise collective Inserm intitulé Pesticides : Effets sur la santé, publié en 2013.
Depuis 2009, près d’un milliard d’euros a été distribué pour faire baisser la consommation de pesticides. Celle-ci a pourtant augmenté de près de 15 %. Enquête sur les raisons d’un échec.
Le rapport d’expertise de l’Inserm sur les pesticides, publié le 30 juin, confirme que ceux-ci sont désormais présents dans tous les milieux (terre, eaux, air) et que nous y sommes, comme toute la faune et la flore, désormais exposés. Pour l’espèce humaine, une des conséquences de cette omniprésence est l’identification, en plus d’atteintes neurologiques (maladie de Parkinson, d’Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique – SLA), de divers types de cancers (myélomes, lymphomes non-hodgkiniens, cancer de la prostate) liés aux effets mutagènes conduisant à la modification de la séquence des gènes, entraînés par les pesticides.
C’est la proportion d’études jugées « non fiables » par deux spécialistes, parmi toutes les études réalisées par les industriels et utilisées par l’Efsa pour évaluer les risques liés au glyphosate avant sa réautorisation en 2017. Habituellement classées « secret industriel » mais récupérées par l’ONG SumOfUs suite à une injonction de justice, ces études ont été épluchées par deux scientifiques autrichiens qui les ont comparées aux « bonnes pratiques » établies par l’OCDE. Des bonnes pratiques très peu respectées finalement, ce qui pourrait expliquer les divergences entre le Circ qui classe le glyphosate comme cancérogène, et les agences européennes qui ne font pas ce lien.
Cancers, troubles cognitifs, maladies neurodégénératives, endométriose… Les experts mandatés par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale ont dressé le tableau le plus exhaustif à ce jour des effets de l’exposition à ces produits.
L’accord européen négocié après plus de deux décennies d’atermoiements n’inversera sans doute pas le déclin des pollinisateurs, et partant, de la biodiversité qui en découle, relève Stéphane Foucart, journaliste au « Monde » dans sa chronique.