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"Le fait que les géants du web pistent, traquent et enregistrent les moindres faits et gestes des internautes n’est pas une nouveauté. Il ne se passe pas une semaine sans que soit révélé un nouveau scandale sur des applications qui nous espionnent, un « cloud » qui laisse fuiter des données, une faille dans les données de géolocalisation de nos téléphones... La protection de la vie privée sur Internet, qui faisait partie des engagements de campagne du candidat Hollande, devrait ainsi, dans les mois à venir, faire l’objet d’un projet de loi.
Pourtant, assez peu d’essais ont été consacrés à cette question. Réseaux sociaux & Cie. Le commerce des données personnelles (Actes Sud, avril 2013) présente cet intérêt d’être écrit par un professionnel du secteur, consultant en entreprises, qui, de ce fait, signe sous le pseudo de Franck Leroy.
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« Le problème, c’est qu’on devrait avoir d’un côté une classe dirigeante, des institutions, des entreprises transparentes, et de l’autre des citoyens dont on respecte la vie privée. Or, on a une inversion totale de paradigme. On a des entreprises totalement opaques, même celles qui vantent la transparence, et on demande aux citoyens, eux, d’êtres transparents. »
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Selon l’auteur, ce débat mettrait même en jeu l’avenir de la démocratie. « On ne peut pas défendre la liberté d’expression sans défendre la vie privée », affirme-t-il. « Tous les tyrans veulent tout savoir sur les citoyens. Ils veulent tout savoir sur les citoyens mais, en même temps, ils veulent qu’ils se taisent. »"
Nous ne sommes malheureusement qu'au commencement de ces bouleversements et peu de monde semble s'en préoccuper.
"Depuis trois ans maintenant, Google fait régulièrement le point sur les requêtes gouvernementales réclamant le retrait de contenus sur ses services ou sollicitant des informations sur ses usagers. Selon le moteur de recherche, les demandes n'ont jamais été aussi nombreuses."
"Eric Schmidt, le président exécutif de Google vient d'expliquer dans une interview accordée à The Guardian qu'il est urgent pour les gouvernements de légiférer sur l'utilisation des drones. En effet, selon lui, les drones pourraient être utilisés par n'importe quel "civil" à des fins discutables...
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N'oublions pas que Google Maps est l'outil préféré des cambrioleurs et de vos voisins pour savoir ce qu'il y a dans votre jardin... Et je ne vous parle pas des Google Glasses qui sur le nez de vos amis et de parfaits inconnus dans la rue, vont vous filmer et photographier dans toutes les postures et poster le tout en ligne sans même que vous vous en doutiez..."
"Google a reçu ces derniers mois de la part d'ayants droit plus de 200 demandes de déréférencement d'URL concernant le site Chilling Effects. Problème : ces requêtes visent des pages sur lesquelles se trouvent des copies de précédentes demandes de déréférencement adressées à certains hébergeurs... dont Google. Explications."
"L'hébergeur OVH, qui s'est diversifié depuis peu dans l'accès à Internet, préfère accroître la taille du tuyau qui le relie à Google plutôt que de jouer le bras de fer et de réclamer une compensation pour la hausse constante du trafic. La vision d'Octave Klaba."
"Xavier Niel reconnaît que Free ne veut plus dépenser un euro pour permettre à ses abonnés d'accéder à YouTube dans de bonnes conditions. Mais il affirme qu'il le fait pour le bien de ces abonnés, qui devraient payer sinon "5 à 15 euros par mois" de plus pour accéder aux services de Google. Un chiffrage difficile à croire."
"Les CNIL de France, Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Italie et Royaume-Uni ont annoncé aujourd'hui l'ouverture coordonnée de procédures répressives contre Google, qui est accusé de ne pas respecter le droit européen sur la protection des données personnelles."
"Agacé par la guerre des brevets, Google prend de la hauteur : l'entreprise américaine a lancé une initiative en faveur de l'open source. Elle s'engage à ne pas attaquer leurs acteurs, sauf si ceux-ci ouvrent le feu en premier. Google espère que sa démarche inspirera d'autres sociétés."
"Le terrain n'est pas encore totalement dégagé pour l'adoption du VP8 comme standard universel supporté par tous les navigateurs et adopté par les éditeurs de vidéos en ligne. Alors que Google a signé un accord avec le consortium MPEG LA qui protégeait les intérêts du H.264, Nokia a décidé de se mettre lui aussi au travers de la route du projet WebM, en refusant de licencier ses technologies utilisées par le codec VP8."
"Dans le précédent article de cette petite saga, nous avons pris le temps de retracer un petit historique des dates phares de Google. Il s’agissait pour le moment d’une belle success story ne laissant transparaitre que bien peu d’ombres au tableau. Il y a aussi ces histoires un peu moins connues que les rachats en chaines de tout ce qui était susceptible de créer de la valeur. Mais la plus fantastique histoire de Google, c’est probablement la vitesse à laquelle l’entreprise a su, avec des services « gratuits », mettre en place le plus gros aspirateur à données personnelles du monde."
"Posterous a été racheté par Twitter qui va le fermer dans moins de deux mois. POUF! Plus rien. Même chose pour Feeddemon. Et Google a annoncé la fermeture de Google Reader au 1er juillet. Et d'un seul coup, tout le monde se réveille: Oh mon Dieu, qu'est-ce qu'on va faire maintenant ??? Bou-hou-houuuu... Oh, non mais vous êtes sérieux, là ? Ça y est, c'est panique à bord ? C'est une blague, non ? Vous êtes à ce point dépendant d'une simple appli ?"
La liberté vous tend les bras ;)
"Google vient d'annoncer la mise à mort de son service de flux RSS, Google Reader, d'ici l'été 2013. Laissez-moi d'abord présenter mes sincères condoléances aux millions de personnes qui utilisent Google Reader –dont certains qui ont appris la triste nouvelle le jour de leur anniversaire–, et ont été choquées par cette nouvelle brutale.
Si vous faites partie de ces internautes, quelques conseils pratiques: Google explique comment exporter ses données, voici un Google doc listant toutes les alternatives au service de flux RSS (et les cinq préférés de Cnet), et voilà une pétition pour demander à Google de ne pas tuer Reader. Par ailleurs, si vous aimez Google Reader, c'est que vous aimez les flux RSS. Et si vous aimez les flux RSS, la mort de Google Reader peut en fait être vue comme une excellente nouvelle."
"Coup de balai inattendu dans Google Play. La firme américaine a décidé d'éjecter les bloqueurs de publicités de sa boutique en ligne, au motif que ces applications enfreignent le contrat du service. Il faudra désormais passer par des boutiques alternatives pour les installer. S'il s'en défend, la mesure prise par Google semble d'abord prise au nom de ses intérêts financiers, dans la mesure où ses revenus proviennent surtout de la publicité."
"Le 1er juillet, Google Reader cessera de fonctionner. Le géant de la recherche en ligne a annoncé mercredi la fermeture du service, au motif que son usage a décliné au fil des années. C'est la première fois que Google ferme un produit aussi populaire au cours de l'un de ses ménages de printemps. Les usagers ont désormais trois mois pour récupérer leurs données et migrer vers une solution alternative."
Sans doute une bonne nouvelle pour tous ces utilisateurs de Google Reader qui devront maintenant apprendre à vivre sans google... Rappelons que des alternatives existent...
"Google et le consortium MPEG-LA annoncent avoir conclu un accord de licence sur l'usage de VP8. En conséquence, l'action en justice évoquée contre la firme de Mountain View est abandonnée. Si les détails financiers de l'accord n'ont pas été libérés, il semble que Google ait préféré payer pour mettre fin à l'affaire... et préparer sereinement l'avenir."
"Nos données personnelles sont la matière première sur laquelle des géants tels Google, Amazon, Apple ou Facebook contruisent leur modèle et assurent leur richesse. Quand Big Brother rime avec big business. Retrouvez l'enquête complète dans Enjeux Les Echos, en kiosque ou sur l'Appli Enjeux (App Store), le 8 Mars ."
"La chaine est donc maintenant quasi-complète, QuickOffice et Native Client étant les derniers maillons de la chaîne. Je suis persuadé que la prochaine grand-messe annuelle de Google en mai prochain sera l’occasion pour eux de dévoiler leur plan d’ensemble. N’allez pas penser que je suis partisan, je suis simplement enthousiaste à l’idée de voir enfin évoluer cet outil informatique d’entreprise que nous subissons depuis des décennies. Cette nouvelle approche de l’outil informatique proposé, entre autres, par Google me semble tout à fait correspondre aux attentes des utilisateurs en terme de praticité, pérennité, mobilité, collaboration… Reste maintenant à convaincre les DSI, qui seront aux premières loges de ce changement de paradigme."
"Les nouvelles règles de confidentialité de Google vont entraîner une "action répressive" de la CNIL. L'autorité de contrôle a annoncé que des sanctions allaient être prises avant l'été contre le moteur de recherche. Celui-ci n'a pas procédé au changement de sa politique, malgré le délai accordé par les CNIL européennes suite à la publication d'une enquête très critique à l'égard de ces nouvelles règles."
"Le caïd Google est en pleine discussion avec PayPal, Visa, MasterCard et d'autres afin de mettre en place des procédures pour couper les vivres des sites qui se financent sur le dos du piratage ou qui sont considérés comme illégaux, car hors de la juridiction des États-Unis. J'en ai des tas qui me viennent en tête, de Mega, à The Pirate Bay, en passant par le futur site d'Antigua et Barbuda..."
Quand des entreprises décident de faire justices elles mêmes, il faut s'attendre à quelques dérapages...
"Les nouvelles règles de confidentialité de Google vont entraîner une "action répressive" de la CNIL. L'autorité de contrôle a annoncé que des sanctions allaient être prises avant l'été contre le moteur de recherche. Celui-ci n'a pas procédé au changement de sa politique, malgré le délai accordé par les CNIL européennes suite à la publication d'une enquête très critique à l'égard de ces nouvelles règles."